Myad, Ayahante

Identité

Nom : Inconnu
Prénom : Myad
Surnom : Ayahante, l'Absolue
Âge : 19
Race : Humaine

Personnalité

Description physique :
Lorsqu’on rencontre Myad pour la première fois, la première chose que l’on remarque c’est son allure. Souple, féline, silencieuse. Et puis le velouté de sa peau. Sa voix profonde qui parait résonner en écho. Le visage aux traits dessinés si finement. La chevelure d’un noir intense qui atteint le bas de son dos, qui semble filés de nuit. Etrange cette aura de mystère qu’elle dégage quand elle apparait… Sa silhouette athlétique, forgée par sa lutte continuelle pour la vie, accroche la lumière… et le regard. Des bras, des jambes musclés ; des mains agiles. Alors qu’on s’approche pour mieux la voir, on croise son regard. Deux prunelles gris métallique, impénétrables, méfiantes, au scintillement violent ; sa bouche fermée, serrée, prête à mordre. Et alors on reste à sa place. Car Myad a un cœur sauvage. La vie ne lui fait guère de cadeau. Un lourd fardeau lui pèse. Alors elle réagit comme un animal blessé ; elle s’éloigne des autres le plus souvent possible, montre les dents, attaque s’il le faut…

Description mentale :
Myad est tout ce qu’il y a de complexe et d’incompréhensible pour la plupart des gens. Elle peut réagir de façon radicalement différente selon les personnes, les choses, l’instant. Un moment calme, froide, amère, l’autre emportée, violente, irréfléchie. Cette inconstance n’est pas si imprévisible que ça si on la connait bien. En réalité c’est une jeune femme délicate, tendre, affectueuse, généreuse et timide, mais les expériences, les problèmes et les fréquentations ont contraint cette partie d’elle à se cacher derrière un masque impassible. Ce qui a plutôt bien fonctionné, sauf que de cette manière elle s’est forgé un caractère double. Myad est tout à la fois : douce et amère, agile et maladroite, feu et glace, air et terre. Elle ne craint aucune blessure physique, pas même la mort ; rien ne lui fait peur si ce n’est de perdre le peu qu’elle possède déjà… Voilà pourquoi on la surnomme Ayahante. Myad est absolue, toute chose en elle y trouve aussi son opposé. Pourquoi ? Nul ne sait...

Histoire :
Les légendes noires sont beaucoup plus nombreuses que celles qui vantent le bien. Tel le papillon attiré par la lampe le soir, parmi l’océan tranquille du bien, l’homme recherche toujours le marais croupi et vaseux du mal. Attirance qui lui brûle généralement les ailes.
Myad n'a plus que de la détermination pour la soutenir. Et elle ne sait pas pourquoi. Elle ne sait plus. Elle est amnésique.
Bientôt un an qu'elle s'est éveillée dans une pièce illuminée d'une violente lumière blanche, crue, fausse, tout de blanc agressifet de silence. Un numéro sur sa blouse noire. Pas le temps de se poser des questions. D'autres s'en chargent à sa place. On entre, on la neutralise d'une décharge électrique qui la laisse sous le choc, on lui bande les yeux, on l'emmène. A présent allongée sur une mince tablette d'acier surelevée, sous un spot qui lui blesse les yeux, elle doit parler.
Pour quoi dire ? Les demandes sont toujours les mêmes. "Comment fonctionne-t-il ?" "Dis-nous comment te l'ôter... Nous te libèrerons après..." "Où sont Szkor et Weea ?" "Quand les Forces Antiques seront-elles révélées ?"
Peine perdue pour ces bourreaux en masque blanc. Myad ne peut, ne veut pas leur répondre. Alors c'est la douleur, lente et terrible. Aiguille passée sur son corps, faisant de pervers tatouages au poison qui la feront souffrir à long terme ; choc électrique, de plus en plus forts, de plus en plus longs ; nuits passées avec des inconnus qu'elle devait satisfaire sans mot dire ; et tant d'autres choses qu'elle a du mal à se souvenir...
Myad qui dépérit mais qui survit. On n'en revient pas. On se demande d'où vient cette résistance exceptionnelle.
Et puis... Le jour qui la sauva.
Un jeune gradé vient la voir. Il lui propse un marché. Si elle est à lui, sept nuits de suite, sans s'enfuir ni désobéir ni ouvrir la bouche, il la fait sortir d'ici. Myad qui n'a plus rien à perdre accepte.
Sept nuits plus tard, à l'aube.
Une silhouette encapuchonnée de noir marche rapidement dans la rue, totalement silencieuse. Elle se frotte les mains, le visage indéchiffrable. Elle soupire, quelques gouttes cramoisies coulent de ses lèvres. Elle lève une main et la passe sur son menton. Du sang séché entre ses doigts.
La jeune femme enfile une paire de gants noirs, et file à travers la nuit...

Armes : aucune

Autres : un rapace de la taille d'un gros aigle, noir aux yeux d'or, nommé Ryeken, qui ne la quitte jamais. Myad parle une incroyable diversité de langues sans savoir vomment cela se fait, et a des dons innés avec les créatures animales...

Le Prophète Blanc Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 06/10/2007

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