Katar débarqua sur Coruscant. Il posa son petit Z-95 pourri dans ce qui ressemblait à un parking. Autour de lui se dressaient des dizaines de tours. Katar était tout simplement émerveillé. Certes, il y avait également des centaines de tours sur Metellos, mais celles-ci étaient, en plus d’être grandes, magnifiques. Sur Metellos, la planète était tout aussi urbanisée qu’ici mais sur Coruscant les bâtiments étaient grandioses. Mais il n’était pas venu pour cela, son but premier était de rejoindre l’armée impériale en trouvant un centre de recrutement. Qu’ite à se retrouver simple soldat. Il était bien décidé à gravir les échelons quel que soit le prix à payer. Il harponna deux trois personnes en chemin pour se renseigner sur la direction à prendre. On lui conseilla de se rendre dans le centre-ville. Comme il s’en trouvait non loin, il décida d’y aller à pied. Tout en marchand, il repensa à l’acte qu’il avait accompli voici seulement quelques jours : quitter les hutts. Un sourire carnassier lui monta aux lèvres, il les avait bien roulés ces idiots. Il avait tout de même apprécié son boulot et était même devenu l’un des meilleurs hommes de mains. Mais la monotonie et train-train quotidien l’avaient persuadé de commencer une carrière militaire. Il arriva donc rapidement au centre-ville. Cela grouillait de monde mais Katar était habitué à de tels attroupements. Il se dirigea vers le plus grand des bâtiments sur lequel se trouvait le symbole impérial. Il arriva devant la porte où se une dizaine de soldats, et y entra. Il se retrouva dans un grand hall en somptueux marbre blanc. Il y avait divers ascenseur montant à l’étage, mais les inscriptions se faisaient à l’entrée, au centre de la pièce, là où se trouvait et un grand et beau bureau en bois. Derrière ce bureau était assis le recruteur. Katar s’avança vers lui et prit la parole :
- Bonjour, dit-il d’une voix assez monocorde. Je viens pour m’inscrire dans la glorieuse armée impériale. Pour servir l’Empereur (impératrice).
Tout cela allait sûrement se dérouler rapidement et il ne faudrait peut-être pas expliquer ses motivations. Après tout, il était un soldat comme les autres. Mais il ferait tout pour monter en grade, tout.