Le premier message de propagande

Thron, accompagné de son conseillé Van, se baladaient au cœur même de la Citadelle d’Anaxes. Ses murs étaient d’une rare beauté. Tous étaient recouverts de grandes fresques symbolisant les grandes batailles qui ont eu lieu. Ici et là se dressaient quelques statues à l’effigie des grands stratèges qui avaient développé leur talent au sein de la citadelle. On pouvait aisément reconnaître des membres de la famille Ozel. De grands piliers de marbre étaient disposer le long des murs pour soutenir le toit. Arrivé dans la salle principale, Thron remarqua l’intense activité qu’il y avait ici. Très bruyant et à la fois très calme. Cette étrange sensation était peut être du au fait que tout le monde savait ce qu’il avait à faire, et ne se posait pas ou peut de questions. Tous les militaires croisant Thron faisaient des courbettes, mais aucun ne retint l’attention du diplomate.

Un bip résonna dans la salle. Personne n’y fit attention. L’holo-transmetteur de Van clignotait. Un message urgent, du moins c’est ce que c’était sensé traduire. Mais depuis peut, Van recevait énormément de message. Pour la plus part des mendiants demandant de l’argent et un logement. Van regarda quand même de qui venait le message et il vit marquer Nord Treize.

Nord treize est une prison qui a été construite par le précédent dirigeant et dont l’hygiène de vie est particulièrement misérable. C’est à cette prison que fut envoyer Benok Valse, l’ancien dirigeant pour tentative d’assassinat sur personne importante. C’est aussi à cet endroit qu’il finit sa vie. Le message était réellement important, et Van pressentit que Thron allait être content.

« Thron, le message était réellement de caractère urgent. Celui là venait de la prison Nord treize… »

L’umbaran s’arrêta brutalement, prit Van par le col et le traîna dans une petite salle. Benok s’était-il échappé ? C’était la question qui entait l’esprit de Thron, mais il se calma quand Van reprit son discourt.

« Il y a eu deux incidents. Le premier est que Benok est mort suite à une infection, il a apparemment beaucoup souffert, et le médecin ne l’a pas soigné comme vous l’aviez demandé. La deuxième est qu’après sa mort une émeute à éclaté, deux gardes on étés blessés, et du matériel a été endommagé. »

Thron se mit à faire les cent pas. Les idées affluaient dans son esprit, mais il n’en retint qu’une seul : Propagande. Il comptait lier les deux événements et dire à la population que l’ancien dirigeant avait participé à une émeute et y avait trouvé la mort. Thron ajouterai aussi que deux gardes ont étés gravement blessés et qu’il faut se souder derrière lui pour renforcer la sécurité sur la planète. Il ne restait maintenant plus qu’à mettre tout sa en forme.

Thron prit l’ascenseur et appuya sur le bouton du cinquième étage. Une musique douce sortait des haut-parleurs, mais dans la tête de l’Umbaran, c’était plutôt l’enfer. Son discourt était près. Il ne lui restait plus qu’à le diffuser sur toutes les chaînes possibles et imaginables, y compris les ondes radio.

Arrivé dans une des salles de conférences, Thron attendit un signal de la part de Van pour commencer. Ce dernier se colla à une vitre, et commença le décompte avec ses mains. 5……4……3……2……1 Thron se racla la gorge et commença :

« Je vous salue noble citoyen d’Anaxes. Ici Thron Anho. Je viens vous rapporter un incident que Benok Valse a créé en prison. Dans la prison Nord treize plus précisément. Depuis son incarcération, de nombreux prisonniers s’agitaient. Et ce qui devait arriver, arriva. Une émeute éclata. Benok en était le principal responsable. Deux gardes furent blessés, et Benok mourut. Je ne vous demande pas de plaindre les deux gardes ou Benok, mais simplement de constater l’animosité dont à fait preuve l’ancien gouverneur. C’est pour cela que je vous demande, non plutôt que je vous implore, de me soutenir et de m’aider à faire régner la sécurité au sein de notre planète… »

Le ton de Thron devenait de plus en plus solennel. Il croyait en ce qu’il disait, et désirait braiment que les citoyens le ressentent.

« Ainsi vous m’aiderez à construire un monde meilleur, plus sur, notre planète ne retombera pas dans la décadence et la violence. Acceptez la présence de la police et de l’armée dans vos rues, dans vos quartiers. Accordez-moi cette faveur, et nous tous, vivrons en sécurité. »

Thron était satisfait de ce qu’il avait dit. Il n’avait pas respecté ce qu’il avait rapidement marqué dans l’ascenseur, mais il ne s’en était pas trop mal sortit pour le premier discourt de sa propagande visant à ce que la population lui assure un pouvoir définitif. Il sortit de la salle de conférence et Van le rejoignit. Les deux hommes avaient un grand sourire. La machine étai maintenant lancé, et plus rien ne pouvait les arrêter.

Quand Thron retourna dans la salle principale, de nombreuses personnes se mirent à applaudir. Mais très vite le calme revint et le travail reprit. Thron sortit de la citadelle. Il se retrouva dans la grande cour, des centaines personnes marchaient. Maos tous ceux présents autour de Thron lui faisaient des signes d’admiration ou en guise de bonjour. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir que d’être enfin reconnu. Van lui demanda :

« Comment te sens-tu ? »

Et Thron en guise de réponse lui fit un grand sourire. Ils étaient maintenant au milieu de la place, immobile. Il y avait toujours autant de personne qui passait. Des étudiants des scientifiques, des policiers, toutes les classes sociales étaient réunit en ce lieu. L’Umbaran se tourna alors vers son conseillé et lui dit :

« La citadelle devient dès maintenant mon lieu de travail. C’est de ce somptueux bâtiment que je changerai la fasse de la planète, ce sera le centre de mon pouvoir. Désormais je suis libre de mes actes et je ferai plier tous les opposants. Anaxes deviendra la nouvelle coruscant… »

Les yeux de Thron brillaient, et ses visions du futur lui semblaient de plus en plus clair. Il n’était plus qu’à quelques pas de la domination totale. S’assurer d’avoir le pouvoir jusqu'à la fin de ses jours resterai certainement le plus grand défi qu’il aura à relever.


( un lancé de dé pour savoir si sa a marché ou pas?^^)

Alors qu’il y a quelques minutes, les gens criaient, et acclamaient Thron, maintenant tout était silence. Les civils avaient étés éloigner de l’Umbaran et de son compère humain. Le bataillon anti-émeute avait fait efficacement son travail, et Thron s’en félicitait. Mais le capitaine du bataillon avait mal choisit le moment. Le tuer était une grave erreur. Ce fut la première chose à laquelle pensa Thron. Le capitaine semblait âgé d’une trentaine d’année et faisait bien son mètre quatre-vingt. Ses hommes lui obéissaient au doigt et à l’œil sans ne jamais faire aucune objection quant à ses décisions.

Van était tout à fait calme, tout comme Thron. Chacun avait plusieurs pensées qui lui parcourait l’esprit. Thron utilisa la situation pour appuyer le message qu’il avait lancé, il y a peut. Il préparait son discourt. Son but, ramener le plus de citoyens possibles et, en même temps distribuer une partie de sa gloire au capitaine. Ce dernier se verra louanger par ses hommes et ses supérieurs et augmenterai certainement de grade. Thron prit la première fois la parole :

« Peuple d’Anaxes, n’aillez pas peur, rassemblez-vous autour de moi. La police ne vous fera rien. Je vais vous montrer un exemple de notre société… »

Les citoyens affluèrent autour du gouverneur. Certains avaient reconnu sa voix, d’autres ne venaient que parce qu’il y avait un semblant de rassemblement, et donc par pure curiosité. Thron se trouvait au milieu, et la police anti-émeute ne bougea pas. Certain policier reculèrent et le capitaine se rendit compte de son erreur. Thron repris la parole :

« Ecoutez, et voyez en ce jeune capitaine un homme qui accomplit un travail exemplaire. Je ne le blâme pas de son erreur car ce n’en est pas une, il a fait admirablement bien son travail. La sécurité dont la planète jouira ne pourra être mise en place que par des hommes comme lui. Ce jeune capitaine est un homme honorable, et je le remercie de son intervention. Sans lui, nous serions devenus des criminels, et grâce à son intervention, nous sommes restez dans la légalité. Félicitez le, louanger le, il le mérite. Maintenant dispersez-vous sinon les forces de police accompliront leur devoir. Retournez à vos occupations et faites vivre VOTRE planète. »

Thron s’approcha maintenant du capitaine. Sa robe blanche, qui était alors surmonté d’une cape de la même couleur bougeait au rythme du vent. Thron avait ainsi un air noble, bien que ce ne fusse le cas. Arrivé au niveau de l’oreille, le jeune policier qui était alors pétrifier n’osa réagir. Thron lui murmura doucement quelques mots.

« J’estime que vous n’avez pas fait d’erreur. Mais mon immunité diplomatique me protège contre ce genre de délits. Je vous tire mon chapeau, votre travail a été rapide et efficace, pas une seule bavure. J’espère que vos supérieurs seront vous récompensez. Si ce n’est pas le cas, venez-me voir dans mon bureau dans la citadelle. Il se trouve au trente-troisième étage, je serai vous récompensé. »

[/i]Thron s’éloigna lentement. Le temps qu’il est finit sa phrase, Van avait déjà sortit tous les papiers d’identités pour confirmer leur identité. Les yeux de Thron luisaient toujours. Ce jeune homme venait de l’aider sans s’en rendre compte et lui avait rendu un fier service. Van s’avança vers le policier qui n’avait toujours pas bougé. Il était comme paralysé. Après une tape amicale dans l ‘épaule, Van lui dit sur un ton fort gentil :[/i]

« Ne Vous en faites pas. Vous avez accomplit votre travail, maintenant retourner exercer votre pouvoir, nous ne vous en voulons pas. Au faites quel est votre nom ? »

Thron quant à lui regardait de nouveau la citadelle. Il manquait quelque chose sur cette place. Quelque chose symbolisant la puissance de son pouvoir : une statue. Une statue à son effigie. Cela semblait une bonne idée, mais il attendrait. La population ne lui avait pas encore donné un pouvoir à vie, et il était loin de l’avoir. Faisant signe à Van de venir, Thron commença à partir en direction des jardins. Il se retourna et fit signe au jeune capitaine de venir.

Les jardins étaient somptueux. Il y avait toutes les variétés de plantes qui existent dans l’univers, du moins c’est ce que se plaisait à dire le jardinier. L’herbe était d’un vert éclatant. Il n’y avait pas une seul mauvais herbe. Tout était propre, trop propre peut être. Thron se mit alors à ressentir un certain malaise. Il commença à se poser des questions sur le jeune capitaine et ses troupes. Et ci ces derniers étaient des gens voulant l’enlever ? L’umbaran réfléchit aux conséquences, puis il ordonna à Van de retourner à la citadelle et d’attendre son retour.

¤ Si je me faisais enlever, quelles conséquences cela aurait-il ? Pendant ma détention, Van aurait le pouvoir et me libèrera. Une fois de retour je pourrai utiliser cette action pour souder le peuple derrière mois et ainsi obtenir encore plus de pouvoir… cette une solution, mais je préfère l’éviter. Maintenant que je me suis engager dans les jardins autant continuer la marche…¤

Il se retourna rapidement vers Van et lui dit :

« Prépare les force d’intervention, on ne sait jamais… »

Thron fut sortit brusquement de ses rêves par le serviteur. Ce dernier en guise de merci se prit un grand soufflet. Le capitaine qui était alors à ses côtés partit pour laisser le gouverneur seul avec son conseillé. Thron se mit rapidement à faire les cent pas pour trouver une explication à la présence d’un émissaire impérial sur sa planète.

« Maudit soient les impériaux. Je les avais presque oubliés. Retournons sur nos pas, il ne faudrait pas le laisser attendre trop longtemps, surtout que je ne sais pas ce qu’il me veut. Dépêchons-nous. »

Thron était énervé. L’enfer régnait dans son cerveau. Il était désormais incapable de réfléchir. Les impériaux lui avaient toujours fait peur, et voilà qu’il devait lui aussi se mettre à faire des courbettes. Il avançait dans le jardin d’un pas rapide, ses gestes étaient brusques, il stressait. Et les chasseurs tie qui passaient au-dessus de sa tête ne faisaient qu’amplifier le stress déjà présent.

¤ Il y a de sa quelques minutes, le ciel était vide, et voilà qu’il grouille de ces maudits chasseurs. Je me demande ce qui va se passer, ce n’est pas dans les habitudes de l’empire de dépêcher des émissaires pour des futilités. Que me veulent-ils ? Qui pourrais-je sacrifier en cas de conflit ? Personne mis à part Anaxes toute entière, et sa je refuse.¤

Tout un tas de pensés circulaient librement dans l’esprit des deux compères. Van était dans le même état ci ce n’est pire que Thron. Ils sortirent enfin du jardin, et ils n’eurent aucun mal à repérer les impériaux. C’était simple, tous les habitants faisaient un détour pour les éviter. La planète avait beau être pro-impérial, l’empire n’en était pas moins craint en ces lieux. Thron s’approcha lentement de l’émissaire, comme s’il cherchait à se faire tout petit, presque inexistant.

¤ ressaisit toi Thron, tu es le gouverneur, agit donc en gouverneur, l’empire ne vient ici que pour prendre des nouvelles¤

Se dit l’Umbaran pour se rassurer. Sa confiance en lui revînt subitement quand il vit le jeune capitaine qui était partit plutôt. Ce dernier voulait sûrement voir comment allait ce dérouler la petite entrevue. Thron reprit son caractère habituel et s’approcha à grands pas de l’émissaire. Ce dernier, bien que plus jeune que le gouverneur, semblait plus fatiguer, las de ces voyages de planète en planète. Et ses hommes avaient plus une allure de touriste qu’autre chose. Thron, une fois arrivé dans le dos de l’émissaire lui dit :

« Joli bâtiment n’est ce pas ? C’est ici que nous formons les futur commandant de l’empire, c’est aussi sur cette planète que ces commandants reviennent pour leur retraite. Que venez vous faire ici ? Vous voulez savoir qui est aux commandes de la planète ? Je me nomme Thron Anho, gouverneur élus par le peuple pour aider le peuple. Voici à ma droite Van mon conseillé. Nous représentons tout deux le pouvoir ici, tout du moins en l’absence de l’empire ou de ses moff en tout cas. »

Le ton de Thron était à la fois sarcastique et arrogant, comme si une bête empiétait sur son territoire. Cette bête était l’empire, et il allait s’en débarrasser le plus vite possible. Entre temps, les soldats impériaux avaient fait un cercle autour des trois hommes pour assurer une pseudo sécurité, mais ils ne feraient pas le poids face aux unités anti-émeute et à leur jeune capitaine, qui lui, se tenait près d’un mur, près à intervenir si besoin est.