Julee K'Wail [validée]

I. IDENTITE
Nom : K'Wail (à prononcer « Ka'Ouaile »).
Prénom : Julee (à prononcer « Djouli »).
Sexe : Féminin.
Race : Mirialan (dossier ici).
Âge : Vingt-six années humaines.

II. APPARENCE ET MORALITE
Physique : Comme tous ses congénères, la peau de Julee est d’une couleur légèrement brune, le teint parfait pour lui donner une infime beauté et un charme inouï. Mais les étoiles de la galaxie semblent s’être plus particulièrement penchées sur son berceau. En effet, elle irradie de splendeur avec cette peau douce, et son visage fin parsemé de petits et symboliques tatouages religieux, représentant ainsi les épreuves franchies avec succès et le rôle qu’aura à jouer plus tard son porteur et par la même occasion sa destinée. Elle en porte également sur les mains, tous d’une couleur bleue marine, ses doigts étant d’une finesse incroyable, révélant toute l’ampleur de sa beauté. Froide au toucher, vous pourrez sentir ce contact épanouissant si la jeune femme décide de vous serrer la main ou de vous caresser le front – cette marque de politesse étant très présente chez la race de la politicienne.
Les vêtements de Julee ne sont pas ordinaires. Cette Mirialan est constamment vêtue d’une bure également bleue, aux fines coutures noires, légèrement scintillante. Elle cache ses cheveux sombres de jais par une capuche, qu’elle ne retire que très rarement.
Mesurant environ un mètre soixante et onze - tout ce qu’il y a de plus ordinaire, son physique, sa morphologie et sa physionomie ne diffèrent pas vraiment de celles des humains. Si on ne connaît pas toute l’histoire de son vécu, vous pourrez très bien la confondre avec une femme totalement quelconque. Or, ce n’est pas le cas…
Caractère : Femme imposante d’une vingtaine d’années, cette politicienne est sans doute la plus jeune et la plus autoritaire de sa faction. Dotée d’une intelligence hors normes, Julee semble capable de deviner la moindre pensée de ses interlocuteurs. Ne réside là-dedans nulle magie mais simplement une aptitude hors du commun à juger ses semblables et à deviner les parties obscures que cachent leur âmes. Elle est d’une grande habilité et ne s’embarrasse d’aucuns scrupules quand il s’agit pour elle d’arriver à ses fins. Elle ne souffle d’ailleurs aucun obstacle et s’arrange toujours pour exterminer ceux qui se dressent sur sa route, prônant la paix et la liberté, et donc le régime Impérial.
Maîtresse dans l’art de la dissimulation, elle est en mesure de faire avaler n’importe quoi à n’importe qui en particulier à ses ennemis, qui voient en elle un petit génie pouvant être ralliée à leur cause, et non la républicaine qui compte bien les faire tomber de leur piédestal.
Elle possède une parfaite maîtrise d’elle-même et il est impossible de la voir perdre son sang-froid, qu’elle que soit la situation. De nature froide, impassible et mystérieuse, il est bien rare de la voir se montrer amical et ces moments sont plus à redouter que les moments où elle se tient dans l’ombre. Julee ne se laisse jamais céder à la colère, ce qui ne la rend que plus impressionnante et dangereuse.

III. BIOGRAPHIE
La planète Mirial, possèdant des conditions climatiques extrêmes, mais ordinaires pour son peuple : le désert froid, est située dans la bordure extérieure, à mi-chemin entre Yavin et Almania le long de la Voie Hydienne.
Les Mirialans ont joint la communauté galactique en 3951 av.BY. La planète a été soumise par la Fédération du commerce. Les habitants de la planète ont seulement permis que leurs enfants soient pris comme Padawan par des Jedi de la même race. L'oppression de la Fédération du commerce sur Mirial a été combattue par le héros Arwen Cohl. Elle fut ensuite rattachée à la Confédération des systèmes indépendants durant la guerre des clones.

Natif de cette planète, Julee K’Wail poussa son premier cri en 128 après B.Y. Elle a donné du fil à retordre à sa mère, en effet, le petit bambin ne voulait absolument pas sortir du ventre de Jun’Ko, étant agréablement logée. Le peuple pensa d’abord que le nouveau né avait peur de sortir au grand jour, sortir au monde extérieur, et affronter les périples de la vie. L’un des hommes les plus religieux de Mirial était le père de Julee. Il avait prédit que sa fille serait l’une des figures les plus emblématiques de leur planète natale, ayant également un contact avec la Force, comme bon nombre des jeunes gens qui devinrent Padawan. Beaucoup y croyait, bien que certains refusaient catégoriquement de l’entendre parler de sa « prophétie ». Après l’Ordre 66 – il y a de ça déjà 129 ans, notamment avec la mort du célèbre Maître Luminara Undili et de son apprentie Barris Offee, les Mirialans ont commencé à perdre espoir, malgré leur profonde relation avec la « Force ». Quelques uns arrêtèrent même d’y croire, ne l’enseignant donc pas à leurs enfants, qui vécurent dans le doute et l’ignorance volontaire. C’est ce que la mère de Julee a fait… Et c’est pour cette raison qu’une houleuse dispute éclata entre les deux parents, à l’adolescence de la jeune femme.

Tout était sombre, il faisait nuit sur la planète Mirial. La glace étant toujours autant présente, parsemant le paysage de reflets clairs, provoqués par les derniers rayons lumineux. Julee était dehors, allongée sur le sol, recouverte d’une longue bure noire. Elle avait tendance à être trop souvent dans l’ombre, préférant rester discrète. Ses yeux étaient rivés vers le ciel magnifiquement étoilé. Le silence planait autour d’elle, tel un vide intersidéral qui l’apaisait, ses paupières s’abaissant délicatement, plongée dans les bras de Morphée et dans le monde des rêves, quand soudain, des hurlements se firent entendre aux abords de la maison.
Julee se releva tant bien que mal, faisant alors tomber sa capuche sur ses fines épaules. Elle se dirigea lentement vers le pas de la porte, et posa une main tremblante sur la poignée.

- « Je refuse, je t’ai dit non !
- Tu es obligée, la prophétie l’indique !
- Arrête avec tes sornettes, je n’y crois pas, tu préfères te fier à tes médiocres prédictions de religieux fanatique plutôt que d’écouter ta femme. On doit protéger notre enf… »

Jun’Ko n’eut pas le temps de terminer sa phrase, que son mari l’a gifla violemment, au moment où Julee pénétra dans la maison, le regard vidé de toute émotion. La rage était telle qu’elle ne pouvait bouger, ses doigts serrant de plus en plus fort la poignée en bois, qui céda sous la pression. D’un geste vif, elle la jeta sur son père, s’avançant rapidement.

- « Ne fais pas ça ! » avait recommandé sa mère.

Mais c’était trop tard, la jeune femme avait poussé l’homme sur la table, pointant un doigt sur son torse.

- « Ne t’avises plus de la toucher, c’est clair ?
- Ecoute, Julee, comprends-moi, la prophé…
- Assez ! hurla-t-elle, tes histoires, je m’en tamponne. Je ne veux pas connaître la Force, et encore moins tes récits complètement absurdes.
- Tu ne te contrôles pas… Calme toi, je suis sûr que tu ne sais pas ce que tu dis.
- Si je ne m’étais pas contrôlée, je t’aurais déjà planté ma dague dans ton pauvre cœur vieilli. Sort d’ici ! Maman et moi en avons déjà discuté, nous ne voulons plus te voir parmi nous. Et les habitants sont également d’accord, tu es devenu fou, au point de faire des anciens Jedi une obsession. Ils sont morts, tu ne peux plus rien. »

C’est ainsi qu’une fois son débit de parole diminué, Julee s’approcha doucement de Jun’Ko, celle-ci la serrant dans ses bras, en sanglotant. Une fille qui console sa mère…
Prenant son paquetage, l’homme sortit de la maison, visiblement furieux. Au dehors, on pouvait apercevoir les quelques habitants du coin, qui scrutait la nuit étoilée pour observer celui-ci s’enfuir au loin.

Les années passèrent, les deux femmes heureuses vivant sous le même toit, Julee ayant à présent choisi sa vocation : la politique – notamment à cause de la destruction du Sénat, un an auparavant. Jun’Ko était plutôt fière que sa fille avait su prendre les devants, et voir de nouveaux horizons, en pensant à son avenir. Ainsi, la jeune femme fut tatouée sur le visage et sur les mains, pour les épreuves de la vie courante qu’elle a passé sur cette magnifique planète qu’est Mirial. Et le départ devint alors pénible pour tous, Julee avait décidée de quitter son monde natal afin de rejoindre Naboo et de rallier les Républicains à sa cause.
Un dernier baiser, une dernière poignée de mains, un dernier enlacement, et l’aventure allait enfin commencer !

IV. AUTRES
Aime : Comme vous l'aurez sûrement compris, Julee prône la liberté, la paix et l'Empire. Malgré ses méthodes douteuses qui laissent souvent à penser qu'elle est du côté Républicain, elle a déjà montré ses preuves en tant que fervente collègue des impériaux, qui lui en sont reconnaissants. Anhaka l'a complètement tourné vers le régime dirigé par Miruki, devenant alors leur plus fidèle politicienne.
Bien évidemment, cette jeune Mirialan se passionne pour la politique depuis son plus jeune âge, au grand désespoir de ses parents, leur race étant très connue pour leur lien avec la « Force ». Mais Julee n’a jamais voulu savoir ce que c’était, pensant que ce « lien » était dangereux pour qui compte le toucher de trop près.
Déteste : Julee a fait naître en elle une haine dévastatrice envers la République et ses anciens dirigeants, plutôt ordinaire pour un politicien impérial prônant le régime de l'Empereur Indulas. Mais la jeune Mirialan était prête à tout pour faire tomber les personnes qui se cachaient derrière tout ces attentats et attaques, notamment la destruction du Sénat qui fut source de colère pour les diplomates.
Talents : Diplomate aguerrie et enrichie de bonnes paroles, mademoiselle K’Wail a appris à parler plusieurs langues, presque toutes celles des planètes environnantes, pour facilité tout contact et entrevue politique, sans avoir recourt aux différents droïdes capable d’effectuer n’importe quelle traduction. Son principal atout est sans aucun doute la rhétorique.
Bien que celle-ci l’ait toujours caché, Julee sait très bien manier les armes blanches telles que les vibro-lames – c’est également pour cette raison qu’elle n’emploie pas vraiment de gardes du corps, sauf en cas d’extrême urgence.

THEME SONG : REQUIEM FOR A DREAM

Le journal d'une jeune Reine,

Voilà maintenant une année que je suis à la tête de cette magnifique planète. Et j'en arrive déjà à envoyer des troupes sur Coruscant. Les avis sont mitigés, mais le Conseil Consultatif et moi-même sommes mis d'accord sur un point : la République est fortement menacée. L'Armée républicaine dirigée par le Général Antilles ne fait pas face à la situation. Les Ranes commencent à prendre de l'importance, et si nous ne faisons rien, nous risquons de ne plus pouvoir les repousser, jusqu'au jour où tout notre travail s'écroulera comme un vulgaire château de cartes. C'est pour cette raison que je me devais de réagir, au plus vite... Ainsi, mon bataillon de trois milles clones se rendit sur la planète majeure de la galaxie, dans le système Corruscanti, à bord d'un AA-29, mené par le Général naboo Nickolaï, et Lady, représentante des services secrets. Je n'ai pu parler que très peu de temps avec cet homme, la communication holographique s'étant coupée au moment de la confrontation. Ce brave soldat perrit, aux côtés des deux milles autres. Seul un groupe de milles clones réussit à exterminer les derniers Ranes des ruines du Sénat, rejoignant par la suite la Zabrak Lady, qui avait fait la rencontre d'une certaine « Hell ». Intriguée, je me suis donc rendue sur place, l'invitant par la suite sur Naboo, elle et ses amis, pour les remercier d'avoir prêté mains fortes à mon armée en péril.
Au cours de notre délicieux repas, j'appris donc qu'elle était amnésique. Je voyais en elle une sorte de petit génie de la politique, étant très douée en rhétorique. Elle utilisait un langage raffinée, conversait avec aisance, blaguait, nous balançant des arguments fondés... Tellement que j'eus presque honte de moi. Bien qu'elle fut légèrement réticente au départ, elle se laissa convaincre et commença sa carrière sur Muunilinst, l'aidant à remporter les élections du mieux que j'ai pu, bien qu'elle ait fait la plus grosse partie. Ma première alliée, en soit... Du moins pour l'instant.

J'observe discrètement les débuts de ma petite protégée... Quoi que, « protégée » est un bien grand mot. J'espère juste faire le nécessaire et la rallier à ma cause, bien qu'elle semble parfois très contradictoire avec mes idéaux, et ça me met un gros doute en moi. Ai-je fait le bon choix ? Va-t-elle suivre la République ? Trop de questions trottent dans ma tête pour que je puisse écrire quelque chose de plutôt correcte dans mes rapports... Si je commence comme ça, je ne finirais jamais ma carrière dans de bons termes...
Elle a trouvé un poste dans un hôtel où passe régulièrement des personnalités politiques. Ses efforts ont apparemment fini par payer. Elle a rencontré quelqu'un, je ne la connais pas, je ne connais même pas son nom. Jamais vu... Il faut dire que je débute également, d'un an et demi...
De mon côté, j'ai entendu parler d'un charmant jeune homme. Il s'appellerait Amary, d'après ce que j'ai pu entendre. Ce sont mes suivantes qui m'en parlent. Comment cela se fait-il ? Je n'en ai strictement aucunes idées. Peut-être l'ont-elles rencontré lors de certains mettings. Quoi qu'il en soit, il a l'air très gentil et prometteur, il faut à tout prix que je le rencontre, mais comment ?

Je me suis rendue sur Coruscant pour une conférence de presse. J'ai laissé la demoiselle Hell se débrouillait, elle doit prendre les choses en mains à présent, je ne lui ai rien appris et ne lui apprendrais rien du tout. Cette jeune femme a l'air extrêmement contrariante, j'espère m'y faire à ce caractère de gamoréen... Et devinez qui j'ai croisé dans les couloirs ? Un certain Adrael Amary. Celui-ci m'avait accostée car j'avais perdu mon comlink au passage. On a discuté un petit moment, et il m'a invité à aller boire un verre au pub le plus proche. Pourquoi refuser ? Après tout il était mignon et protecteur, je me sentais en sécurité à ses côtés... Bien entendu, j'ai laissé la politique et sortie mes atouts de prédatrice. Qui sait si cela aura fonctionné.
En tout cas, j'ai passé une agréable soirée pleine de rebondissements. En revenant de cette escapade, j'ai prévenu Hell que je passerais sur Muunilinst, histoire de prendre de ces nouvelles.

Aussitôt dit, aussitôt fait, cela fait tout juste trois mois que je suis allée à sa rencontre, et je me sens changée. Déjà la dernière fois j'ai senti une « perturbation »... Même mes suivantes me l'ont fait remarquer. Et ce n'est pas peu dire, j'en ai renvoyé une. Je ne sais absolument pas du tout ce qui m'arrive. Suis-je devenue folle ? Voilà que je mets à poser des questions à ce fichu journal... Quelle idiote je fais !
Et le pire, c'est que je commence à m'entendre (parfaitement) bien avec Hell. Etrange, non ? Elle est devenue la Conseillère d'un politicien plutôt renommé. Je suis fière d'elle.
D'ailleurs je trouve que la République perd petit à petit de son pouvoir. Il faut que je fasse quelque chose. Je lui ai fait part de mon envie de reconstruire le Sénat Galactique. Elle n'a pas relevé le mot, je la contredisais une fois de plus. « Il fallait préserver la démocratie, synonyme de liberté » m'a-t-elle dit. Le temps passait, et elle semblait de plus en plus irritée, voire enervée. Que lui ai-je fait ? Finalement, quelque chose s'est passé, mais je ne peux dire quoi. Enfin, passons, ce n'a sûrement pas grande importance à mes yeux si j'ai complètement oublié.

Aller contre le régime actuel n'est pas si dramatique tout compte fait, surtout si celui-ci est corrompu et n'a plus sa place. Je me dois donc d'intervenir, toute seule ou non, peu m'importe, j'arriverais à mes fins, quoi qu'il puisse arriver : parole d'une jeune Reine ambitieuse !
Voilà quelques mois déjà que je n'ai plus écrit dans ce journal. Le Sénat est bientôt achevé, et je n'ai pas revu Adrael depuis ce temps, ni même Hell, trop occupée avec mes grands projets révolutionnaires. Je me sens renaître. Une nouvelle Julee prend racine en moi, naissant des cendres de l'ancienne jeune femme que j'étais... M'a-t-elle convaincu ? En tout cas, je suis sûre d'une chose : je me proclamerais à la tête de ce Sénat.
Et justement Hell m'a bien aidé sur ce coup. Elle a déjà parlé de moi autour d'elle, à son entourage politique, et à son patron – qui en a fait de même.

Quelle grande surprise, le Sénat Galactique est enfin terminé. Election d'un Chancelier. Julee sortie gagnante, avec plus des trois quarts des voix. Le peuple a apprécié mon discours, et les actions de Hell ont porté ses fruits. Sans elle, je ne serais rien jusqu'à présent, si ce n'est qu'une simple Souveraine sans grands intérêts. Elle me pousse toujours un peu plus près du gouffre, jusqu'à ce que l'envie me prend de sauter. Et cette envie me prend MAINTENANT. Dans mon rêve, je plonge dans ce vide séduisant et attirant, ma robe blanche flottant au vent et au rythme de l'accélération. Mon coeur s'emballe, je ferme les yeux, prit d'un moment de folie. Je pousse un cri de jouissance, j'atteins presque le sol. Une fois en bas, mes fins pieds se posent sur un sol marbré froid, glacial, mais toutefois très appaisant. Et là, devant moi, se tient un sombre personnage. Deux personnages... Un homme et une femme. Je reconnais la silhouette de Hell, mais qui est l'autre ? A chaque fois que je m'approche et que je lui tiens l'épaule, je me réveille brusquement, étalée par terre. Que dois-je en conclure ?!

C'est fait, je suis officiellement à la tête de ce nouveau régime. Anhaka, le nouveau pseudonyme de Hell, ou tout du moins un vrai prénom, est à mes côtés. Ou devrais-je dire : je suis à ses côtés. Le disciple devient Maître.
A mon énorme surprise, elle me fait venir auprès d'Adrael Amary, cet homme que je n'ai pas revu depuis de longues années... Il est toujours aussi beau, aussi charmant. Je suis littéralement envoûtée, il faut bien l'avouer. Nous nous voyons régulièrement, et j'apprends que c'est l'Empereur. La République est éteinte depuis très longtemps, et je fais croire à tous qu'elle existe encore, grâce à moi. Ce qui n'est plus le cas... Bientôt, notre mariage sera officiellement annoncé, et je dévoilerais ENFIN ma vraie nature face à tous. S'ils ont cru en nos idéaux, c'est qu'ils croivent en l'Empire. Les populations ne peuvent le nier !

Le lendemain d'une soirée grandiose. Adrael et moi sommes réunis à jamais. Le discours que j'ai prêté au Sénat a provoqué de vives réactions, et j'ai déjà envoyé quelques groupes de mercenaires et chasseurs de primes à la poursuite de mes opposants directs. Très peu on prit la fuite, mais assez pour assouvir ma soif de vengeance. Bien que mon poste de Chancelière ne signifie rien comparé au titre d'Impératrice (être la femme de l'Empereur s'avère être un excellent atout), j'ai énormément d'influence sur le monde politique, et Anhaka ne s'en prive pas. Tout ce qu'elle souhaite, je le fais pour elle. Je lui dois bien ça...

A dire vrai, je n'ai passé qu'une année et demi aux côtés de mon époux. Celui-ci est mort mystérieusement... J'ai d'abord cru à un enlèvement, puis à un assassinat, mais son corps vient d'être retrouvé, et on a officiellement annoncé qu'il avait été abbatu au combat. Ce qui est étrange d'ailleurs, un personnage aussi important dans l'histoire de l'Empire ne disparaît pas comme ça. Oui, il fallait bien que je m'y fasse à cette raison : il m'a quitté... Je ne le reverrais jamais. Il était peut-être lassé de nos vies, et a décidé de baisser la garde. Cela fait déjà plusieurs mois, et je me sens extrêmement seule... Surtout que je crois couvrir une maladie incurable : le mal d'amour. Et mes nosées reviennent, je grossis à vue d'oeil, mes seins sont douloureux. Pas la peine de vous faire deviner ce que tout ça peut bien cacher. Une descendance Amary dans le mois à venir ? J'essaie de garder la forme et de ne pas me montrer en public. Dur, car je dois bientôt rencontrer mon très cher ami, le nouvel Empereur, Miruki Indulas. Il vient de Mirial, nous nous entendons très bien. Sa compagne a l'air charmante, j'espère en apprendre davantage. Ah, si seulement je mettais la main sur le meurtrier d'Adrael...