Ma nouvelle

Hey.
Notre prof de Français nous a imposé l'écriture d'une nouvelle.
Au début j'ai trouvé ça chiant, mais je me suis pris au jeu de l'écriture !

Donc, finalement je l'aime bien, et j'ai décidé de la partager avec vous (si vous avez du temps à perdre :p )

Tout les commentaires sont les bienvenues, aussi bien les mauvaises critiques que les bonnes ^^



« 23h et des poussières » dit Aaron en regardant très brièvement l'écran de son téléphone portable.
« Depuis combien d'temps j'suis là ? » Il se posait la question à lui-même, il n'y avait personne autour. Cependant, il laissa le silence prendre le dessus pendant quelques secondes, comme s'il attendait une réponse. Il soupira et s'assit sur la chaise en bois qu'il venait à peine de repérer.
Il se trouvait dans une pièce très étroite, et il ne savait absolument pas pourquoi il était là-dedans.
Cette pièce lui était parfaitement inconnue. Il se releva en sifflotant une chanson et en regardant tout autour de lui : il n'y avait rien, vraiment rien à part cette lampe de chevet défectueuse et une imposante commode, en face de lui.
« Alors, j'étais au bar de Coco, j'allais bientôt partir et après ? C'est pas vrai, j'perds la mémoire ou quoi ? » dit-il en se donnant un coup sur le crâne. Même en essayant de retrouver le maximum de détails, Aaron ne se souvenait plus comment il était arrivé ici.
« Moi j'dis que tout ça c'est de vot' faute ! » s'écria-t-il en jetant une de ses "cigarettes artisanales".
« Pourtant, j'me souviens pas en avoir fumé... » déclara-t-il tout en étant perplexe. « Je me souviens de rien... »
Comme il avait réussi à se convaincre qu'il ne trouverait pas la réponse ce soir, Aaron s'intéressa à la seule chose intéressante -à part la lampe de chevet- , c'est à dire la commode. La salle était suffisament petite pour permettre au meuble d'atteindre le plafond. Aaron passa sa main dessus et s'aperçu qu'elle était branlante : la faire tomber serait un jeu d'enfant. Ce qu'il remarqua immédiatement après, c'est qu'une lumière blanche émanait de derrière la commode. Sans attendre plus longtemps, il essaya de la pousser sur le côté. Il réussit sans problèmes à la faire tomber, et elle laissa place à un trou d'un mètre de diamètre environ, qui donnait sur une petite ruelle. Aaron n'en croyait pas ses yeux. C'est toute une ville qu'il venait de découvrir ! A vue d'oeil, ça ressemblait plutôt à un petit village...
Cette petite ruelle descendait vers des bâtiments plus importants. Il remarqua rapidement que les maisons n'étaient pas entières, certaines avaient les murs explosés, d'autres laissaient dépasser des restes de structures. Plutôt étrange, mais Aaron devina que cette ville avait été bombardée lors de la « Guerre des 7 jours » ,qui s'était terminée la semaine dernière. Elle avait démarré le 7 janvier 2059, et personne n'avait imaginé qu'elle ne durerait que 7 jours !
Si ce village avait été bombardé, alors il serait obligatoirement abandonné. Cependant, Aaron essaya tout de même de savoir si quelqu'un s'y trouvait. Il demanda deux fois « s'il y'avait quelqu'un » et n'obtint pas de réponse. La lumière qu'il avait vue depuis la pièce, venait en fait d'un lampadaire de secours, qui avait pour rôle de remplacer les « vrais » lampadaires en cas de panne. Ceux ci fonctionnaient avec une batterie d'une autonomie de douze heures. Il aperçut une dizaine de ces lampes jusqu'en bas de la ruelle. La pleine lune venait en aide aux lampadaires. Lune qu'il voyait à peine, car une espèce de voile transparent recouvrait le ciel. Aaron fut pris d'un frisson : il faisait froid, et il n'était pas rassuré. Il marcha jusqu'en en bas de la ruelle pour se réchauffer et pour explorer. C'est quand il passa près d'un magasin de farces et attrapes qu'il comprit soudainement qu'il s'agissait de son village natal, celui où il avait passé 10 ans ! Il n'en revint pas. Même s'il était particulièrement heureux de le retrouver après tant d'années, il fut en revanche attristé de le revoir dans cet état...
« Ca doit faire des années que je ne suis pas revenu ici... » dit-il. Par simple nostalgie, il décida de faire une petite promenade en visitant les lieux qu'il connaissait par coeur. Parfois, il dû contourner de petits obstacles, car des débris lui bloquaient le chemin. Durant ce temps, il en avait presque oublié son problème principal : pouquoi se retrouvait-il dans son village alors qu'auparavant il se trouvait à des kilomètres d'ici ? Aaron soupira et s'asseya sur un banc. Il passa ses mains dans son visage puis dans ses cheveux.
« C'est bien beau tout ça... Mais je compte pas rester ici plus longtemps... » Le but était désormais de quitter ce village. Il prit alos la route principale pour se diriger vers l'unique sortie du village.
Malheureusement, lorsqu'il s'approcha, il s'aperçu qu'un mur de béton haut de 5 mètres avait remplacé la sortie. Il était bloqué pour de bon. Il cria et donna un violent coup de pied dans une boite de conserve. Si le village avait été scellé, ce n'est pas pour rien. En général, ce genre de mur sert à contenir des menaces, mais quelles menaces ? Cette ville est détruite ! Il ne reste rien !
Aaron s'interrogeait et regarda en haut de la ruelle. Sa surprise fut grande quand il remarqua que la commode avait été remise en place...
Il n'y avait pas 36 solutions : quelqu'un d'autre que lui l'avait redressée. Alors, il n'était pas seul dans ce village. Mais qui pouvait être là, c'est une ogive nucléaire de type 3 qui avait dévasté le village, personne ne peut survivre à ça !! Aaron fut pris d'une panique intense. Il se retourna, et essaya de franchir le mur, ce qui était tout à fait impossible, car escalader cinq mètres sans point d'appui, c'était peine perdue. Il n'empêche qu'Aaron avait vraiment peur, et voulait absolument quitter cet endroit lugubre. Il cria de toutes ses forces, et donna un coup de pied au mur. Il ne ressentit pas la douleur du choc. Ce mur devait bien faire deux mètres d'épaisseur...
Aaron se ressaisit et se rassit sur son banc. Il essaya de s'imaginer le meilleur scénario possible : la personne qui avait remis la commode en place serait quelqu'un comme lui, quelqu'un qui ne sait pas pourquoi il est là. A eux deux, ils trouveraient une solution possible pour sortir d'ici. Mais il s'intéressa aussi au pire scénario, à savoir, quelqu'un qui lui veut du mal. « Qui ne tente rien n'a rien » pensa Aaron. Et c'était vrai, s'il n'essayait pas de retrouver cette personne, il ne pouvait en aucun cas savoir quel était le but de ce type. C'est après quelques minutes de réflexion intense qu'il décida de partir à la recherche de l'individu mystère. Lorsqu'il se releva, il fut pris d'un étourdissement. Aaron ne s'en était pas vraiment aperçu jusqu'à présent, mais il tombait de fatigue. Il se résigna à dormir dans ce village pas vraiment rassurant. Et dire qu'il y avait quelques années, quand Aaron était tout petit, c'était un village magnifique. De belles maisons colorées, la fontaine de la place principale avec ses jets d'eau grandioses, le parc de jeux public...Tout ceci avait disparu en l'espace de quelques minutes, tout : les bâtiments, les gens, les souvenirs...
Aaron décida d'aller passer le reste de la nuit dans sa maison, sa petite maison de campagne à lui. Celle où il avait grandi. Il n'eut pas de mal à la retrouver, car il était déjà passé devant durant sa promenade de tout à l'heure. Il n'avait même pas essayé d'y rentrer. Si la porte était fermée, il passerait par la fenêtre. La porte était effectivement fermée, et, comme prévu, il brisa la vitre de la fenêtre à gauche de la porte à l'aide d'un caillou ramassée auparavant. Une fois à l'intérieur, il essaya rapidement de trouver la lampe de secours qui devait obligatoirement se trouver dans chaques maisons depuis la loi de 2044. Il chercha à tâton, et se servit des murs pour se guider. Elle était dans la cuisine, sur le buffet. Même si la lumière que faisait la lune était suffisante pour s'y retrouver dehors, elle avait du mal à rentrer dans les habitations, et cette lampe de poche est tout juste indispensable pour pouvoir marcher dans la maison. Rapidement, il s'offrit une petite visite. Le salon avait été détruit, il y'avait un trou au plafond. La porte de la salle de bain été bloquée. Quel gâchis, un si jolie maison...Comme ses yeux se fermèrent tout seul, Aaron décida qu'il était temps d'aller se coucher. Il prit la direction de sa chambre et s'écroula sur son lit. Rien n'avait changé dans sa chambre depuis son départ, c'est à dire, depuis 11 ans...Aaron fondit en larme, car de revoir tout ceci dans cet état, c'était franchement insupportable. D'autant plus que ses parents avaient dû être tués lors du bombardement. Le sommeil rattrapa vite son chagrin, et Aaron parvint finalement à s'endormir...

Il se réveilla en sursaut après un mauvais cauchemar. Il regarda son portable : il était deux heure du matin. Il n'avait dormis que deux heures !! C'était vraiment pas suffisant. Mais alors qu'il s'apprêtait à rabbatre la couverture sur lui, il s'aperçu, avec horreur qu'il n'était plus seul dans le lit : à côté de lui était allongé un cadavre humain à la peau verte et aux cheveux bruns. Aaron cria de terreur et sauta hors du lit. Il tomba sur la tête, et, tout en étant par terre, il recula jusqu'a sentir le mur dans son dos. Son coeur battait rapidement, et d'énormes gouttes de sueurs perlaient à son frond. Il ne pleura pas cette fois-çi, mais ferma les yeux en essayant de chasser l'image du corps de sa tête. Comment ce cadavre avait-il pu arriver ici bon sang !! Il était tout seul dans ce lit quand il s'était couché. Soit quelqu'un s'amusait à lui faire peur, ou alors il hallucinait vraiment. Aaron se calma, et se releva. Il devait revoir ce cadavre de plus près. Il approcha la lampe de poche devant le visage du mort. Il était bel et bien là, il n'avait pas rêvé. En plus de la peau verte, il avait des yeux jaunes brillants. Oui, il avait les yeux ouverts, et la bouche aussi d'ailleurs. L'haleine du défunt était ignoble. Lorsque le cadavre, si on pouvait appeller ça un cadavre, souffla lentement par la bouche, Aaron sursauta et cria une nouvelle fois. C'en était trop, un "mort-vivant" dans son lit ? Pris de panique intense, il courrut vers la cuisine chercher un couteau de cuisine. Il fallait que le cauchemar s'arrête, il était bien décidé à planter son arme dans le corps du...mort ? Un mort qui respire ce n'est pas commun pourtant. Aaron était terrifié et ne put s'empêcher de pleurer tant il était affolé. Il retourna dans sa chambre en criant, et en brandissant son arme, il planta son couteau dans...le matelas. Le "mort-vivant" avait disparu. Tout du moins, il ne se trouvait plus dans cette chambre. Aaron s'assit sur son lit et se recroquevilla, toujours le couteau dans la main. Il savait très bien qu'il serait impossible de se rendormir, il y avait trop d'images effreyantes dans sa tête, et si par malheur il s'endormait, il ferait d'ignobles cauchemars. Aaron s'arrêta de trembler quelques minutes plus tard et reposa le couteau sur la table de chevet. Il se posait sans cesse des questions. Est-ce que c'était cette "chose" qui avait remit la commode en place tout à l'heure ? Comment se fait-il qu'il n'ai pas vu le mort-vivant durant cette promenade ? Et pourquoi il s'était installé près d'Aaron ?! Aaron ne croyait plus au "meilleur des scénario", il pensait vraiment que quelqu'un ou quelque chose était contre lui. En tout cas il ne sera pas rassuré tant qu'il ne trouvera pas le fusil de chasse de son père, qui devait se trouver dans la grange. Il y était, rangé avec des outils de bricolages et des cartouches. Aaron s'en empara rapidement. Le fait de porter cette arme sur lui le rassurait énormément. En même temps, cette chose dans son lit n'avait pas essayé de le tuer, alors pourquoi lui ferait-elle du mal ? Son but n'était pas de la tuer, mais d'abord la retrouver. Le fusil, c'est au cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu. Il commença donc à faire plusieurs fois le tour de la ville, trois tours pour être plus précis. Il ne trouva rien, et n'aperçut rien non plus. La chose se cacherait-elle dans les habitations ? Fouiller chacune d'entres elles prendraient trop de temps. Le jeune homme décida de s'installer sur la place centrale, et d'attendre. Il verrait obligatoirement la chose circuler. Aaron n'avait plus sommeil, il avait trop peur pour ressentir quoi que ce soit, mis à part ce désir intense de retrouver le "mort-vivant". Il tenait fermement le fusil, et son couteau de cuisine était attaché à sa ceinture. La pleine lune éclarait toujours autant la petite ville, et c'est tant mieux, car quelques lampadaires de secours commencaient à s'éteindre, la batterie était vide. Aaron sursauta lorsqu'il aperçut derrière la fontaine une silhouette s'agiter. Des cheveux bruns, les yeux jaunes et la peau verte, pas de doutes, c'est bien ce qu'il cherche. Il s'avança lentement vers lui, le canon du fusil pointé sur lui. La chose semblait avoir un peu de mal à marcher, et poussait des grognements et des espèces de soupirs. Il se mit alors à frapper violemment la fontaine. Aaron s'arrête et recula un peu. Ce qu'il n'avait pas remarqué, c'est qu'une autre personne se trouvait derrière la chose. C'était encore un "mort-vivant", une "chose", sauf qu'il était roux et plus gros que l'autre. Par contre, il y'avait toujours la peau verte et les yeux jaunes brillants. Une troisième chose encore, une femme cette fois-ci.
« Mais combien y sont... » se demanda Aaron. Il baissa son fusil, et essaya de les appeller.
« Hep ! S'il vous plait !! » Il fit de grands gestes en même temps, pour bien se faire remarquer. Mais les "morts-vivants" ne firent même pas attention à lui, et le premier de la bande continuait à taper sur la fontaine. Soudain, un espèce de trappe s'ouvrit au fond de la fontaine. Les trois choses s'y précipitèrent, pour finalement disparaître de la vue d'Aaron.
« Un passage secret ?  » Ca ressemblait à un passage secret oui, mais jamais Aaron n'a eu connaissance de cette trappe durant son enfance. Il sursauta quand il vit la tête de la femme sortir de la trappe, et le fixer. Ses yeux jaunes contemplaient Aaron, complètement immobile. A moins que...a moins qu'elle regarde autre chose. Aaron se retourna en pointant son fusil devant lui. Il n'y avait rien. Quelques instants, il avait cru que la femme fixait un des siens. Aaron se retourna de nouveau en direction de la fontaine. Comme il s'y attendait, la tête de la femme avait disparut.
Ou est-ce que cette trappe pouvait elle bien mener ? Il y'avait qu'une seule façon de le savoir, et Aaron en était parfaitement conscient. Il fit une grimâce, et se rapprocha de la fontaine. La trappe était toujours ouverte, et on pouvait voir des marches qui menaient vers le fond. Aaron ne pouvait voir le fond, néanmoins, il aperçut une lumière lointaine de couleur verte. Il alluma sa lampe de poche et décida enfin de s'engouffrer dans le passage.
Durant la descente, il se posait des tas de questions, et se demandait même si ce n'était pas une erreur de s'être engagé la dedans. De toute façon, il ne pouvait plus faire marche arrière, car la trappe s'était refermée toute seule après qu'Aaron soit descendu. Plutôt bizarre, mais il n'y prêta pas plus attention, il commençait à être habitué aux choses bizarres maintenant...
Lorsqu'il arriva enfin en bas, il découvrit une énorme caverne, éclairée d'une lumière verte éblouissante. La lampe de poche était inutile tellement la lumière verte était forte. Dans un premier temps, Aaron essaya de chercher d'où elle venait, mais il n'y parvint pas. Il avança lentement, en regardant tout autour de lui.
« Mais qu'est ce que j'fous là... » Déclara-t-il à voix haute. Un cri très aigu lui répondit. Un cri si aigu qu'il aurait pu briser du verre. Aaron lâcha son fusil et se boucha les oreilles, tout en faisant une grimace. Au bout de dix secondes, plus un bruit. Aaron avait horriblement mal à la tête maintenant. Il ramassa son fusil et continua son chemin. A vue d'oeil il n'y avait qu'un chemin possible, qui menait à un pont en bois pas vraiment solide. Aaron le traversa lentement, mais sûrement. De l'autre côté se trouvait le mort-vivant qu'il avait eu dans son lit. Aaron sursauta une nouvelle fois et pointa son fusil sur lui. « Je n'hésiterai pas à tirer !  » Et c'est alors que la chose ouvrit sa bouche pour pousser le même cri que tout à l'heure, sauf que cette fois, c'était pire, car il se trouvait à quelques mètres seulement d'Aaron. Il lâcha encore son fusil pour se protéger les oreilles. Comme la première fois, la chose arrêta de crier au bout de dix secondes. Aaron crût devenir sourd.
La chose le fixait de ses yeux jaunes et lui fit un sourire. Après celà, elle se tourna et avança dans l'obscurité. Aaron ne savait pas trop comment intérpreter ceci : est-ce que la chose l'invitait à la suivre, ou bien au contraire c'était un avertissement pour qu'il parte d'ici ? Il opta pour la première solution. La chose l'emmena dans un endroit très vaste, où des milliers de "morts-vivants" étaient regroupés autour d'un objet dont Aaron ne put identifier. Il ne savait pas trop s'il était en train de rêver, ou s'il y avait bel et bien un monde souterrains. Ca paraissait complétement absurde, jamais personne ne le croira quand il sortira d'ici. S'il sort d'ici bien sûr, car la seule issue connue s'était refermée derrière lui. Chacun des morts-vivants regardaient l'objet en silence, il n'y avait absolument aucun bruit à part les pas de la chose et d'Aaron. La chose alla rejoindre les autres, et Aaron la perdit de vue. Comme eux, il restait silencieux. Il les regardaient tous, il y avaient des enfants, des femmes. Tous à la peau verte et aux yeux jaunes. Au fur et à mesure qu'il les observaient, il crût en reconnaitre certains, ça lui parut stupide, mais il avait vraiment l'impression que le vieil homme aux cheveux gris et au beret beige était son voisin quand il habitait encore ici.
Son regard se porta une vieille femme, qui l'avait l'impression de connaître aussi.
« Ma...Maman ?. » La vieille femme fixa Aaron. C'était incroyable, mais cette vieille femme verte aux dents pointues, c'était sa mère. Il ne put s'empêcher de pleurer et de courir la rejoindre. D'accord, elle était verte, mais c'était quand même sa mère ! Il s'approcha d'elle, et s'apprêtait à lui faire un câlin. Elle continuait de le regarder, puis, toujours en poussant ce cri suraigu, elle se jetta sur lui en lui mordant l'épaule. Aaron voulut crier, mais il n'eut pas le temps, il s'écroula au sol et perdit totalement connaissance...

[...]

Lorsque Aaron se réveilla, il se trouvait dans une pièce très étroite, et il ne savait absolument pas pourquoi il était là-dedans. Il y avait une vieille lampe de chevet et une grosse commode. Il avait affreusement mal à la tête, il mit sa tête entre ses mains. Il s'aperçut que sa peau était entièrement verte, et qu'il avait du mal à respirer correctement. Son corps devenait de plus en plus, et il eut du mal à sortir son téléphone portable de sa poche gauche. Il y parvint tout de même, et porta son téléphone devant ses yeux devenus jaunes. Il était 23 heures et des poussières.


(Sorry, ça passait pas en une fois )

Jdois avouer que c'est vraiment pas mal du tout. Un style d'écriture agréable à lire, et l'histoire en elle même a une ambiance qui correspond bien aux nouvelles...cette attente inssuportable du dénouement et finalement la chute.
Franchement du beau boulot.

Je l'ai pas lu entièrement, mais ça ne tardera pas. Je n'ai qu'une chose à dire : j'adore. Du bon travail, tu me diras quelle note tu as écopé
J'aime beaucoup le "23 h et des poussières" qui revient à la fin. Ça marque bien le final, chapeau !

Ma note...Vous allez rire, j'ai eu 6/20...

Ma prof a dit que c'était du hors sujet, à savoir : "Décadence et Renaissance"... Moi j'pensais que c'était correct mais bon.

Quoi qu'il en soit, merci pour vos commentaires, je ne les prends pas à la légère, ça fait vraiment plaisir.

Et pour finir, au cas ou ça vous intéresse, je suis en train d'écrire la suite. J'pense faire une trilogie en fait. Le deuxième épisode en cours d'écriture parle des origines de la catastrophe, on en apprend plus sur la guerre, etc...
Le troisième épisode nous explique un peu plus ce que sont ces zombies :p

Y'as pas à dire, ça déboite, sympa à lire et en plus on peut pas décrocher avant la fin, c'est vraiment une bonne nouvelle, bravo !

Edit: 6/20 ? Bah dit donc... remarque, je ne trouve pas qu'il y ai de "décadence", ça empire pas vraiment en fait. Par contre, la "renaissance" on le voit clairement avec le retour à la "vie" d'Aaron. Mais t'inquiète pas, c'est 'achement bien quand même ! ^^

Ta prof est jalouse, la charogne ><
Continue comme ça, j'ai hâte =D

Tiens c'est bizarre, ma prof. de français me donne les mêmes notes, elles doivent être membres d’une coalition dont le but premier est la répression du génie créateur

La culture française fonctionne d'une manière curieuse. D'aveu de profs, ils ont tendance à sous noter et à "casser" les élèves un maximum. Avant on voyait ça qu'en prépas, le syndrome du "Vous êtes tous des mauvais, faut bosser dur", mais ça a tendance à gagner le Lycée également...

Vive la France mes amis, vive la France...