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 Comtesse Anhaka

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Comtesse Anhaka

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MessageSujet: Comtesse Anhaka   Comtesse Anhaka Icon_minitimeDim 7 Oct - 0:32

Nom: Inconnu
Prénom: Inconnu
Pseudonyme: Comtesse Anhaka
Age: on lui donne à peu près 33 ans.
Race : Umbaran.

Profession : multiples, politicienne, elle semble gérer une petite organisation, l’on dit aussi qu’elle est adepte de la Force.

Physique: Elle a bien changée, l’amnésique sans rien, pas même un seul souvenir de ce qu’elle était. Bien sûr, elle a toutes les caractéristiques d’une Umbaran : cheveux blancs, yeux bleus vitreux, teint pâle, presque cadavérique. Mais chaque matin, des coiffeurs tressent, bouclent, et attachent sa longue chevelure blanche. Après quoi, un maquilleur peint ses paupières d’un ton rose, virant sur le rouge. On lui dessine ses sourcils, on dissimule ses cicatrices et on allonge ses cils. Pour finir, ses lèvres sont peintes d’un rouge sang. Certaines rumeurs prétendent qu’il s’agit réellement d’un produit fait à partir du sang de prisonniers. La femme n’a ni démentie, sans pour autant approuver ces rumeurs.
Après quoi, on habille la femme à partir de vêtements venant d’Umbara, ou bien de Naboo. De longues robes, richement tissées et brodées, et assez amples pour y dissimuler un ou deux sabres lasers…

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Anhaka en sénatrice.

Il arrive que la sénatrice face des visites incognito. Dans ces cas là, à bas la coiffure, à bas le maquillage, à bas les robes: ceux qui l’ont connu avant son entrée en politique semblent retrouver la Hell des premiers jours. D’ailleurs elle reprend ce pseudonyme. Cependant, seuls les gens de confiance connaissent sa véritable identité dans ces cas là, c'est-à-dire… peu de monde.

Comtesse Anhaka Anhaincognitoob6
Anhaka incognito.


Psychologique:
La femme aux multiples masques. Tel est le surnom donné à la comtesse. Surnom qui révèle parfaitement bien deux parties de son état d’esprit : son côté mystérieux, et les multiples facettes de sa psychologie.
Le premier masque, celui de la politicienne, est celui de l’Umbaran calculatrice manipulatrice. C’est celui qu’elle arbore lors des grandes affaires politiques. Elle joue avec les mots comme le marionnettiste joue avec les fils de son pantin. La politique est son terrain de jeu. Il faut savoir que les Umbaran sont capables de lire les intentions des autres, et peuvent parfois les influencer. Ce sont des êtres assez secrets, et manipulateurs. Beaucoup d’entre eux ont un humour assez noir, et sont irrésistiblement attirés par le pouvoir et l’influence, ce dont ils peuvent se permettre lorsque l’on voit leurs capacités. Maîtres dans l’art de donner des informations erronées, ces créatures n'ont presque jamais révélé leurs vraies pensées ou intentions. Et il est impossible de deviner ce qu’ils pensent. Telle est la race d’Anhaka, telle est la femme. On ne se demande plus pour quelle raison elle est entrée en politique…
A partir de là, il est extrêmement compliqué de savoir si les autres masques reflètent réellement sa personnalité, ou si tout est calculé, à moins qu’elle ne vous révèle elle-même la clé du mystère…
Deuxième masque : Narcisse. Anhaka se tient en haute estime, elle qui a réussit alors qu’elle ne partait de rien. Simple provocation ou réalité?
Troisième masque: la banquière. En effet, elle semble avoir des goûts de luxe, et est très proche de son argent. Elle n’est pas à Muunilinst pour rien. Il paraîtrait que cela la poussée à aider un homme à monter une organisation criminelle. On dit qu’Anhaka a beaucoup d’amis… des amis qu’il ne faut pas irriter…
Quatrième masque: la mère. A 35 ans, elle n’a toujours pas d’enfants. Peut être que cela lui manque terriblement. L’un de ses rêves secrets serait-il d’éduquer quelqu’un dont elle serait fière plus tard? Toujours est-il que lorsqu’elle rencontre une personne plutôt jeune qui en veut et lui jure fidélité, elle la prend sous son aile.
Cinquième masque : l’Aventurière. Parfois, elle aime à se rappeler des premiers jours de sa vie, celle dont elle se souvient. Elle se souvient se battre contre ces Blood Ranes, et il arrive d’être nostalgique de ce temps où elle ne dépendait de personne, de ce temps où elle n’avait aucune image à entretenir. Parfois, elle reprend les armes, accompagnée cependant d’un ou deux gros bras.
Sixième masque: l’Adepte de la Force. Alors que Miruki lui proposa de redevenir sith, la comtesse refusa, se retrouvant mieux en tant que Jedi grise. A savoir : personne ne sait qu’elle est capable d’user de la Force mis à part Miruki, Torn-Krell, Callisto Ikonoka (pour le moment). C’est quelque chose qu’elle dissimule, et il est interdit de divulguer l’information. Question de stratégie.
Septième masque: l’écorchée vive. Anhaka n’a toujours pas retrouvé tous ses souvenirs, et elle en souffre. Elle a seulement découvert que l’ancienne dame sombre avait été chère à son cœur, mais les deux femmes ne purent jamais se revoir. Anhaka souffre, mais Anhaka dissimule tout. Comme sa race l’a toujours fait.

AUTRE : les Umbarans ont une vision ultraviolette.

IMPORTANT : ce qui est dit sur les Umbarans n’est pas inventés. Merci d’en tenir compte dans vos rps (pour les potentiels pas contents, z’aviez cas prendre cette race Wink )
Source : http://starwars.wikia.com/wiki/Umbaran
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MessageSujet: Re: Comtesse Anhaka   Comtesse Anhaka Icon_minitimeDim 7 Oct - 0:34

Histoire:

L'ANGE, LE DEMON ET LA PROMESSE (histoire avant le jeu)



Bien que Naila fût fille unique, elle avait une grande famille. Les Ravenarth sont nombreux, plus qu’on ne pourrait le penser. Ainsi Naila n’avait pas mal de cousin et de cousines. Elle les aimait tous, mais elle avait des liens plus forts avec l’une d’elles, Kisia.
Kisia…Qui aurait pu donc croire que Naila et elle s’aimeraient autant ? Plus que de simples cousines, elles étaient complémentaires. Il paraît que les contraires s’attirent, et dans ce cas là ce n’est pas tout à fait faux. Ceux qui étaient excessifs disaient que l’une était la bonté et l’autre le contraire. Comme si l’on avait séparé l’âme de quelqu’un et mis la partie « bonne » et la partie « mauvaise » dans deux corps différents. Evidemment ce n’est pas vrai. Chacune à ses qualités et chacune à ses défauts. Mais il est vrai que Naila était celle que l’on pouvait exhiber partout, celle qui était douée et qui ferait certainement une très bonne carrière. De plus elle était si agréable, si serviable et si gentille. Par contre, Kisia était la dernière personne à amener dans les soirées mondaines et à présenter à des gens de hauts rangs sans risquer que cette dernière ne fasse des remarques désobligeantes voire sarcastiques. C’était celle qui n’hésiterais pas à dire à Madame qu’elle est mal habillée, à Monsieur qu’il est ridicule, à dire tout haut ce que les autres pensaient tout bas et qui se taisaient pour ne pas vexer. Quelque part, on la qualifiait injustement de bête noire, parce qu’elle était un peu trop directe. Et les parents de Kisia enviaient ceux de Naila. Ils auraient tout donné pour que leur fille soit aussi sage, aussi gentille, pas du tout bagarreuse, pour qu’elle rêve aussi d’embrasser une carrière dans la politique, pour qu’elle soit la copie conforme de sa cousine ! Ainsi, les parents de Kisia, diplomates et très mondains, faisaient tout leur possible pour voyager, et faire garder leur fille par des gouvernantes qui allaient en baver, ou encore mieux : l’envoyer en séjour chez sa cousine Naila. Peut être qu’à son contacte elle changerait ?

C’est ainsi que les deux cousines passèrent énormément de temps, Naila réussissant à apprivoiser Kisia. Pour autant celle-ci ne changera pas. Quand elles étaient toutes petites elles faisaient des jeux, l’une faisait celle qui se faisait enlever et l’autre qui faisait celle qui… « massacrerait tous ses ravisseurs ». Elles s’amusaient plutôt bien d’ailleurs. Au début de leur adolescence, elles commencèrent à se forger des idées. Parallèlement c’était la période où le père de Naila mourrait, la jeune fille se retrouvant étouffée par sa mère, et pour Kisia…rien ne changeait au niveau de ses parents, elle avait juste de plus en plus de rancœur à leur égard. C’est aussi la période où chacune se forgeait ses idées. Ce qui dans un premier temps engendra pas mal de disputes. Ainsi Naila parlait qu’elle désirait un monde où le racisme serait prohibé, où chaque personne serait égale à son voisin. Kisia se moquait d’elle disant qu’elle ferait mieux d’être poète. Puis avec le temps, elles apprirent à respecter les points de vue de chacune, bien que différent. Naila trouvait que Kisia avait les idées trop arrêtées, qu’à cause de sa rancœur elle s’était mise des œillères toute seule, que diriger d’une main de fer ne pouvait rien amener de bon, à part la révolte. Kisia lui répondait alors que les dictatures avaient en effet finies par s’écrouler, mais que les démocraties avaient subies le même sort, que de toute façon l’Histoire n’était qu’un éternel changement de ses régimes. Un coup l’un, un coup l’autre, point final. Cependant, laisser libre choix aux gens, c’était ne pas avancer, ils ne se mettraient jamais d’accord. Alors il fallait qu’une seule et unique personne décide, pour tout le monde, qu’il n’y aurait que comme cela que les choses avanceraient. Cette fois là, c’était au tour de Naila de la rallier, elle lui disait qu’elle n’avait qu’à l’être, cette personne qui dirigerait tout le monde. Kisia lui répliquait que la politique n’était pas faite pour elle.

Et puis, les deux complémentarités se firent une promesse : dés que l’une d’elle aurait l’occasion, elle prouverait à l’autre que sa vision des choses était la plus juste, et que si elle échouait, ce serait à l’autre de prouver à son tour qu’elle avait raison. Et pour saisir l’occasion, ce fut Naila la plus rapide. Un jour, celle-ci partit sans prévenir, laissant simplement un message comme quoi elle partait pour Coruscant. °°L’ange a donc pris son envol°° avait penser Kisia à ce moment là. Ainsi elle attendrait de voir comment sa cousine se débrouillerait. Et elle fut surprise. Quelques semaines plus tard, Naila était sénatrice. De Coruscant qui plus est. Alors Kisia s’intéressa depuis Naboo, la planète natale des Ravenarth, à la carrière de sa cousine. Quelques mois plus tard, celle-ci était Chancelière. Elle avait séduit par ses idées d’utopiste, et le pire selon Kisia était qu’elle ne mentait même pas. Elle était appréciée, tout avait l’air de bien se passer, et Kisia se demandait si elle n’avait pas raison. Puis l’annonce de son enlèvement lors de la fête du Wampa accrocha de nouveau Kisia à ses idées. Sa cousine aurait pu réellement perdre la vie, dans de tristes circonstances. Mais Naila revint, inchangée. Et Kisia s’inquiétait de plus en plus pour elle, des évènements de ce genre finiraient par se reproduire. D’autres sénateurs se démarquèrent des autres. Kisia était persuadée que parmi eux, un, voire plusieurs, essaierait de nuire à Naila. Et tout s’enchaîna vite, trop vite. L’Empire attaqua Coruscant, Kisia se douta que Naila allait fuir, pour revenir vers elle. Seulement elle ne s’attendait pas à apprendre d’ici peu de temps que Naila ne reviendrait pas, qu’elle reviendrait nulle part…

DE L'APPRENTIE AU MAITRE: LA QUETE



Kisia eut une opportunité de partir de chez elle à 19 ans. Et c'est ce qu'elle fit. Aucun au revoir, aucun message, sa famille n'aurait dorénavant plus aucune nouvelles d'elle. Alors que fit-elle? Elle parti sur Korriban, persuadée que la Force coulait en elle. Si elle ne choisit pas la voie des jedis, c'est tout simplement car elle n'aime pas leur philosophie, leur éthique. On ne peut pas dire qu'elle soit corps et âme pro éthique sith, mais celle-ci ressemble déjà plus à la sienne, la seule qu'elle respecte. Le début de son apprentissage se fit sur Waylland. Le fait de dire son nom suscitera bien des railleries et des moqueries, tout le monde connaissant la chancelière Ravenarth. Dans un premier temps, ce sera Dark Morakann qui s'occupera de son entraînement, elle lui apprendra les bases aux sabres, mais Kisia aura surtout retenu de cet entraînement les railleries et paroles faites pour blesser du maître sith. Cependant elle s'en sortit plutôt bien. Mais ce genre d'entraînement ne lui convenait pas, alors elle trouva une raison de quitter Wayland, peut avant la destruction de la base, justement.
Elle retourna au point de départ, là où tout avait commencé, sur Korriban. C'est au cours d'un voyage, qu'elle eu une vision de sa cousine si chère à son cœur étendue morte aux côté d'un jedi. Arrivée sur la planète, elle laissa sa tristesse aller bon où lui semblait, son chagrin n'ayant aucune limite. Aujourd'hui encore, elle a parfois du mal à se remettre de la perte de sa moitié, qui a occasionné un vide en elle. Alors que son chagrin était à son point le plus haut, un guerrier sith vint à sa rencontre. Le destin à parfois un humour bien sordide, Kisia s'en le savoir se retrouvait face à celui qui avait causé sa peine; Qval Djema, jeune propriétaire de l'Ajunta Pall. Le destin est bien ironique, c'est lui qui entreprit de l'entrainer, de lui apprendre ce qu'était la vrai Force, physique et mentale. Autant vous dire que l'entraînement fut costaud, surtout la dernière épreuve, lors de laquelle Kisia eu la vision du jedi torturant sa cousine. Il faut savoir qu'aujourd'hui encore, Kisia ne sait rien de la vérité, ayant mis tout cela de côté. Alors qu'il n'avait pas encore le statu de maître, Qval Djema avait en réalité été le seul à faire subir un entraînement à la jeune apprentie digne de ce nom. Il faut le dire, Kisia ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui s'il n'avait pas été là. Mais le destin n'avait pas l'air d'être rassasié: voilà que peu avant de la quitter, les deux êtres échangent leurs sangs. Les voilà donc frères de sang. En effet durant l'entraînement, une sorte d'estime réciproque était née entre eux deux. Autre chose que Kisia doit beaucoup à Qval. Avant de partir, celui ci lui dit d'aller jeté un coup d'oeil dans la vallée des siths. Et c'est ce qu'elle fit. Elle vit alors les tombes des grands seigneurs siths, et entra dans la seule qui n'avait pas été violée: celle de Chivak Layn. A première vue, rien de spécial dans ce tombeau, aucun artefact. Alors qu'elle était dépitée, Kisia finit par voir un livre, et lut sur l'une des pages un écrit du seigneur du tombeau:

"Je suis convaincu que la Vallée Jedi existe bel et bien, certes les archives de ces satanés Jedi affirment le contraire mais je suis sûr que c'est pour garder cet immense secret. J'ai voué toute ma vie pour trouver cet endroit mais le surmenage a aggravé ma santé déjà fragile et mon voyage sur Korriban sera le dernier j'en ai peur.

Je ne comprends pas pourquoi cette piste n'était pas la bonne, je devais trouver sur Naboo la statue de Gallia quelque part dans la contrée des lacs mais aucun autochtone n'a voulu me renseigner. Je suis pourtant sûr qu'ils étaient au courant. Mais il faut bien dire que le côté obscur présente mal, on dirait qu'ils détestent tout ce qui porte un sabre laser, je n'ai même pas pu savoir pourquoi.

Quoi qu'il en soit après six mois de recherches intensives sur Naboo, ma santé s'est passablement aggravée et j'ai dû rentrer sur Korriban de toute urgence, je ne passerai pas le prochain hiver. J'espère que quelqu'un cherchera après moi cette Vallée si jamais elle existe. Gloire aux Sith.

Tout cela intrigua bigrement la jeune Kisia. Se retrouvant dans une impasse, ne sachant que faire à présent, elle se mit en route pour Naboo. La statue de Gallia en question s'avérait être celle de Lomus Gallia, fondatrice de la lignée Gallia, puissante sith qui finira cependant tuée par un jedi, du nom de Lee Starkiller.
Malgré les mises en gardes de Gallia (par l'intermédiaire d'un droïde), Kisia décide de continuer la quête, qui l'emmenera jusqu'à Hoth, puis à Malastare. Contrairement à Hoth et Naboo, la quête de cette planète sera beaucoup plus difficile, Kisia frôlant de justesse la mort à cause d'une flèche empoisonnée. Le gardien de la statue de Gallia lui proposera un antidote et en échange elle devrait quitter le lieu sur le champ. Mais Kisia, ne voulant pas renoncer, refusa donc. Le gardien lui donnera finalement l'antidote, ne voulant pas combattre contre quelqu'un d'a moitié mort. Grave erreur, Kisia le tuera sans scrupules, mais une autre difficulté l'attendait: pour activer le droide elle devait refouler son côté obscur, afin de faire croire qu'elle était Jedi. Aprés des heures intensives, elle réussit pour la première fois à dissimuler ses pouvoirs obscurs. Trouvant cette technique admirable, elle se décidera à continuer à s'entraîner dans le futur afin de pouvoir exceller dans cet art. Et après Malastare, Tatooine. Cette fois ci, il faut traverser les plaines de sables. Si Kisia n'avait pas été capable de sentir la Force, elle n'aurait probablement jamais pu retrouver son chemin dans un désert pareil. HK et elle traversèrent un camp Tuskens, où Kisia mit encore une fois sa vie en péril, puis, ils arrivèrent dans une grotte où Kisia dut se battre contre un gardien qui utilisait la Force. Et elle le vaincu. Tatooine était la dernière étape, elle allait connaître ce trésor! Avant toute choses, par le biais d'un ordinateur, Kisia eut en elle tous les souvenirs de la vie de Lomus Gallia, sa vie, ses pensées ses impressions. Cela la fit grandir en sagesse, Gallia étant une puissante Sith mais elle vit aussi les faiblesses de cette puissante sith qui avaient finit par la détruire. Elle gagna aussi en puissance maléfique et physique, ce qui la fit devenir Maître Sith. A partir de ce moment là, Kisia Ravenarth devint Darth Tiyana, en référence à une de ses tantes, qu'elle avait connu toute petite. Tiyana Ravenarth était une femme qui avait toujours été rejetée par les autres Ravenarth, car elle n'était pas comme les autres, enfin elle ne suivait pas le même chemin. Et malgré tout ça, elle avait été une femme forte, fière et indépendante, suivant à jamais ses convictions. Elle agira dans l'ombre, mais aidant bien des situations, malheureusement peu de gens reconnaîtront qu'elle était une pièce maîtresse, indispensable. C'etait pour Kisia, une sorte de modèle à suivre, et d'où le choix de Tiyana, espérant qu'elle ferait honneur à ce nom.
Mais ce n'était pas finit. Tiyana fut téléporté sur Dagobah, et elle le trouva ce fameux trésor, cet artefact bien gardé, qui dégageait tant de puissance qu'il fallait à tout prix qu'aucun sith ne le prenne. Et oui, cela signifie que Tiyana dut se battre de nouveau contre un gardien. Mais celui ci fut différent des autres, beaucoup plus puissant, il écouta également ce pourquoi Tiyana était là, et la sith le vit mourir avec regret La quête qui avait durée 3 ans venait de s'achever. Aprés quoi, elle rejoignit Qval sur Recopia, devenu Seigneur Sombre des Siths. Elle vit aussi sa fille O Ren, un parfait produit issue de la technologie de Kamino: une gamine formatée, une véritable machine à tuer. Bhaal aimait-il vraiment O Ren pour qu'il ait pu faire cela de sa fille? Qu'importe, après cela, Tiyana resta sur Recopia, puis partie, durant deux ans. Et Qu'a-t-elle fait durant ce temps là?
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MessageSujet: Re: Comtesse Anhaka   Comtesse Anhaka Icon_minitimeDim 7 Oct - 0:35

LES SITHS RENAITRONT DE LEURS CENDRES


Pendant les deux ans durant lesquels le monde était en émoi du fait que Revan Starkiller soit envahie par le fléau de son propre côté obscur, Tiyana elle, était bien décidée à faire renaître les siths de leurs cendres, puisque personne ne semblait être motivé à le faire à part elle. Ce fut la période durant laquelle il y avait trois siths, chacun agissant indépendamment des autres. Bhaal œuvrait quelque part, Orochi (O-Ren Liath) était au côté du Fléau, et Tiyana disparut de la circulation. En fait, elle avait passé deux ans à recruter deux padawans déchues, et à les corrompre définitivement avant de leur enseigner les nouvelles doctrines du côté obscur, à savoir, qu'au lieu d'une chaleur explosive, il faudrait privilégier la froideur, calme mais pas moins de cruauté. Car Tiyana n'avait pas envie de reproduire les mêmes erreurs que par le passé.

Un jour, lors d’une méditation, elle vit l’image de Jaëlle Starkiller, ancienne sith connue sous le nom de Darth Aranel. Heureuse en amour, mère d’une enfant, Jedi, Tiyana vit cependant qu’il restait une part d’ombre en elle, une part toujours attirée par le côté obscur. Elle finit par réussir à la contacter, et lui donna rendez-vous sur Wayland… Là où pour elle, tout avait commencé. Toute une nuit s’écoula. Une nuit durant laquelle, Jaëlle tenta de résister, perdant du terrain progressivement. Tiyana, était le prédateur, et elle savait comme finir sa proie. Finalement, à force de manipulations, Darth Aranel revint parmi les siths.

ELLE…


Le courant passa très bien entre les deux femmes. Et bien plus que Tiyana ne s’y serait attendue. Des sentiments rejaillirent en elle, sentiments qu’elle croyait perdus à tout jamais… Mais un sith pouvait-il aimer ? L’ordre ne l’interdisait pas, mais comment cela pouvait-il être possible? Comment une femme au cœur si sombre pouvait-elle aimer ? C’était tellement… insensé… et pourtant, elle ne pouvait chasser son image de son esprit…
La séparation fut douloureuse, car arriva un moment où leurs chemins se séparèrent. Tiyana devait se rendre sur Mygeeto pour faire passer la planète aux mains des siths, Aranel elle, devait se rendre sur Tatooine, chercher une apprentie.
Si Tiyana avait pu pleurer, elle l’aurait fait. Mais, durant sa jeunesse, elle avait versé beaucoup trop de larmes. Cependant, son cœur n’en n’était pas moins déchiré. En effet, elle était persuadée que Aranel ne pouvait l’aimer, elle se pensait trop triste trop sombre pour rendre quelqu’un heureux. Les trois mois à Mygeeto furent un enfer. 3 mois à rester enfermer dans un souterrain, tout en combattant des bêtes inconnues. Trois mois sans elle, sans aucunes de ses nouvelles. Mais finalement, au milieu de cet obscur tunnel, finit par jaillir une lumière… dégagée par Aranel… Elles finirent la mission ensemble.
Comme cadeau à sa bien aimée, elle lui offrit un appartement luxueux, l’appartement des dirigeants de Mygeeto. Là elles s’avouèrent respectivement leur flamme, pleurèrent ensemble, scellèrent leur amour lors d’une nuit… Une nuit qui fut rapidement finie, Tiyana devant partir plus tôt que prévu. Elle laissa un mot à sa bien aimée, ne se doutant pas qu’elles ne se reverraient plus jamais. Le bonheur est éphémère chez les siths.
Elle retourna sur Recopia. Le fantôme de Bhaal apparut alors. Une longue et houleuse discussion démarra entre eux. Tiyana était furieuse… Il avait tué sa cousine et l’avait roulée dans la farine! Et pourtant… Et pourtant, Tiyana pardonna. La Dame Sombre, permettait à un sith de partir en paix. Car Tiyana estimait qu’elle était parvenue à retrouver le bonheur. Elle avait Aranel, et devait oublier les fantômes de son passé.

LA MORT DE TIYANA


Se reconcentrer sur le présent. Et puis voilà qu’elle se rend compte. Revan Starkiller, celui qui avait tant fait souffrir son amour. Starkiller était sur Korriban. Starkiller… Ce nom sonnait bien avec vengeance. Venger Aranel, laver son honneur. Tels furent les mots qu’elle lui adressa par la Force. Elle en finirait avec ce jedi. Ce serait la preuve de son amour.

Rencontre sur un pont, suspendu au bord d’un ravin. Tiyana est ironique, et cassante. Elle lui dit toute la vérité, sur les siths, sur les jedis… SA vérité. Revan, l’incorruptible Revan, ne trouva cette fois là, rien à répondre. Cependant, buté, ne voulant rien admettre, ne voulant pas que l’on marche sur les plates bandes qu’il pense acquises, et certainement par fierté, il ne voudra rien comprendre. Sûr de lui ou tout simplement imbécile? Tiyana optera pour la deuxième option. Mais de toute façon qu’importe? Revan devait mourir. Le combat commença donc, un combat de Titan, durant lequel l’un se battait pour survivre, et l’autre, n’ayant que faire de la vie tant que l’honneur était sauf, se battait pour la vengeance. Pour que sa bien aimée puisse retrouver pleinement sa dignité. Et pour Tiyana, la mort du jedi était indispensable à cette condition. Le combat fut rude… pour les deux. Et les deux finirent par s’effondrer, blessés probablement à mort. Mais Tiyana avait beaucoup trop peur que Revan ne lui porte le coup fatal. Aussi, elle trouva la force de se lever, d’aller péniblement jusqu’au rebord. Et puis, adresser un dernier message à Aranel, s’excuser, lui souffler quelques derniers mots d’amour… Avant de se jeter dans le vide, droit dans la mort, droit dans l’obscurité et le chaos. Au fond, là où elle avait toujours été.

***

HELL, L’AMNESIQUE


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Journal de Marcus Vilanos

Je m’appelle Marcus Vilanos. Ancien médecin au service de la république, j’ai décidé d’arrêter il y a quelques années, plus précisément lorsqu’avec une partie de l’armée nous sommes arrivés sur Korriban. Cette planète, est l’une des plus miséreuses que je n’ai jamais vues. Les siths ont fait beaucoup de dégâts, et les populations ont toujours été livrées à elles même. L’envie de m’établir ici et de continuer mon job de médecin en cet endroit apparu en moi. De plus je commençais à en avoir un peu marre de l’armée républicaine. C’était l’occasion. Depuis quelques temps, un hôpital a été construit. Ce n’est pas trop tôt. J’aurais été le responsable, cela aurait été la première chose que j’aurais faite. Fin bref. De temps à autres je vais servir à l’hôpital, le reste du temps je parcours les rues les plus pourries de la planète pour aller soigner directement là bas.

C’était il y a à peu prés trois semaines. Un peu plus même. Arrivé à l’hôpital, je vis toutes les infirmières en émoi. L’une d’elle se précipita vers moi et dit :

« Docteur, nous ne savons plus où donner de la tête ; Le chef de service nous a dit de nous occuper en priorité de villageois qui ont subit un cambriolage. Ils sont très blessés! Seulement on a récupéré une femme au bord de la rivière, à l’entrée de la ville ; Elle est mourante et personne ne peut s’occuper d’elle ! »

« Pas d’inquiétude, j’y vais ! »

On m’indiqua le bloc opératoire. Aussitôt je m’élançais. Arriver sur les lieux, je découvris la femme… si on pouvait appeler cela une femme. L’odeur du sang prenait à plein nez, et elle était complètement déchiquetée. Un miracle qu’elle soit encore en vie !! L’opération dura quasiment une journée entière.
Quelques jours plus tard, alors que j’allais voir ma patiente, je croisai un attroupement de jedis ; il avait carrément des infirmières jedis ! C’était quoi ce bordel ? On me dit alors qu’un puissant jedi se trouvait là pendant quelques jours. Ces magiciens bizarres, moi je ne les aimais pas ; Par conséquent, je demandai l’autorisation d’emporter la patiente chez moi, un lieu bien équipé, et de continuer là bas le travail avec mon assistant.
5 jours après l’opération, la femme ouvrait les yeux. Je m’en souviens encore, un hurlement m’avait réveillé, ainsi que mon assistant, Hector. Arrivés dans la chambre de la patiente, On la vit allongé, et apeurée.

« Où suis-je ? Mais qui êtes-vous ? Laissez-moi partir ! Et détachez-moi ! »

« Mademoiselle, calmez vous ! Je suis médecin, et voici mon assistant ; Nous vous avons soigné et c’est grâce à nous si vous êtes en vie ! »

« Soignée ?! Mais pourquoi ? »

Puisqu’elle semblait me croire, je décidai de m’approcher d’elle et de m’asseoir sur son lit.

« Les circonstances dans lesquelles ont vous a retrouvé étaient vraiment bizarres. Vous étiez grièvement blessée, et pourtant il semble qu’on ne vous ait rien volé. Dites moi, que vous est-il arrivé ? »

A ce moment là, il y eut un silence ; Un silence qui dura presque une minute. Et puis d’un seul coup, la femme se remit à crier. Et cette fois là, elle pleurait également. Elle était la proie à la détresse. Et nous, nous ne savions plus quoi faire.

« Calmez-vous mademoiselle ! Que vous arrive-t-il ? »

« C’est horrible! J’essais de me souvenir mais je n’y arrive pas. Je ne sait pas le nom de cette planète, ni pourquoi je me suis rendue ici. Je ne sais pas qui m’a blessé, ni dans quelles circonstances…
Je ne me souviens même pas de ma vie d’avant… Je ne me souviens même pas de mon nom… »


J’avais donc affaire à une amnésique…
Le lendemain, aux alentours de midi, j’allai voir ma patiente. Elle me mettait très mal à l’aise. Elle me rendait triste, me faisais pitié, et me donnait envie de l’aider, mais m’oppressait à la fois. C’est pourquoi je décidai de la surnommer « Hell ». A cause des ténèbres qui l’habitaient, à cause de mes sentiments partagés envers elle (fallait-il la craindre ou la protéger ?), à cause de cette culpabilité qui m’habitait, du fait que je n’avais qu’une hâte, c’était de la voir partir. Elle me faisait peur, je ne dormais pas la nuit… L’enfer donc. Et puis, enfin, Hell est l’homonyme du pronom « elle » pronom désignant la femme. Voilà pourquoi elle aurait un tel surnom…
En entrant dans la chambre je l’aperçus en sous vêtements, devant sa glace.

« Oh excuses moi Hell… »

Mais elle ne semblait pas gênée. Avait-elle seulement conscience qu’il existait des tabous, notamment concernant tout le côté pudique ? Probablement pas. Au lieu de ça, elle se tourna vers moi, me disant :

« Hell ? »

« Oui, c’est ton nom… pour le moment. Vu que tu es un être vivant, il faut bien que je te donne un nom, n’est-ce pas ? »

« Hell… j’aime bien… »

Et puis elle se regarda à nouveau dans la glace.

« Je suis laide… »

« Mais non ! »

« Si… toi tu as une jolie peau claire… moi j’ai un teint émacié. Et puis regarde mes yeux ! »

« Pff, idiote, c’est parce que tu es une Umbaran ! »

« Umbaran ? »

« C’est ta race. Je t’expliquerais cela plus tard. »

« Si tu veux… Dis-moi… Ces vêtements, ce sont les miens ? »

« Non. Les tiens ne sont plus que lambeaux. Toutes tes affaires personnelles sont dans le coffre à côté de ton lit. Ces vêtements là, je les aie achetés pour toi. Allez assez parler, viens me rejoindre dés que tu seras un peu plus couverte ! »

J’étais bien content de quitter sa chambre. Et pourtant, je me sentais bête. Elle était inoffensive ! Mais pour avoir survécue a de pareilles blessures, elle devait certainement avoir un passé pour le moins chargé. Il était impossible d’être comme le commun des mortels avec une constitution et des capacités physiques comme elle en possédait.
Les jours suivant furent simples. On passa trois semaines durant lesquelles je lui parlais de l’histoire de la galaxie, et de certains rudiments. A mon grand étonnement, elle savait utiliser une vibrolame.
Et puis un jour, on alluma l’holonet ; Coupure des programmes, on annonçait que les Blood Ranes envahissaient coruscant.

« Coruscant… Ce n’est pas là où il y a l’immense bibliothèque ? »

« Si… »

« Alors il faut que j’y aille ! »

« Mais t’es dingue ! »

« Non… Mais je veux en savoir plus sur ma race. Et puis… Et puis il me faut de l’argent… »

« Fait comme tu veux… »

C’est ainsi que le lendemain, elle me quittait. Elle me promit de garder contact, et de me donner de ces nouvelles. Car au fond, cette fleur des enfers, je l’aimais bien moi…

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MessageSujet: Re: Comtesse Anhaka   Comtesse Anhaka Icon_minitimeDim 7 Oct - 0:37

LES 5 ANNEES OU TOUT CHANGEA



Journal de Hell:

Salut ! Moi c’est Hell. Jsuis amnésique. C’est d’ailleurs pour ça que maintenant j’écris tout dans un journal. Histoire que, si j’oubli à nouveau mes souvenirs, j’ai quelques écrits qui pourront me rappeler certaines choses… Parce que là… que dalle. Le sentiment qui me parcoure est vraiment particulier. Je ne me souviens même plus de mon nom, et pour l’heure rien ne me vient à l’esprit, aucun indice. Alors, j’ai l’impression de n’être rien, en ce monde, tout le monde doit croire que je suis morte. Je ne suis personne. C’est si horrible de penser ça, et pourtant, ça ne m’attriste pas. C’est comme ça, dans la vie, il faut parfois être fataliste… Ah, jviens de me relire, et j’avoue que je me marre bien. Je sors des phrases comme ça, alors que mes souvenirs ne remontent qu’à 6 mois. Mais au moins maintenant, j’ai des souvenirs…

Me voici donc sur Coruscant. C’est pas comme je l’aurais cru. Les gens paressent stressés, comme s’ils avaient la trouille. Jsuis dans une cantina. Tout le monde parle de mort, de pauvreté, de trahisons en tout genre. C’est grâce à la république qu’ils sont autant en paix dans leurs têtes ? Waouh, alors là je dis bravo. N’importe quoi. Hey les gens ! Respirez ! Vivez! Peut être que demain vous allez mourir! Ou perdre tout ce qui faisait que vous étiez vous… Un cri. Des hurlements… Une vitre qui se brise, laissant se projeter à l’intérieur de l’établissement un corps bientôt mort. Si c’est habituel chez eux, je comprends qu’ils soient stressés. Seulement, en attendant les cris de la cohue, je comprends que ce qui se passe n’est pas normal. Je sors finalement… et je vous écris plus tard, si je ne me fait pas dégommer.

Waouh ! Quelle fin de journée et nuit agitée! Je n’en reviens pas! J’ai vécu de ces trucs! Tout d’abord, dans les rues de Coruscant, je rencontre Callisto. Callisto est une humaine, et elle vient de Korriban, comme moi. Sauf qu’elle, y était esclave. L’esclavage ? C’est une notion que j’avais à peine entendu, tout du moins cela ne m’avait que peu touché. Mais là, ça m’a presque bouleversé. Je comprenais enfin ce que esclavage signifiait réellement. Toujours était-il que je ne trouvais pas cela normal.
Cependant nous ne fîmes ces présentations que très tard. En effet, avant nous fûmes forcées de combattre un monstre étrange, appelé Blood Rane. A l’issu du combat, une vision s’offrit à mes yeux. Il s’agissait du souvenir de mes parents. Un souvenir pas vraiment tendre, ils n’avaient pas l’air de m’aimer beaucoup. Et puis, dans ma tristesse, j’eus la capacité de projeter le Rane contre le mur. Ni moi, ni Callisto n’avions compris comment j’avais pu faire cela. Mais pour l’heure, cela était le cadet de nos soucis. La nuit allait tomber et nous voulions nous reposer. Ne connaissait Coruscant pas plus qu’elle, je l’emmenais pourtant dans les bas-fonds. Elle était sans papiers, et cela était certainement un bon endroit pour se cacher. Seulement, je ne savais pas encore que nous allions droit dans le mur.
Durant la nuit, j’eus un nouveau souvenir. Probablement concernant mon adolescence. J’étais opprimée et humiliée par des élèves de ma classe, qui me répétaient sans cesse que personne ne voudrait jamais de moi. Mais c’était quoi cette putain de vie? Toujours est-il que finalement, j’eus la vision d’une femme, magnifique, avec de longs cheveux sombres, un peu comme ceux de Callisto. Je compris alors qu’elle aussi était réellement et que, quelque part, quelqu’un avait un jour pensé à moi. Je compris aussi qu’avec mon amnésie, j’avais probablement fait une malheureuse, et qu’elle aussi devait me chercher. Et puis, de nouveaux bruits. De nouveaux Ranes. L’un deux avait un sabre lumineux. Sans que je ne sache pourquoi, je savais ce dont il s’agissait. C’était un sabre laser. Un nouveau combat éclata. Combat durant lequel je rencontrai Lily Starkiller, et surtout Torn-Krell. J’appris que Lily avait des pouvoirs semblables aux miens. On appelait cela la Force. Elle me parla de midichloriens, du code jedi, des siths et de tout ce folklore dont je me fichais éperdument. A ceci prés, que cela voulait dire qu’un jour j’avais probablement fait parti de l’une de ces deux troupes de clowns. Et elle, fille du chef de l’ordre jedi, était sûre de ne m’avoir jamais vu. Faisais-je partie des barbares d’en face? Cela expliquerait peut être mes cicatrices et mes implants. Lily finalement, nous quitta. Callisto et moi restèrent donc quelques temps en compagnie de Krell. Krell est un type bien, sauf qu’il ne veut pas le montrer. Il a un passé trouble, du moins l’ais-je deviné. Je sais juste que c’est un mandalorien, une race quasiment décimée. Pas cool. Décidément, avec la république les gens avaient tous des vies pourries. Bref, je l’aime bien ce bourru et bourrin. Mais la rencontre fut éphémère, Torn nous quitta bien vite.

Et puis, un jour par hasard, je fis la rencontre de Julee K’Wail. Elle était sénatrice de Naboo, et sympathisa avec moi. Elle me trouvait talentueuse dans l’art de la rhétorique, et me demanda si j’avais fait des études dans la politique. Je reniflais, lui répondant que ce truc de coincés ne m’intéressais pas. Elle me rétorqua que c’était grâce à la politique que l’on pouvait changer les choses, et que vu mes talents et ma race, j’avais un bel avenir, et avec de l’apprentissage et quelques années, je pourrais devenir quelqu’un. Devenir quelqu’un… Elle avait touché, sans le savoir, un point faible. Amnésique, je voulais savoir et faire savoir que j’existais. La politique pourrait me permettre d’arriver à mes fins? Ok!

DEVENIR QUELQU’UN


J’en parlais aussitôt à Callisto, qui jugeait que, ce n’était pas une si mauvaise idée. Elle m’aida à choisir une planète. Finalement, on opta pour Muunilinst. Y’avait plein de fric là bas! Devenir sénatrice d’une telle planète, ce serait énooooooooooooooorme. Aussitôt dit aussitôt fait, je fis part de mon choix à Julee qi approuva, et je m’envolais pour cette planète, promettant à Callisto de rester en contact avec elle. En effet, Callisto était réellement une amie pour moi, et peut être plus: une sœur.

Les débuts à Muunilinst ne furent pas évidents. Il fallait se faire une place, se faire remarquer, et surtout : être au bonne endroit, au bon moment. Aussi réussis-je tout d’abord à être réceptionniste dans un hôtel particulier, dont les salons servaient parfois aux réunions des politiciens de Muun City. Régulièrement, à chaque nouvelle arrivée d’un politicien dans l’hôtel, je déployais ses talents de rhétorique. Et un jour, mes efforts finirent par payer. Car un jour, une bonne âme croisa ma route. Il s’agissait d’Anhaka Slyl, une politicienne d’origine Umbaran. Elle se prit d’affection pour moi, qui aurait pu être sa fille. Anhaka après avoir discuté avec moi, me proposa de travailler pour elle. Je lui révélai donc mon amnésie, et elle m’apprit beaucoup de choses sur les Umbarans. C’était à cause de ma race que je voyais en ultra-violet, et certaines de mes capacités étaient également dues à ma race. Elle me raconta l’histoire des Umbarans, m’expliqua la hiérarchie de leur société. Grâce à elle, je me sentais devenir peu à peu quelqu’un, du fait que j’arrivais à avoir cette sensation d’appartenir à un groupe. Par la suite, elle m’aida à améliorer dans l’art de parler, m’enseigna l’économie et les finances, entre autres. Elle m’apprit à façonner diverses personnalités, à les changer comme l’on change de masques, et à jouer avec les gens comme le marionnettiste guide son pantin. Ce qu’elle m’apprit fut déterminant pour la suite de ma carrière, jamais je ne l’eus remercié assez pour ça. Car Anhaka, âgée et malade, partit trop vite à mon plus grand regret. Mais je sus qu’un jour, je lui rendrais hommage, d’une manière ou d’une autre…

Torn-Krell me rejoint finalement sur Muunilinst. Sa présence me réjouissait, il n’était pas très causant certes, mais sa présence me faisait du bien. En tant que mandalorien, il était sincère, même si ce qu’il avait à dire ne faisait pas toujours plaisir. Je l’aimais beaucoup, et son côté grosse baraque me rassurait. Je lui confiais un jour que j’avais beaucoup de considération pour lui, et que même si ce n’était pas grand-chose, je ferais tout mon possible pour qu’il renoue avec ses origines. Et cela, je l’avais dit sincèrement. Parallèlement, Julee venait aux nouvelles, de temps en temps…

2 années plus tard, je devenais conseillère d’un politicien de la planète. Ce ne fut pas très honnête je sais, mais j’avais reçut l’appui de Torn pour « décourager » mes concurrents potentiels. Quelques phrases bien placées, cassantes, humiliantes et le tour était joué. La belle vie quoi. J’avais réussit à lui trouver des contacts concernant une armure mandalorienne, et sans qu’il me dise quoi que ce soit, je compris qu’il m’était reconnaissant. Et on sait ce que ça veut dire pour un mandalorien: il me serait éternellement fidèle, à moins que je ne lui fasse une horrible crasse. Cependant, jamais je ne le vit comme un chien ou un pion, et il en sera toujours ainsi.
Sur la scène internationale, rien ne se passait. Les populations étaient de plus en plus pauvres et la République restait les bras croisés. Qu’est-ce qu’elle foutait? J’eus tôt fait de confier à Julee qu’il fallait qu’une poigne de fer remue le tout, pour que tout rentre dans l’ordre. Et elle, au lieu de ça, me sortait à chaque fois ses discours de première de la classe, de petite fille modèle : « il fallait préserver la démocratie, synonyme de liberté ». Mais en quoi les esclaves et les pauvres gens étaient-ils libres? C’est un monde quand même, qu’une conseillère grassement payée de l’une des planètes les plus riches comprenne ça!

Le temps passait, et Julee me contredisait toujours avec cette même phrase. Elle ne comprenait décidément rien. J’étais irritée, énervée même. Finalement, je l’a manipulai, grâce aux dons de ma race, et à la Force, sans qu’elle ne le sache. Cela fonctionna, et, petit à petit, Julee me comprenait. Ce n’est pas très saint, mais au moins nous discutions entre personnes intelligentes. Je lui expliquai, notamment qu’il e fallait pas avoir peur d’aller à l’encontre du régime dans lequel on avait toujours vécu, si celui-ci présentait des faiblesses. Finalement, nous finîmes par avoir le même point de vue.
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MessageSujet: Re: Comtesse Anhaka   Comtesse Anhaka Icon_minitimeDim 7 Oct - 0:37

LA COMTESSE ANHAKA


Un an plus tard, je fus nommée chancelière. Si durant l’an passé, Torn éliminait les opposants de mon patron, c’était cette fois-ci mon ex patron qui fut éliminé. Sans rancune, de toute façon ce n’était qu’un pauvre pervers qui n’arrêtais pas de me faire des avances, bref même pas un homme, comme dirait probablement Krell. Grâce à lui, et mes capacités de rhétorique, je fus nommée, quasi à l’unanimité, sénatrice de Muunilinst. J’étais enfin devenue quelqu’un! Cependant je ne pouvais pas garder le pseudonyme Hell. Il me fallait une autre appellation. Finalement, je choisis de me faire appeler « Comtesse Anhaka ». Comtesse, pour donner ce côté narcissique, qui peut être régnait en moi. Il était temps d’enfiler différents masques, également. Anhaka, tout simplement pour faire honneur à celle sans qui je ne serais pas là aujourd’hui. C’est aussi simple que ça.

Le sénat galactique. Voilà quelques semaines plus tard où je me rendais. C’était tout simplement… indescriptible. Je ne trouverais jamais les bons mots pour décrire le sentiment qui m’a parcouru à ce moment là. Je me sentais bien, et pourtant un tout petit peu anxieuse. L’immensité de la galaxie était représentée en grande partie dans ce sénat qui ne semblait avoir aucune fin. Tout ses gens là, avaient sous leur tutelle des milliers de gens. Et moi, je faisais parti de ceux là. La République n’a jamais empêché les mauvaises langues en tout genre. Si on semblait m’aimer beaucoup, c’était parce que pour eux, j’avais le statut de « banquière », rien de plus. Je savais qu’ils n’appréciaient pas le fait que je me fasse appeler Comtesse. D’ailleurs, certains, croyant me faire un affront, m’appelaient mademoiselle. Quelle bande de nuls. Ce qu’ils pensaient, je m’en fichais éperdument. Perdre son temps à ce genre de choses alors qu’il y a des gens qui crèvent de faim, ça m’horripilait. Il fallait réellement que quelqu’un prenne les choses en mains.

Je pris la décision de me liguer contre le chancelier de l’époque, un incapable qui ne mérite même pas d’être cité. Avant chaque réunion, je trouvais des éléments qui pourraient le mettre en porte à faux, et je construisais une argumentation béton. J’eus très vite Julee à ma suite. Par chance, la population de Muunilinst me suivait également. Et bientôt, beaucoup de sénateurs étaient pour la démission du chancelier, ce qu’il fit quelques mois plus tard.

Une question se posa alors en moi. Devais-je me présenter? Je ne sais pas pourquoi, mais je n’en n’avais pas réellement envie. J’avais des ambitions sur ma vie personnelle, des projets qui n’étaient pas compatible avec le poste. Et puis, personne quasiment ne le sait, mais j’adore de temps à autre me balader incognito, elle démonter deux ou trois monstres, faire des minis missions. Cela aurait-été impossible si j’étais chancelière. Et puis, à Muunilinst, j’étais aimé, et la planète était de plus en plus prospère. Je sentais qu’ils ne voulaient pas que je m’en aille. Même si ce n’était parce que cela servait leurs intérêts, je trouvais que c’était une sorte de déclaration d’amour. Alors, j’encourageai Julee à se présenter. Et c’est ce qu’elle fit.

Quelques semaines plus tard, elle était chancelière. Les choses sérieuses allaient commencer. Pour prouver ma bonne fois, je donnai comme contrats à Torn d’assassiner les gêneurs. Julee prit les devants en allant parler à l’Empire et aux siths –il paraîtrait qu’elle devint très proche d’Adrael Amary. Elle montait les populations contre les Républicains et les Jedis, jusqu’au jour où elle décida de s’occuper de raser le temple de Coruscant…

LA DAME DE MARBRE AU CŒUR ECORCHE


Je n’aime pas trop voir la souffrance. Je suis plutôt une adepte des morts rapides, des assassinats propres. Alors lorsque j’appris que les jedis refusaient de quitter le temple, je sus que les choses allaient mal tourner. L’Empire et les Siths n’iraient pas par quatre chemins. Je ne sais pas pourquoi, ça me dérangeait un peu. Cependant, j’attendis encore. Je voulais rencontrer la Dame Sombre de l’époque, histoire de lui demander si mon visage lui était familier, si oui ou non j’avais fait parti des siths ou non. Cependant l’attaque me fit fuir. Je prétextais une affaire personnelle urgente sur Muunilinst, et rejoignait donc ma planète, laissant Torn-Krell sur place pour leur prouver ma bonne fois. Puis sans plus tarder, je retournai sur Muunilinst.

Le temps passait, si doucement que c’en était irritant. Je ne savais pas quoi faire à part arpenter ce bureau toute la journée, jusqu’à ce que l’épuisement me gagne. Et puis je réfléchissais, à ce que je pensais, et que je n’avais jamais clairement exprimé. Je voulais un bel avenir, comme tout le monde, le pouvoir à tout prix ne m’intéressait pas, puisque de toute façon j’étais devenue quelqu’un. Je voulais un monde où les gens pourraient vivre heureux, mais pour cela, j’estimais qu’il fallait qu’une main de fer dans un gant de velours vienne bousculer tout ça. Avais-je raison? Je n’en savais que trop rien. Seulement des vies comme celle de Callisto, ou même Torn-Krell étaient particulièrement tristes, et des destins comme ceux-là ne devraient pas exister. L’esclavage… C’est quoi ce bordel? Je n’aime pas le fait que l’on puisse soumettre quelqu’un. Certes j’ai assassiné, certes je ne suis pas tendre, mais chacun à des choix à faire dans la vie. Moi je les aie faits. Jamais je n’ai traité Torn-Krell comme un chien, et c’est lui et lui seul qui a prit la décision de me jurer fidélité. Après certes, à partir du moment où l’on pactise avec moi, j’attends des autres un minimum de rigueur, et qu’ils soient réglos. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds, et j’aime décider seule. Regardez Muunilinst. Me suis-je un jour trompée dans ce que j’ai entreprit? Certes rien n’ai jamais acquis, et c’est pour ça que je veux rester aux aguets…

Quinze jours se déroulèrent. Quinze jours durant lesquels la bataille n’en finissait pas. Et puis un jour, Miruki Indulas, un sith, me contacta. Il me dit que la bataille était finit, ils avaient gagnés. Il m’annonça qu’Aranel et Amary avaient trouvé la mort. On m’attendait sur Coruscant pour leur funérailles. Il me dit aussi qu’il était le nouvel empereur, d’un empire sith. En effet, il avait pris la décision de fusionner les deux groupes. Mais ce Miruki Indulas, qui était-il réellement?

Je me rendis, cependant, à Coruscant, afin de voir les dépouilles avant l’enterrement. Et là, un choc. Mon cœur se serra terriblement, pire que si on m’avait fait un écrasement de Force. Car je vis Aranel, la femme de sa vision, celle que j’avais cherchée, celle qui, un jour m’avait aimé. Ma souffrance était telle que j’aurais volontiers hurlé. Mais j’avais une image à entretenir, celle d’une femme comparable à de la marbre. Je ne voulais pas que l’on connaisse mes sentiments, mes intentions où ce que je pensais. Ma race me le permettait. Ainsi, personne ne remarqua rien. Cependant, une fois que je fus seule avec Torn-Krell, mes émotions m’avaient tant submergée que je m’évanouis. A mon réveil, Julee, Krell et Miruki à mon chevet. Je prétextais un mal de crâne à cause du voyage. Cependant, dès que j’eus l’occasion, je m’entretins seule à seule avec le nouvel Empereur. Là –cela peut paraître zélé de ma part- mais je lui fis promettre de ne répéter à personne, pas même à celle qu’il aimait le plus en ce monde, ce que je m’apprêtais à lui avouer. Pour l’aider à avaler la pilule, je lui dis que pour que tout se passe bien, la confiance devait aller dans les deux sens. Je lui racontais mon amnésie, et Aranel. Là, il amena une nouvelle information à mon passé. Si j’étais celle qui avait aimé et été aimée d’Aranel, alors mon ancien nom était Darth Tiyana, et j’avais été celle qui avait remonté l’ordre sith. Nouveau poids sur mes épaules, mais je n’avais pas le temps de réfléchir à ça. Je lui priai de me donner les deux manches qui avaient servis à la construction des sabres d’Aranel, comme souvenir ultime de notre amour. Il accepta, puis me proposa de redevenir sith. Nous discutâmes sur le fait que je préférais rester jedi grise, et lui fit promettre de garder le secret sur le fait que je sois une adepte de la Force. Il accepta, sans trop broncher. Vu ma puissance, peut être se doutait-il que, si je le voulais, je pouvais être une rivale de poids pour le trône, de part mon passé, mon charisme, et le souvenir très présent de Tiyana. Quelque part, ça nous arrangeait, l’un comme l’autre, que je ne rejoigne pas les siths. Cependant, il me fit jurer ma fidélité envers l’Empire, ce que je fis sans hésiter. A partir de là, il ne me reste plus qu’à rester à sa disposition, et à apporter des résultats concluants.

Je revins, le cœur déchiré, à Muunilinst, me promettant d’en bouger le moins possible. Je pris également en charge Mygeeto et Nar Shaddaa. Je voulais m’éloigner de tout ça. Pour le moment j’avais obtenu ce que je voulais, dorénavant je regarderais les avancées d’Indulas. Pour le reste, je leur enverrais mes rapports, et attendrait qu’ils me recontactent pour des réunions pour la suite des objectifs. On était certes dans une dictature, mais sans moi Julee n’aurais jamais changé de camp, et jamais les siths et l’Empire n’auraient été contacté. Ainsi, j’espère qu’on compte sur moi… Mais je l’ai déjà dit, je ne connais pas Indulas, je ne sais pas ce qu’il vaut.

Pour l’heure, j’essaie de me vider l’esprit, d’oublier que si j’avais été stratège, j’aurais attendue de voir Aranel. Qui sait? Peut être n’aurait-elle prit aucun risque si nous nous étions retrouvées! Peut être aurait-elle voulu rester avec moi. Cependant, je ne sais pas si l’on peut parler d’amour en ce moment. Je n’ai de souvenirs d’elle que celui d’un visage, et je ne suis plus la même qu’avant. C’est horrible à dire, mais si ça se trouve elle m’a aimé jusqu’à sa mort. Et moi, je ne peux y arriver, je ne sais pas qui j’étais, je ne sais rien de ma famille. Je sais si peu de choses sur ma vie d’avant… Et de toute manière, est-ce une bonne chose de vivre avec les fantômes du passé? Pourtant, il faut que je sache ce que j’ai été, même si je sais que l’ancien temps est terminé.

De temps en temps, j’aime retrouver ma vie lorsque j’étais Hell. Ca m’évite d’exploser sous la pression. Et puis, j’ai envie de savoir s’il y a des organisations criminelles chez moi. Pas pour les faires dégager, mais pour faire une sorte de pacte. En effet, à bien y regarder il y a toutes sortes d’avantages à être en étroit partenariat avec une organisation criminelle. Alors je commençai à écumer les différents grands « bandits » et je finis par trouver un nom : « Shisui Uchiha». Avec une petite bande à lui, ils avaient fait sombrer le Soleil Noir.
Direction Nar Shaddaa, incognito, seule, car à mon plus grand regret, Krell n’était pas là. Affaires personnelles.
Je n’étais pas rassurée, je devais trouver ce Shisui. Je le voulais, mais voulait-il de moi? Par chance, à force d’écumer les cantinas, j’appris qu’il voulait monter son organisation, du même type que le soleil. Mais l’argent manquait, ainsi que des locaux. Gagné. Je passai des semaines à le trouver. Finalement, je finis par le chopper. Là une discussion qui dura toute une nuit commença. Il fallait le convaincre de ma véritable identité, une fois ceci fait, le convaincre que je n’allais pas le rouler dans la farine, et lui laisser une belle marge de liberté. Bien sûr, j’avais quelques conditions. Je ne voulais pas qu’il entreprenne des choses qui pourraient me nuire, ainsi que Mygeeto et Nar Shaddaa. De même, je ne voulais pas de trafics d’humains, drogues, armes, assassinats, tout ce qu’il voulait, mais pas d’esclavage ou tout ce qui s’en rapprochait. Finalement, je lui donnai une première partie d’une grosse somme cash, je lui faisais choisir son emplacement pour la Lune Rouge et nous nous quittions bon amis (façon de parler, je crois qu’il me considère juste comme un tiroir caisse).

De retour sur Muunilinst, je me décidais à aller plus loin. Je voulais monter une organisation, une sorte de garde rapprochée. Des semaines plus tard, Le Cercle Des Masques voyait le jour. Pourquoi ce sont, Cercle parce que ça fait sérieux, froid et distant, Masques parce que je veux que les adhérents soient capables d’être polyvalents, de faire tous types de missions… Il fut décidé que La Lune Rouge soit une variante du cercle, d’un commun accord avec Shisui. Histoire de nous lier un peu plus, chacun conservant cependant ses intérêts.

Puis, Callisto revint. Elle me raconta tout son périple durant toutes ces années, je lui parlai du mien. Cela me faisait plaisir de la revoir, elle était pour moi une réelle amie. Son caractère avait un effet apaisant sur moi, également. Je l’aidais à retrouver un job, qu’elle trouva auprès de Shisui, à La Lune Rouge. Parallèlement, elle vérifie en douce que Shisui et ses « neveu » respectent bien le pacte. Quand j’ai du temps libre, je me penche sur mon passé, j’ai dernièrement trouvé le nom de la dernière Seigneur Sith (la dernière depuis Aranel, Tiyana étant pour moi morte) : Fyre Liath. Où est-elle, que fait-elle? Est-elle encore en vie ? C’est ce que je suis en train de chercher. Et la nuit… la nuit, je ne peux m’empêcher de m’endormir avec les deux sabres d’Aranel contre mon cœur…
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