Une chasse dans les Terres d'Ombre

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Farian, Yurek ainsi que les deux Wookies les accompagnant partirent de la ville une fois que la nouvelle recrue eût terminée d'acheter l'équippement nécéssaire à une petite escapade, et ce dans les contrées les plus dangereuses de Kashyyk.
Durant le temps que dura la marche jusu'au panier le plus proche permettant de descendre, Farian briefa sommairement Yurek sur les dangers qu'il pouvait rencontrer. Des araignées Kinrath surtout, qui vivaient rarement autrement qu'en meutre, et qu'il valait en général mieux éviter d'affronter seul, il semblait d'ailleurs que les environs étaient particulièrement infectés.
Puis le petite compagnie arriva à l'un des grands paniers, gardé par quelques wookies, qui permettait de descendre en toute tranquilité dans les Terres d'Ombre pour les non-Wookies (sauf si Yurek décide de descendre le long de l'un des imensses arbres de la planète, ce dont je doute fort quand même).
La descente dura un bon quart d'heure, et durant ce temps là nul ne parla et pour cause...il n'était pas rare que des prédateurs se trouvent dans ces zones "intermédiaires", et le silence était le meilleur moyen d'éviter d'avoir des visiteurs suplémentaires.

L'obscurité se faisait de plus en plus profonde, et lorsque le panier toucha enfin le sol, Yurek aurait presque l'impression d'être en pleine nuit, d'autant qu'une légère brume reignait au niveau du sol.

Bien, nous y voilà. A partir d'ici, vigilance constante, les Trandhosiens ne sont pas les seuls à qui nous devons prendre garde.
Les Wookies ont pour tradition de voyager seuls sans les Terres d'Ombre, mais vu la situation je doute que ce genre d'idée nous soit très profitable. Qu'en pensez vous Yurek ?

Yurek suivait tranquillement celui qu'il se devait d'appeler désormais "commandant". Malgré cette tranquillité apparente, le jeune Nagai était impatient, il bouillonnait, pensait déjà aux bêtes et viles créatures qu'il allait devoir occire pour sa propre survie. Enfin ! Il allait enfin pouvoir mettre en pratique ce qu'on lui avait apprit. Yurek ne faisait plus attention à ce qui l'entourait, il suivait Farian, plongé dans ses pensées. Ils arrivèrent bientôt dans un panier qui les menait doucement vers le sol.

Yurek parait et contre-attaquait sans cesse, sa lame fendant l'air de toute part. Mais son adversaire était bien trop habile et la lame qui fendait l'air se retrouva bientôt planté dans le sol.

"Fais attention à ce que tu fais. Ta lame est le prolongements de ton bras, tu ne dois jamais la laisser s'échapper. Reprends-la et prépares-toi, nous avons encore du temps avant que la nuit ne tombe."

Le Nagai ramassait alors son épée, essayant d'assimiler les conseils de son maitre d'arme, de son père. Et il repartait à l'attaque, toujours vaillant, toujours discipliné, avec toujours plus de force. Malgré cela, ça ne suffisait pas. La lame ne se ficha plus dans le sol avant la fin du combat et Yurek avait réussit à désarmer, pour la première fois, son père dans un combat singulier.

"Bien joué." avait-il dit. Un sourire sur les lèvres, une main ébouriffant les cheveux de son fils.

Ce sourire, il ne le reverrait plus jamais pensa Yurek qui venait de sortir de sa torpeur tandis que le panier touchait le sol. L'obscurité était dense, mais les sens de Yurek était assez développé pour qu'il puisse voir suffisamment. L'oreille aux aguets et l'oeil cherchant toute trace d'ennemi potentiel, non, il n'y avait rien.

"Bien, nous y voilà. A partir d'ici, vigilance constante, les Trandhosiens ne sont pas les seuls à qui nous devons prendre garde.
Les Wookies ont pour tradition de voyager seuls sans les Terres d'Ombre, mais vu la situation je doute que ce genre d'idée nous soit très profitable. Qu'en pensez vous Yurek ?"

"Je pense que cette question n'a pas besoin de réponse. Il vaut mieux que nous restions groupés en cas d'attaque inattendue."

Le Nagai prit alors le blaster qu'il venait d'acheter, il était prêt à tout. Cette jungle, c'était presque la forêt dans laquelle il avait vécu au niveau de l'ambiance. Le silence régnait, quelques bruits lointains d'animaux sauvages inquiétaient parfois Yurek, mais rien d'autre ne venait perturber sa concentration.

"Par où allons-nous ?"