Star Wars Galaxie
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 L'appel de la faim

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Darth Saadis
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MessageSujet: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMer 16 Jan - 17:48

Sur la planète monde, dans les profondeurs de l’astre depuis longtemps tombées dans l’oubli, les entrailles officieuses du centre de la galaxie, toute sorte de réprouvés se cachent dans l’obscurité constante de la surface de la planète, se tapissent dans l’ombre des infrastructures sans fin, et se laissent hors de la mémoire de toute choses.

L’un de ceux là, un être des plus singuliers, se dissimulait au regard des Hommes depuis fort longtemps désormais. Il eut pris l’habitude de subvenir à ses besoins naturels en quelques années de solitude et de réclusion totale. Au cours de ses escapades nocturnes, durant lesquelles il devait faire preuve à chaque instant d’une rigoureuse discrétion, il trouvait matière à pourvoir à sa faim, sa soif, et autres nécessités élémentaires. Il remontait de temps à autre aux plus basses limites des habitations - les plus pauvres car fort peu élevée dans le ciel ozoné de Coruscant - pour y dérober un fruit quelconque ou un morceau de viande fraîche qui lui ferait un repas plus tard, avant le coucher.


L’homme enveloppé de son ample robe, raccommodée en quelques endroit d’un fort étrange assemblage de tissus mal assortis s’apprêtait à effectuer son habituelle sortie nocturne pour voler nourriture, que son vide estomac réclamait.

La marche aux pas de vive allure de la silhouette sombre, se découpant à peine dans l’épaisse obscurité des sous sols du monde, l’amena en un lieu de divertissement dont il ne faisait que très peu d’usage : le quartier de la « cantina » - en réalité un succédané de cantina, où toute la racaille - ce ramassis d’immondes crapules et autres criminels des plus stupides se rejoignaient pour ingérer quelques substances psychotropes vectrices d’altérations radicales dans la perception du monde de l’usager - qui était le centre ludique des bas-fonds de Coruscant.

Un étrange sentiment habitat l’esprit du bohémien, un sentiment qu’il ressentait toujours lorsque des créatures conscientes s’activaient près de lui. Cette fois ci ne dérogea pas à la coutume et une sensation de mal-être grandit en lui. Il perçut un murmure à peine audible, un chuchotis qui lui fut mentalement susurré :

« Tue…tue…tue… » disait la voix douce et calme, « tue, tue, TUE ! » le murmure s’amplifia, et la voix se distordit en un son rauque empli de colère, de haine.

« Non ! » s’opposa Thyco « Pas ici, pas maintenant, ô créature infernale, ne me pousse point au mal ! Ne m’oppose nullement au genre humain ! De quel mal t’ai-je opprimé pour que tu m’incite à commettre cet acte de pur barbarie pour autrui ?! »

« Moi ? Je ne t’y pousse pas ! Je ne te force pas la main ! C’est TA propre main qui tient l’instrument des souffrances de ceux que tu désignent comme tes proies ! Et non la mienne ! »

« Quelle folie que de m’accabler ainsi ! Maléfique créature que tu es ! »

« Tu es destiné à tuer, rien ne te détournera de cette immuable fatalité, rien sauf peut-être la mort elle-même, et tant que je veillerais, cette sombre inconnue ne nous rendra pas visite ! Bien, maintenant, nourris nous, nourris nous ou je tue pour apaiser notre faim ! »


L’accablant monologue de l’esprit malade du vagabond se termina ainsi, la faim grandissante lui rongeant les entrailles.

Bien décidé à se sustenter en cette soirée et fort peu résolu à marcher plus de longueur qu’il n’en eut parcouru jusqu’alors ou à briser la vie d'un innocent de plus, il décida de se servir dans le garde manger de la cantina. Se profilant tel une ombre à l’arrière de l’établissement, le fugitif sortit deux longues tiges de métal, pliées grossièrement en leur extrémité en un substitut de crochets et les glissa dans l’encoche de la serrure, espérant faire céder le verrou…

[ HRP : peu probable qu’il utilisent encore des serrures "classiques" dans Star Wars mais bon, puisqu’il y’a une compétence crochetage autant s’en servir ] pig
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeJeu 17 Jan - 18:18

On demmande une intervention de l'ange de la destinée par ici ? Oh pas de problèmes, elle est toujours parée pour venir décider elle même du destin de ces milliards d'inconnus...en bien ou en mal...
Ah ce cher Thyco Papse, pauvre esprit malade en quête de nourriture dans le simple but de survivre comme tout être, qu'il soit normalement ou anormalement constitué.
Deux tiges en métal pour forcer une serrure ? Original il n'y a pas à dire, mais ce cher monsieur portant un anagrame presque parfait du mot psycopathe ne se trouvait-il pas en même temps dans les bas-fonds ? Car qui dit bas-fonds dit pauvreté dans la pluspart des cas, et donc...pas de serrures de haute sécurité mais bel et bien un modèle standard...le plus facile à crocheter pour qui savait le faire.
Notre psycopathe étant justement qualifié dans le domaine et qui plus est possédant un bon RP, l'ange de la destinée décida (ne serais-ce que pour le fun de voir ce qui allait suivre) que la serrure sauterait lentement mais sûrement, permettant ainsi à la porte en métal de s'ouvrir.
Oh joie pour un corps si affamé ! Car une délicieuse odeur de nourriture viendra immédiatement remplir les narines de notre cher clone de Jack Nickholson.
Les cuisines...ses odeurs...ses entassements de nourritures...sa fumée de frites trop cuites...mais aussi ses fameux cris du patrons de la cantina.

ALORS BANDE DE POUILLEUX, LA COMMANDE DE LA TABLE 6 ELLE ARRIVE OUI OU MERDE ?!?!

Quel environnement agréable. 2 cuisiniers et une belle serveuse travaillaient ici comme des esclaves tant ils étaient sous payés, mais cela Thyco n'en saurait probabement jamais rien.
Quoi qu'il en soit, al porte était ouverte.
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Darth Saadis
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeSam 19 Jan - 1:09

Un déclic parvint aux oreilles du vagabond, sonnant comme le plus triomphal son de cor qu’il puisse exister dans cette vaste répartition d’être vivants - plus ou moins intelligents et conscients d’exister - qu’était le titanesque univers, que des forces cosmiques inimaginables avaient engendrées.

L’errant ouvrit la porte avec plus de précautions que si sa propre vie en dépendit, un léger grincement vint troubler la quiétude relative du garde manger et agressa l’oreille de l’intrus comme une lame qu’on lui planterait dans le cœur.

Une goutte de sueur ruissela le long de son front, traduisant un léger pic d’inquiétude qui gênait l’homologue mental de ce singulier personnage.


« Thyco, Thyco, Thyco. Tu n’est point capable d’agir; même quand il le faudrait, au grand dam de ton serviteur…Laisse moi faire…Je t’épaulerais comme un frère, un ami, un père …» commença la chimère habitante de l’esprit du maudit, dans les profondeurs les plus sombres de sa psyché.

« J’eus un père, mais son égocentrisme l’a perverti. Cruelle destinée que de penser que la réalisation de son rêve a entraîné la décadence de cet homme et de son fort honteux fils… » reprit la partie encore capable de discernement de l’homme

« Tu appelle honte le sentiment d’avoir commencé la purification les éléments perturbateurs de la galaxie par la peine suprême ? Que de bon sens tu manque ! C’est cela le plus cruel ! »

« Purification ? Autant dire que tu es un saint et par voie de conséquence moi avec toi ! Nous sommes des rongeurs qui grignotent peu à peu l’essence de nos contemporains…J’aurais du me donner la mort avant que tu entreprennes ta « Purge »

« Misérable ! Si je pouvais m’extraire de cette bien fébrile enveloppe charnelle je serais l’humain le plus heureux de cet univers infesté par la vermine… »

« Quel arrogance ! L’humanité n’a pas le déshonneur de te compter parmi ses sympathisants, et homme tu n’a jamais été, démon ! »

« Sale gueux… Tu… »

La scène mentale prit soudainement fin alors que Thyco perçu une série de claquements sonores, des bruits de pas sur le sol souillé et poussiéreux de la réserve de la cantina. Le fou alla se cacher derrière un caisson métallique d’une fort bonne hauteur, suffisamment pour dissimuler un homme de taille respectable au debout.

Un humain de bonne chair entra alors la pièce, son front dégarni luisant au faible éclairage que produisait une batterie d’émetteurs lumineux en bien mauvais état.

Le pouls de l’importun s’accéléra en un battement rapide qui semblait faire trembler de peur chaque cellule de son corps. La perspective de défaire un être doué d’intelligence, de conscience, doté d’une âme qui lui est propre, qui pourrait être en tout point considéré comme un égal était la réelle source de sa peur, ce qui au contraire réjouirait sa moitié antithétique, qui se délectait de chaque goûte d’hémoglobine versée au nom de quelques obscurs préceptes.

« Si ce pauvre hère nous cherche querelle, il trouvera la paix…éternelle… »
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMer 23 Jan - 18:45

toudoudoudoudoudoudoudoum...TOUDOUM !!!
Navrée, mais c'est pour le moment tout ce que je peux fournir en musique stressante pour le moment...je ferais ptet mieux plus tard quand je serais sur mon ordi à moa.
Bref, mon cher Thyco, que te voilà dans ce sales draps...peut-être sur le point d'être découvert par l'un des cuisiniers...et en plus tiraillé entre deux aspects si opposés de ta concience...quelle situation pour le moins tragique, mais qui satisfait toujours autant une MJ comme moi désireuse de faire souffrir ses victimes.
Un bon joueur est un joueur mort...nan bon ok pas à ce point là.

L'homme au front dégarni de chevelue s'installa vers ce qui semblait être un ensemble de cuisson à échelle d'une cuisine industrielle, allumant fours et autres pour commencer à préparer des repas. Le bon homme sifflottait en faisant son ouvrage, tandis que des odeurs savoureuses emplissaient à nouveau les narrines de Thyco.
Toutefois l'homme ne semblait pas vouloir s'approcher trop dangereusement de la cachette de Thyco, il restait même plutôt à bonne distance, suffisament pour que notre psycopathe soit certain de ne pas être repéré.
Thyco pouvait encore attendre le temps nécéssaire si sa raison devait l'emporter...mais ce serait trop facile...et je vais pimenter un peu la chose...

Nous avons tous en nous des instincts, à l'instar de n'importe quel animal. Instinct de fuite parfois...ou même...de prédateur...
La sentira-tu mon cher Thyco ? Cette étrange sensation...cette montée d'adrénaline aussi subite que monstrueuse...ce besoin de quitter ta petite cachette et d'agir comme le prédateur que tu est au final ?
Oh oui tu sentira tout cela Thyco...et même plus encore...car la tentation se fait très forte, à tel point que tu te demmande comment elle a bien pû surgir comme ça...de nulle part.
Mais peu importe ces questions si superficielles pour le moment...tu deviens un annimal mon cher, et tu a la désagréable impression que l'on t'y force.
Va-tu résister ou...te laisser aller ?
Les petites chansons de ce cher cuisiniers commencent à t'exacerber...tu pourrais si facilement faire cesser celà en lui brisant la nuque ou d'une autre manière...qu'en penses-tu ?
Hein ?
Qu'en penses-tu ?
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Darth Saadis
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMar 29 Jan - 23:55

*

Une pièce immaculée, aux murs immatériels semblait avoir emergé du sol crasseux et mal entretenu de la sordide cantina. Thyco ne voyait plus l’homme, ni le caisson avec lequel il lui avait dissimulé sa présence, encore moins les fourneaux qui répandaient dans l’arrière cuisine une si délicieuse odeur de côtes de Bantha grillées. Il sembla ne plus y avoir aucun son, la puissance inquiétante du silence envahissait la pièce, amplifiant l’angoisse qui naquit aux creux des entrailles du vagabond et qui remontait progressivement en son anatomie, corrompant et anéantissant toute tentative de faire fonctionner ses organes moteurs. Il resta immobile durant des secondes qui paraissaient durer une éternité, il lui semblait percevoir le temps défiler, voyant la galaxie périr alors que lui-même ne constatait pas d’altération dans son état , restant une créature à la longévité immuable, tel un rat sans fin qui grignoterait le temps de toute chose à une vitesse alarmante.

Puis, un bruit retentit, et un autre, suivit d’un autre, et d’un autre…L’écho d’une explosion s’amplifiait au fur et à mesure de sa diffusion dans l’espace cristallin, puis plus rien, plus rien d’autre qu’une monstruosité inconnue, une substance nocive, un nuisible inconnu.


« C’est la mort que tu perçois, la mort que tu entends, la délectation de la destruction et toute la puissance de la souffrance envahissent cet univers rongé par la mort. Car la mort est naturelle, mais doit être provoquée dans certains cas, quand les éléments les plus dérangeants d’un système s’activent au sein d’une existence corrompue. Il est temps de commencer la purge, il est temps de tuer, il est temps de verser d’innombrables gouttes de sang pour combattre et améliorer cette vie »

Le misérable restait tétanisé, sans aucune possibilité d’action, il aurait souhaité crier à la chose à quel point elle était démente, il était inconcevable de réduire un être vivant, aussi peu intelligent et conscient soit il, au simple état de non existence. Il essaya de bouger sans aucun résultat autre qu’une douleur insupportable dans chaque articulation de son corps, comme si un parasite dissimulé en son sein prenait plaisir à lui faire hurler de douleur chaque cellule de son être. Alors et sans aucune prévention, la monstruosité se jeta sur la masse raide et figée du bohémien et sembla le dévorer, l’absorber, l’anéantir…


*

Les crépitements des larges plaques de cuisson firent reprendre le goût de la réalité à l’intrus dissimulé derrière une caisse utilitaire, perdu dans de sombres et inimaginables rêveries. Il sembla subir un choc, traduit nerveusement par un léger frisson, qui le plongea dans une colère folle. Une colère qui n’avait rien de naturelle, qui semblait avoir été provoquée par un quelconque artifice à nulle portée d’un être aussi peu habile qu’une créature mortelle, tangible. Les yeux de l’homme fixaient haineusement le cuisinier, qui s’affaissait à la tache avec quelques imperceptibles grognements protestataires, en s’emplissant de sang impur, altérant ainsi sa perception du monde : l’innocent cuisinier devint en un instant, par quelques procédés chimiques hallucinatoires, un monstre engendrant mille dangers, une créature mortelle pour la galaxie, un fléau du fond des âges, il n’y avait qu’une solution envisageable, l’abattre.

Il était certain à ce stade du processus d’extériorisation de sa double personnalité que l’enveloppe charnelle du vagabond était sous le contrôle de Dyadus, qui avait habilement manipulé l’angoisse maladive dont son alter ego pouvait faire preuve au su de son réveil imminent pour évincer la raison de la conscience de Papse. Il se réjouit d’être de nouveau fait de chair et de sang, d’os et de cartilages, de muscles et d’organes. Il paraissait s’ouvrir, en un instant, un million de possibilités, de portes, à l’entité immatérielle qu’était Dyadus. Cependant, il était urgent de mettre à exécution ses pulsions meurtrières, il avait tellement envie de lacérer le coup dissimulé par une bonne couche de graisse de sa proie… Il se saisit de sa vibrolame, cet instrument de torture extraordinaire au maniement jouissif, et éprouva un sentiment de puissance longtemps inhibé par la part raisonnable de son sub-conscient, et la tira silencieusement hors de son fourreau de fortune, un long réceptacle conique en bois , taillé en son extrémité.

Il quitta sa cachette approchant silencieusement de sa future victime, idée qui le réjouit au plus haut point, pour lui asséner un violent coup de lame dans le dos.

[HRP : Je laisse le MJ décider de la réussite ou non de mon entreprise ]


Dernière édition par le Ven 15 Fév - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeSam 9 Fév - 0:54

Toute action entraîne des conséquences, en bien ou en mal, à petite ou grande échelle...mais cela tout le monde le sait n'est-ce pas ? Ce que venait de faire Thyco...ou plutôt Dyadus dans ce cas précis, avait de grandes chances d'avoir des conséquences que lui même n'immaginait pas.
Aussi silencieux qu'un assassin expérimenté, Dyadus se faufillera avec habileté derrière ce pauvre cuisinier, en train de mettre quelques épices sur la chair de Bantha qu'il faisait cuire tranquillement.

SCRUIC

Scruic ? Qu'est-ce donc ? Et bien...le bruit d'une longue lame éffilée tenue par Dyadus, et qui trouvera son chemin dans le corps du pauvre cuisinier. Un petit passage par la colonne vertébrale qui se romps, la lame s'enfnce profondément...les chances de survie du pauvre bougre sont bien minces, et même nulles en vérité.
L'homme est pris de spasmes pendant quelques instants. Il ne siffle plus, puis ne bouge plus tandis que son vêtement se tâche d'une auréole grandissante de sang.
La suite ?
Oh elle vient...

Le puissant sentiment de satisfaction qu'éprouvera Dyadus commencera à s'estomper, pour laisser place à une appréhension, le genre que tout être ressent lorsqu'il se croit en danger.
Les employés venant à la rescousse de leur compagnon ? Non...plus étrange...plus imprévisible que ça.
Mon cher Dyadus, quelle belle inspiration tu aura eu de regarder pendant un instant cette petite flamme sortant du fourneau, tout ça pour te rendre compte qu'elle ne bouge pas. Oui, tu n'a pas la berlue...la flamme reste immobile, parfaitement immobile.
Il en est d'ailleurs de même pour le reste des employés, et des clients du restaurant. Tout figés alors qu'ils étaient en train de vaquer à leurs occupations, comme des statues faites de chair et d'os. Tu pourra pendre le temps d'explorer la sale, peut-être même manger à ta guise, mais tu sentira...ce très beau mal de crâne.
Puis, changement de décors. Toujours le restaurant, mais cette fois-ci en plus sombre. Une sorte de lueur rougeâtre y reigne, les tables sont renversées, les murs semblent tomber en ruine, et un vent perpétuel et violent semble souffler en permanence. Crois tu à l'enfer Dyadus ? Car peut-être est-tu en train d'y faire un petit tour...
Mais tu n'est pas seul mon cher, car devant toi se trouve alors le cuisinier que tu viens d'assassiner, ainsi qu'une petite fille âgée d'environs une dizaine d'années. Le cuisinier, puis la fillette prendront alors la parole.

Marcus...oui...c'était mon nom je crois. Je menais une existence paisible. J'étais pas très riche, mais avec Julie nous parvenions à joindre les deux bouts la pluspart du temps.
Et maintenant je suis mort, parce que tu m'a panté ce couteau dans le dos. C'est étrange, je n'immaginais pas la mort de cette façons, je n'ai presque rien senti...mais...pourquoi ?


Julie...c'est mon nom à moi. Lui c'était mon oncle, il m'a receuillie après le décès de mes parents et on s'entendait bien, jusqu'à ce que des monsieurs viennent chez moi me dire qu'on l'avait assassiné. J'avais plus personne pour m'aider, je me suis retrouvée à la rue...et je suis morte de faim...pourquoi ?

Qu'est-ce donc que cela ? Illusion ? Réalité ?Comment savoir tout cela semble si réel...que va tu donc faire à présent, face à ces victimes de ta soif de sang ?
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeSam 16 Fév - 20:31

Le vagabond, possédé par l’entité démoniaque qu’était Dyadus, ne sembla pas comprendre le déroulement des événements. Alors que la masse de chair imposante du gras cuisinier tomba mollement sur le sol, comme une poupée de chiffon, une sensation de malaise grandit en lui, l’envahit même. Se retournant instinctivement vers la porte dans son dos, en serrant la poignée de sa vibrolame avec force et détermination, il ne remarqua rien qui ne pourrait lui porter préjudice. Quelque chose attira cependant son attention : son regard fut comme capté par une flamme sortant des épaisses plaques de cuisson. Elle fut comme immobilisée, stoppée dans son mouvement. Il balaya du regard l’arrière cuisine, et y vit ici une mouche en suspend dans les airs, là une louche en duracier sur le point de tomber restait fixe défiant ainsi les lois de la gravité…

L’incompréhension générale s’insinua dans l’esprit du voleur qui se dirigea silencieusement, mais non sans vigueur, à la porte qui séparait la cuisine du reste de l’établissement, il poussa le plus discrètement possible les panneaux de la large entrée du salon-bar de la Cantina. Son étonnement fut modéré quand il vit une les clients du restaurant, figés dans leur mouvements, silencieux, pétrifiés au sens littéral du terme. Les quelques parcelles d’esprit raisonnable du voleur avaient-elles disparues totalement quand la folie destructrice de Dyadus avait pris les commandes ? Tout à coup, plongeant l’homme un peu plus dans le profond gouffre de l’incompréhension, la luminosité s’affaiblit comme si une invisible présence diminuait peu à peu l’intensité des batteries d’émetteurs lumineux.

Papse, au lieu d’essayer de comprendre l’actuelle et étrange situation, se dit qu’il pourrait, si jamais ce n’était point une hallucination provoquée par une partie sub-consciente de son cerveau malade, profiter de la situation pour manger à sa guise, avant de prendre une lâche mais nécessaire fuite. Un bruit assourdissant retentit alors, comme si une explosion invisible avait dévasté la salle, les murs de ferrobéton s’effritèrent comme un bois ancestral mal entretenu, le souffle d’un vent imaginaire se fit ressentir.
Le fou fut habité par un mal de crâne assommant, son cerveau semblait assaillit par mille aiguilles qui le piquait violemment. Il eut envie de pousser un cri déchirant, mais il remarqua dans ce décor on ne peut plus bizarre un élément qui renforçait cette folie ambiante qui régnait dans l’atmosphère. Le cuisinier de forte corpulence que Thyco avait abattu il y’a peu de temps s’était levé, saignant abondamment au niveau d’une plaie profonde, visible sur son cou, une petite fille à la maigreur affolante lui tenait la main.



« Marcus...oui...c'était mon nom, je crois. Je menais une existence paisible, commença le cuisiner rondelet, j'étais pas très riche, mais avec Julie nous parvenions à joindre les deux bouts la plupart du temps.
Et maintenant je suis mort, parce que tu m'a planté ce couteau dans le dos. C'est étrange, je n'imaginais pas la mort de cette façons, je n'ai presque rien senti...mais...pourquoi ? »


« Julie, c'est mon nom à moi, poursuivit la fillette, lui c'était mon oncle, il m'a recueillie après le décès de mes parents et on s'entendait bien, jusqu'à ce que des monsieurs viennent chez moi me dire qu'on l'avait assassiné. J'avais plus personne pour m'aider, je me suis retrouvée à la rue et je suis morte de faim, pourquoi ? »

Le vagabond terrassé par la douleur qu’il éprouvait, sentit sa colère décupler. Il leva sa vibrolame d’un geste bestial et cria avec une voix rauque qui semblait ne plus lui appartenir :


« Vous êtes des faibles ! La galaxie n’a cure de pauvres miséreux comme vous ! Vous êtes les victime de la seule loi véritablement en vigueur dans cet univers putréfié par la vermine : la loi du plus fort ! Esprits misérables ! Je m’en vais vous envoyer dans les abysses, l’entre deux monde éternel sera la juste punition pour votre faiblesse ! »


Sur son visage se dessinait une expression de plus primaire sauvagerie, ses yeux injectés de sang jaugeaient avec répugnance les deux êtres cadavériques à la pâleur extrême, quand avec de grands gestes imprécis il se jeta sur eux, vibrolame en position offensive. La charge de l’homme n’eut pas l’effet escompté quand la lame traversa les corps en fendant l’air, comme si les deux êtres qu’il attaquait n’étaient que des fantômes, des produits de la démence d’un homme.

« Sorcellerie, beugla le schizophrène, sorcellerie !! Qu’êtes vous ?! Qu’êtes vous, créatures du néant ? Visions tourmenteuses ?! Création expiatoires ?! Non ! Je sais ! C’est lui ! C’est lui ! C’est toi ?! Hein saint-Thyco ?! Tu m‘inflige cette torture mentale, moi qui t’ai durant toutes ces années fidèlement servi ?! Tu me fait regretter ?! Misérable ! Tu n’est qu’un faible ! Une imitation de vie ! Un atome insignifiant ! ARRRRGH ! ARRÊTE CETTE SOUFFRANCE ! MA TÊTE !!! »

La douleur semblait aller crescendo, Dyadus sentait sa tête sur le point d’exploser, il vit les deux apparitions se dénaturer, prendre toute autre forme, tout était à présent baigné d’hémoglobine, les murs saignaient un sang noirâtre, le sol était couvert d’une flaque de sang, les créatures qui se disaient appeler Marcus et Julie pleuraient du sang par minces filets, les portes paraissaient animées d’une volonté propre, se battaient, se rabattaient, laissant s’infiltrer dans la salle des flots de sang…L’homme semblait en proie à la folie la plus insensée et absurde qui soit. Il s’échappa en trombe de la cantina, se souciant bien peu de la discrétion dont il faisait preuve, les rues habituellement sombres des bas fonds de Coruscant étaient baignées d’une sinistre et rougeoyante lumière, inondées d’une mare de sang abondante. Papse courut le plus vite possible, piétinant dans l’omniprésente flaque de sang, il espérait que, quand il aurait suffisamment couru, cette grotesque mascarade cesserait, et qu’il pourrait retourner étriper son prochain dans la joie et la bonne humeur…

[HRP : Désolé pour le retard de ma réponse, j'ai été assez occupé ces derniers temps. Mais vive les vacances What a Face]
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeDim 17 Fév - 21:17

Oh oui cours donc mon cher, cours vers une direction qui t'est inconnue. Rêve ou réalité ? Voilà une bonne question.
Alors que tu est à l'extérieur du bâtiment, c'est désormais une vraie vision d'Apocalypse qui s'offre à toi. Les fiers immeubles de Coruscant ne sont plus que ruines, le ciel qui semble s'être embrasé, ce vent violent qui ne cesse de souffler...et cette marre de sang qui s'étend à perte de vue.
Rêve ou réalité ?
Il est vrai que tout ceci peut sembler impossible, mais tes sensation, très cher, te disent le contraire. Tu sens la fatigue venir alors que tu continue de courrir, tu sens le vent souffler dans la direction inverse que celle que tu emprunte, tu sens ce liquide rouge et visqueux pénétrer dans tes chaussures et t'éclabousser le corps à chaque pas que tu pose.
Tout ceci est si...réel...
De quoi perdre la raison...tu ne trouve pas ?

Thyco...Dyadus...peu importe après tout ! Tu te retrouve dans un petit avant goût de l'enfer, ton mal de crâne ne s'atténue pas, bien au contraire même, comme percé par des milliers de fines aiguilles rentrant profondément dans ta petite tête...et il te semble en venir encore...et encore...et encore...
Une douleur telle que tu ne peux plus la supporter. Tu t'arrête, puis tu t'agenouille en te tenant le crâne entre tes mains. Peux-tu seulement hurler ? La réponse est non, tu n'en a plus la force.
Le monde extérieur n'existe plus pour toi Thyco, et très rapidement, des ténèbres s'empareront de toi.

Mort ?

Peut-être...mais anéanti non, car la route se poursuit, reste à savoir si tu sera suffisament fort pour arriver jusqu'à l'arrivée.

Tu te réveille alors, dans un décors radicalement différend du précédent.
Du blanc.
Oh que oui, du blanc partout, absolument partout, à tel point que c'en est à se demmander si tu a bel et bien les pieds sur du sol ou bien si tu flotte dans le néant.
Par contre tu n'est pas seul.
Car derrière toi se trouve une jeune femme...peut-être de 25 ans au maximum. Typée asiatique, avec une chevelue noire lui tombant jusqu'aux hanches, et une longue robe rouge. Elle est très belle, mais quelque chose...d'étrange émanne d'elle, à commencer par sa seule présence dans ce "rêve".
Elle te sourit alors, avant de prononcer quelques mots d'une voix très calme.

Bien...je vois que tu est parvenu jusqu'ici Thyco...ou devrais-je dire Dyadus ? Ah...il est vrai que le problème de ta véritable identité se pose encore et toujours, mais nous le règlerons en temps voulu.
Je suppose que...tu est prêt pour la suite ?


La suite ? Quelle suite ? Hum...un peu de suspens.^^
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Darth Saadis
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeLun 18 Fév - 19:52

Le vagabond courrait dans les rues dévastées de la vision infernale qu‘il avait du monde. La mare de sang s’épaississait au fur et à mesure qu’il progressait dans les sous sols de la vie coruscantii, il dépassa sans trop y prêter attention la cache où, durant les froides et rigoureuses nuits dans les bas-fonds, il se blottissait contre une couverture en synthétilaine rapiécée pour s‘y tenir chaud.

Ne pouvant plus supporter cette bouleversante douleur qui habitait sa boite crânienne et se répandait à présent dans chaque cellule de son être, le supplicié s’affaissa lourdement sur un sol couvert d’une épaisseur d’hémoglobine grandissante, succombant au poids de la douleur…L’envie de hurler à la mort lui reprit tandis que son mal s’aggravait, il aurait tant aimé en finir tout de suite, empoigner sa vibrolame pour s’en percer le cœur. Les lumières sanguines qui baignaient les rues dévastées dans une atmosphère apocalyptique diminuèrent progressivement d’intensité, plongeant l’homme dans une noirceur totale…

La douce tiédeur d’un liquide épais semblait envelopper Paspe, comme s’il était plongé dans une cuve de bacta et qu’il récupérait lentement de ses douleurs affreuses qui lui avaient tant fait regretter la naissance. Soudain, la force d’une lumière pure le tira de son inertie, les rues bordés d’immeubles en décomposition avaient disparues, le bruit incessant d’éclaboussures, provoqué par le contact de ses bottes de cuir usées sur la nappe de sang, s’était évanoui. Il se trouvait dans une vaste pièce d’un blanc éclatant, si pur que les parois en devenaient presque indéterminables. Le truand se demanda quelques instant de quel caprice providentiel cette nouvelle folie pouvait bien découler.


« Bien...je vois que tu est parvenu jusqu'ici Thyco...ou devrais-je dire Dyadus ? Ah...il est vrai que le problème de ta véritable identité se pose encore et toujours, mais nous le règlerons en temps voulu.
Je suppose que...tu est prêt pour la suite ? »


Une jeune femme asiatique d’une grande beauté, aux traits fin et purs, aux cheveux d’un noir de jais plus lisses que des cheveux d’anges, lui tint ce discours. Elle portait une longue robe de soie ornée ça et là d’une fine étoffe de couleur d’or qui paraissait fort onéreuse. Dyadus était totalement déconcerté par cette vision séraphique.

« Qui est tu humaine ? fit le fuyard de son ton le plus dédaigneux, où sommes nous en ces lieux, que signifie cette mascarade désolante ? Comment oses tu prononcer le nom de ce vermisseau de Thyco devant moi, être ô combien supérieur ?! »

A ces mots quelque chose se réveilla au plus profond de l’homme, dans les méandres de son esprit complexe une entité plus que familière reprit conscience…

*


En une seconde le décor avait encore changé, la vaste pièce immergé dans la lumière divine et l’angélique apparition avait disparues, Dyadus se retrouvait dans l’opulent appartement de son vieux père depuis déjà longtemps décédé. Une lumière cristalline irradia le salon, Dyadus s’en approcha contre sa volonté, une force le lui dicta. De cette source de luminosité jaillit un corps de forme humaine, constitué de la vive lumière qui éclairait la pièce.


« Misérable, dit une voix qui raisonna comme mille coups de tonnerre, tu as encore écouté tes penchants diaboliques ! Fils des noirceurs de l’univers, tu as encore une fois tué ! »

Le son de la voix de l’homme parut toucher plus durement Dyadus qu’une batterie de turbolaser. Pour preuve, ce dernier se liquéfia, au sens littéral du terme, en une pitoyable mare d’un liquide noir, gluant et épais, que d’un souffle la silhouette d’énergie pure fit disparaître.


« Ne baisse pas ta garde petit Thyco, je reviendrais, je m’en vais reprendre quelques forces… »

*


Thyco Papse reprit ses esprits, il était las de ces changements radicaux de personnalité qui ponctuaient sa vie de tout les jours et de ces scènes mentales invraisemblables que ces transformations engendraient. Cependant cette fois ce fut différent, Thyco n’était pas revenu à la réalité mais, il le constata en balayant rapidement du regard l’endroit qui l‘accueillait, dans cette pièce immaculée, face à cette divine femme qui ne semblait aucunement perturbée par le silence qui s’était installé entre eux. Sa question résonna dans l’esprit de Thyco : « Ah...il est vrai que le problème de ta véritable identité se pose encore et toujours, mais nous le règlerons en temps voulu.
Je suppose que...tu est prêt pour la suite ? »
. Ne sachant absolument pas du tout ce qu’elle voulait dire par cette interrogation mais déterminé à en finir avec cette condition d’instabilité dans son comportement, l’homme lui répondit : « Oui, ô vertueuse apparition, je te suivrais là ou tu me conduira .»
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMar 19 Fév - 19:58

En effet très cher, la jeune femme ne bougera pas pendant cette lutte au sein de ton propre esprit, elle attendra patiemment...que tu lui réponde...
Un sourire alors, presque amusé face à tant de politesse, éclairera son visage. Elle te fixe Thyco, comme si elle était en train de lire tes pensées confuses, avant de parcourir du regard l'ensemble de l'environnement qui vous entoure.

Apparition Thyco ? Qu'entends-tu par le terme apparition ?
Si il s'agit d'une pûre fâble de ton esprit, alors non...car je suis bel et bien un être existant et possédant une conscience tout comme toi, même si, pour l'instant, ni toi ni moi n'avons de consistance corporelle.
Je ne pensais pas, à vrai dire, que l'exploration des méandres de ta conscience serait si...intéressante...


Tout ceçi est pour le moins flou dans ton esprit, et jdois bien avouer que à ta place j'aurais également du mal à y comprendre quelque chose. Malgré tout une chose semble claire, cette...personne, semble ne pas être un fruit de ton immagination débordante.
La jeune femme avec un air ammusé, puis commencera à marcher ça et là pour finalement continuer sa litanie...visiblement le temps ne semblait pas être un problème pour elle.

Tout ceçi doit sans doute te paraître légèrement incompréhensible non ? Après tout si je suis une personne réelle, qu'est-ce que je fais avec toi dans ce...rêve ?
Et bien...pour être franche avec toi...c'est moi qui suis à l'origine de tout ça.


BLAM, un gros coup dans ta conscience mon cher Thyco. Des explications sur cette affaire ? Et bien en voilà...

Tu as tué récemment. Tout acte entraîne ses conséquences, et un meurtre tout particulièrement...mais...disons que cette fois-ci les choses ont dû se passer différemement.
Je t'ai...perçu Thyco. Parmi les dizaines de milliards de personnes vivant sur Coruscant, je t'ai perçu toi...et ton potentiel. Je devais voir ça par moi même, et j'ai vu ce que je voulais.
A présent, la question est de savoir si tu va accepter mon aide et son prix...car tu est dans une situation pour le moins...délicate à présent.


Étrange comme elle semble tout d'un coup moins...comment dire...innocente cette demoiselle non ?
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMer 20 Fév - 14:26

« Apparition Thyco ? Qu'entends-tu par le terme apparition ? fit doucement la femme, affichant un sourire amusé, si il s'agit d'une pure fable de ton esprit, alors non...car je suis bel et bien un être existant et possédant une conscience tout comme toi, même si, pour l'instant, ni toi ni moi n'avons de consistance corporelle.
Je ne pensais pas, à vrai dire, que l'exploration des méandres de ta conscience serait si...intéressante... »


Ce sentiment qui grandissait en Thyco, pas un sentiment de doute, ni de méfiance, mais bien d’incompréhension, s’empara de lui, balayant violemment toute tentative de raisonnement. Cette femme se disait être une créature vivante, réelle, pas un vulgaire fruit de son imagination tourmentée. Mais comment était-il possible - ne serais-ce que concevable- de croire qu’un simple mortel pourrait s’introduire selon son bon vouloir dans cet endroit d’intimité extrême qu’est la conscience d’un individu. Sauf si l’importun était détendeur d’un fabuleux pouvoir, d’une force dépassant les limites étriquées de la capacité de raisonnement humain.

Au cours de son long et éprouvant voyage sur la voie commerciale Correlienne, le bohémien avait déjà entendu des histoires mettant en scène d’obscures et puissants personnages, on lui dit un jour qu’il exista, aux temps jadis, des puissances insoupçonnés, des êtres aux pouvoirs surhumains, qui pouvaient jouer de l’esprit comme si c‘était élémentaire. Il ne crut jamais vraiment ces affabulations grotesques, mais dans l’actuelle situation il ne pouvait que douter …

La jeune femme s’agita en affichant cet air d’amusement qui fit frémir la colère de son penchant obscur, au fond de son être profond. Thyco n’écoutait qu’à moitié les discours que lui tenait son interlocutrice, il préférait essayer de chercher un moyen de prouver à la jeune personne, qui semblait convaincue d’être réelle, qu’elle n’était qu’un merveilleux produit de sa psychose.


« Je t'ai...perçu Thyco. Parmi les dizaines de milliards de personnes vivant sur Coruscant, je t'ai perçu toi...et ton potentiel. Je devais voir ça par moi même, et j'ai vu ce que je voulais.
A présent, la question est de savoir si tu va accepter mon aide et son prix...car tu est dans une situation pour le moins...délicate à présent. »


Le vagabond reprit attention aux mots que prononça doucement, de sa voie sucrée, la jeune femme. Selon ses dires elle l’avait perçu, à travers la titanesque concentration d’êtres vivants qui peuplaient la surface de la planète. Une telle chose semblait incroyable et impossible, et prétendre en avoir le pouvoir ne pouvait être qu’un mensonge. Thyco n’était pas au point crédule et comptait bien vérifier l’authenticité des propos de cette étrange sirène.

« Bien, selon vous, votre pouvoir serait si grand qu’il vous permettrait de violer l’esprit d’un Homme, de détecter un individu dans un véritable océan de vie, d’altérer à volonté la réalité ? Prouvez le moi, si vous dites vrai, j’accepterais bien humblement votre aide et payerais tout les crédits de cet univers pour pouvoir en jouir. »
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeDim 24 Fév - 1:41

La jeune femme aux traits asiatiques ne semblait pas vraiment surprise par ta suspicion Thyco, peut-être même aurait-elle été déçue que tu adhère immédiatement à ses propos. Pour autant, tu a également évité l'erreur de rejeter cette possibilité en bloc, ce qui devrait t'éviter quelques désagréments prévus par mes soins en cas de réponse de ce genre.

Tu veux des preuves Thyco ? Oh j'en ai, mais si tu as un tant soit peu d'intelligence tu pourrais également trouver bon nombre d'arguments pour les infirmer.
Cela étant, as-tu déjà été confronté à une apparition qui pouvait à volonté te faire passer du monde réel à celui des songes ? Contrôler tes rêves au point de te faire ressentir de la douleur ?
Car oui Thyco...tout depuis ton coup de poignard dans le dos de cet homme...est de mon fait.
Je pourrais aussi te narrer ta vie...ta mère si souvent absente et morte dans un tragique accident...ton père trop travailleur et alcoolique...ta progressive chute dans un dédoublement de personnalité...veux-tu que j'entre plus dans le détail ?


Le sourire de la jeune femme prenait progressivement des traits...presque...sadiques. Le simple fait d'apparament avoir un tel contrôle sur toi, mon cher Thyco, semblait particulièrement l'ammuser, de même que le fait d'en savoir autant sur toi.

Rien n'est impossible pour quiconque sait utiliser les dons qu'il possède depuis sa naissance. Tu le sais Thyco, au plus profond de toi tu as toujours sû que tu étais supérieur à toutes ces pauvres créatures, annimées d'objectifs tellement minables que j'en vomirais volontier.

Changement subit de décors. Te voilà à nouveau dans les rues de Coruscant, une foule dense...mais totalement figée dans son mouvement. La jeune femme s'approchera de l'un des passants figé, un Twileck, qu'elle fixera d'un air méprisant.

Te considère-tu comme l'égal de ce pauvre Greeta ? C'est un petit salarié de bureau vois-tu, embauché dans une entreprise d'alimentation galactique, perdu au milieu de ses compagnons de bureau.
Il mène une vie simple...travailler...manger...dormir...une vie monotone et règlée, et sa mort passera sans aucun doute innaperçue dans cette Galaxie.
Est-tu comme cette larve ? Répond moi franchement...as-tu comme objectif de mener une vie semblable ? Ou bien acceptera-tu mon aide ? Mon enseignement ? Ta destinée...de devenir un Sith ?


Voilà...LE mot venait d'être prononcé, la demoiselle révélant sa véritable nature. Pour une petite mise au point Thyco, tu sais plus ou moins ce que sont les Siths même si leurs secrets te sont quand même inconnus.^^
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Darth Saadis
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeLun 25 Fév - 16:23

Des preuves de son pouvoir Thyco lui avait demandé, la suave jeune femme lui lança quelques arguments irréfutables, confirmations de sa quasi omniscience. Ce qui le déconcerta surtout était le très synthétique mais exact résumé de sa vie Bespinoise, il avait pris un soin particulier à ne plus laisser de traces de son passé, il avait même été jusqu’à rendre une impromptue visite à un fort embêtant criminologue pour lui faire comprendre qu’il n’avait nulle envie d’être le héros d’un récit scabreux et trop précis, donc trop dangereux, sur sa vie. C’était une des rares fois d’ailleurs où Thyco avait délibérément laissé son homologue psychique prendre le contrôle sur lui…Mais il n’avait ni l’envie, ni le temps de se remémorer cet épisode de sa vie.

Il voulait juste mener son existence de marginal comme il l’avait fait jusqu’à présent, cependant l’apparition de la jeune beauté qu’il contemplait d’un air ébahis posait une nouvelle alternative : la libération mentale. En effet il était probable, au vu du pouvoir dont la femme faisait actuellement usage, qu’elle puisse lui apporter une forme d’harmonie spirituelle, qu’elle soude ses deux personnalités, ou qu’elle en fasse disparaître une au profit de l’autre…

Il le fallait, c’était devenu bien trop difficile d’avoir peur du contact avec le monde extérieur, peur qu’en une seconde, le monstre contenu dans sa prison mentale se réveille et ôte la vie à un inconnu, un innocent. Le cœur n’était pas une des qualités de Dyadus, l’image du cuisinier et de la fillette l’avait laissé de marbre, alors qu’il avait fortement troublé Thyco…

Les flâneries et les pensées de l’homme s’évanouirent et disparurent dans le néant, son attention se recentra sur la jeune femme, un éclat rougeoyant brillait dans ses yeux, ses traits fins et délicats se distordirent en une expression perverse, elle jaugeait le vagabond avec une suffisance amusée, celui-ci l’écoutait attentivement quand le décor s’emballa une nouvelle fois, la lumière aveuglante de la pièce s’affaiblit brutalement, les plongeant dans la pénombre, puis des contours se dessinèrent bientôt, des hautes et majestueuses formes s’élevaient dans le ciel saturé d’airspeeders de Coruscant. Une foule d’une rare densité, pour les bas fonds tout au moins, entourait Thyco, mais comme dans la cantina, demeurait immobile, figée dans le temps, imperturbable. La jeune humaine s’approcha, d’une démarche lourde, d’un Twi L’ek habillé en défroques souillées de taches de carburant et autres substance indiquant sa basse position sociale, et le regarda dédaigneusement, en le jaugeant d’un regard emprunt de haine et de dégoût.

« Te considère-tu comme l'égal de ce pauvre Greeta ? C'est un petit salarié de bureau vois-tu, embauché dans une entreprise d'alimentation galactique, perdu au milieu de ses compagnons de bureau, cracha t-elle d’un ton impérieux, il mène une vie simple...travailler...manger...dormir...une vie monotone et réglée, et sa mort passera sans aucun doute inaperçue dans cette Galaxie. Est-tu comme cette larve ? Répond moi franchement...as-tu comme objectif de mener une vie semblable ? Ou bien acceptera-tu mon aide ? Mon enseignement ? Ta destinée...de devenir un Sith ? »

Sith, le bohémien avait déjà entendu ce mot, quelque part au cours d’une de ses escales. Les Sith, des guerriers du néant, de la mort, des ténèbres étaient alors les protagonistes d’un conte les opposants aux armées de la lumière…Ce genre de légendes était courrant dans la galaxie, et un doute raisonnable compromettait l’existence des Sith, pourtant, à l’évocation de ce nom sorti des abysses, Thyco ressentit une chose que jamais alors il n’avait eut l’occasion de percevoir, une vague immatérielle de haine sembla l’engloutir, le dévorer, il ressentit dans chaque cellule de son corps une colère contre nature, plus encore que quand il sentait Dyadus émerger du néant. Cette partie obscure avec laquelle il avait vécu tant d’années et aux idées si radicales ne semblait pas être si différent que cette jeune femme qui affirmait hautainement et avec arrogance sa supériorité sur autrui.

*


En un battement de cil, Thyco se retrouva face à une copie conforme de lui-même, comme si il n y eut qu’un miroir depuis le début, les rues noires de monde s’étaient vidées, le ciel avait prit une teinte sanguine. Ce dernier comprit qu’une nouvelle scène mentale annonçait une bataille entre ses deux personnalités, l’autre homme, le clone de Thyco devait être Dyadus, un rictus déforma son visage en une expression de jouissance bestiale.


« Thyco, Thyco, Thyco, tu me semble perplexe, qu’est-ce qui ne te convient pas ? Cette jeune damoiselle nous propose de balayer la vermine, d’accéder au pouvoir, de devenir des demi-dieux ! Et toi tu trouve encore matière à réflexion ! Mais fonce, prends une décision courageuse au moins une fois dans ta vie ! Si tu veux sortir de ce bourbier infernal dans lequel nous sommes enlisés, ai le courage de prendre les décisions pour ! »

« Mais fou ! Je n’adhère point aux idéaux des ténébreux guerriers dont cette femme nous propose de faire parti ! Je ne cherche point à prendre des vies, je veux vivre en paix ! Je suis las de tout cela… »

« Alors, tu mourra, pauvre faible ! »

Le double chimérique du vagabond se saisit de sa vibrolame, s’élança vers lui et avec une sauvagerie terrifiante, décapita l’image mentale de la partie encore raisonnable de Thyco Papse…

*


Le vagabond face à la femme qui attendait une réponse sembla changer de regard, alors que l’hésitation et l’incertitude étaient lisibles, ses yeux affichaient à présent une détermination inébranlable.

« Sith, je suis prêt, commença Dyadus, enseignez moi les secrets du pouvoir, permettez moi d’accéder à la puissance, faites de moi l’un des vôtres. Je jure allégeance aux noirceurs qui m’habiteront, il faudra juste régler mon petit…problème d’identité. »
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeSam 1 Mar - 2:11

Ainsi, voilà que tu lève tes doutes pour laisser cette jeune femme te guider mon cher Thyco. Qu'il en soit ainsi, car sache que tu viens de faire un choix qui va désormais influer directement sur ton destin. Quel sera-t-il ? Mystère...même mes propres yeux ne peuvent suivre ce fil jusqu'au bout, mais ce que je peux t'assurer, c'est que tu vivra des choses au delà de l'esprit du commun des êtres peuplant la Galaxie.
Une lueur de victoire brille à ce moment dans les yeux de la jeune femme, qui vont désormais prendre une couleur rouge digne des plus grands rubis. Sa puissance semble se dévoiler à toi à mesure que tu accepte progressivement ce que tu est...ce qu'elle te propose de devenir.
D'un pas grâcieux, l'asiatique s'approchera de toi, puis sa main douce caressera ta joue...sans que tu ne puisse rien y faire...comme si ta volonté t'était arrachée et réduite à néant. Cet effleurement de ta peau avec la sienne est divin à tes yeux, mais non pas pour la douceur que ce contact procure...non...par ce simple toucher Thyco, tu ressens cette aura qui entoure celle qui va devenir ton mentor.
Un pouvoir si grand à tes yeux...qu'elle te promet de t'enseigner...
Mais pour le moment, tu ne peux plus bouger.

C'est bien mon cher...nous allons donc commencer par purger ton esprit, ensuite je t'aiderais à m'atteindre.
Tu vois Dyadus, tu dispose de presque tout pour devenir un bon Sith. Cette colère, cette haine, cette absence de pitié et la volonté d'obtenir le pouvoir...tout cela est très bien...mais ce n'est pas l'essentiel.


Pas l'essentiel ? Sa voix te semblera plus...froide à ce moment, et sa caresse qui continue...semblable à une brûlure qui va en s'amplifiant.

Tu est un annimal Dyadus...tu ne réponds qu'à tes instincts les plus primaires, et tu les laisses guider chacune de tes actions. Un Sith fonctionnant de cette manière est assuré d'un avenir pour le moins...tragique...
Oh je sais pertinement que ce n'est pas ce que TOI tu désire, mais il va falloir que tu accorde une certaine place à ton double...pour t'apporter la patience...


La Sith posera alors ses deux mains sur tes joues, ses yeux en viendront même à briller d'une lueur très forte et rougeâtre.
Il y a un prix à payer Thyco...et apparament dans la douleur...est-tu prêt à subir cette épreuve ? A gagner cette stabilité mentale que tu désire tant ?


(hrp: Bon, étant donné que je ne sais pas trop ce que toi tu désire, je te laisse le soin de m'envoyer un MP si l'option de la fusion des deux personalités ne te convient pas Wink )
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMer 5 Mar - 14:28

Alors que Dyadus embrassait la possibilité de devenir aussi puissant que cette délicieuse jeune humaine, celle ci s’avança d’un pas franc, affichant un sourire méphistophélique sur son visage aux traits si doux. Si doux, mais qui semblaient se raffermir au fil de leur rencontre, d’un coup, la jeune femme parut porter les marques d’une vie infiniment plus longue, sa peau si lisse se racornissait à vue d‘oeil, ses lèvres d’un rouge intense pâlirent, son teint perdit de l’éclat, ses pupilles s’animèrent d’une lueur sanguine des plus curieuse et sinistre.

Arrivée tout prêt du mendiant, elle leva une main qui caressa très tendrement le visage de l’homme. Cela lui apporta bien plus que l’attention et la douceur d’une belle femme, quand le contact se fit entre leurs peaux, une décharge d’énergie pure déferla sur l’homme, le pouvoir l’étreignit et l’ivresse l’envahit, auprès de cette femme tout sembla à sa portée, il se sentait comme une puissance omnipotente regardant toutes les possibilités qui s’ouvrit à lui.


« C 'est bien mon cher... susurra la femme de sa voix sucrée et délicate à l’oreille de Dyadus, nous allons donc commencer par purger ton esprit, ensuite je t'aiderais à m'atteindre. Tu vois Dyadus, tu dispose de presque tout pour devenir un bon Sith. Cette colère, cette haine, cette absence de pitié et la volonté d'obtenir le pouvoir...tout cela est très bien...mais ce n'est pas l'essentiel. Tu est un animal Dyadus...tu ne réponds qu'à tes instincts les plus primaires, et tu les laisses guider chacune de tes actions. Un Sith fonctionnant de cette manière est assuré d'un avenir pour le moins...tragique...
Oh je sais pertinemment que ce n'est pas ce que TOI tu désire, mais il va falloir que tu accorde une certaine place à ton double...pour t'apporter la patience...»


Le sentiment de sécurité et de puissance qui résonnait en Dyadus s’évanouit au profit d’une forte envie de briser le cou de la Sith, il savait qu’il ferait un grand Sith, comme il savait qu’il n’avait nul besoin d’aide de cette aberration psychique qu’avait toujours été son double mental, et qu’il serait toujours. Cette Sith devait visiblement être aveuglée par son grand pouvoir, et ne savait rien du bien suprême pour lequel il se battait. La cause pour laquelle il avait tant versé de sang, cet idéal qu’il prônait, n’avait qu’une seule et unique terminaison : la dictature du fort. Trop de misérables insectes vivaient dans cet amas de vie qu’était le vaste cosmos, il fallait, au profit des forts, éliminer ces éléments perturbateurs…Et à la tête de ces puissants, il se voyait lui, l’être supérieur qui dirigerait la galaxie d’une poigne de fer. Un désir fou d’empoigner sa vibrolame le démangea, quand une force supérieure retint ses mouvements, le plongeant dans une totale paralysie. La vision de beauté négligée, dont il sentait encore la caresse, avait visiblement pris sa décision, sans prendre en compte l’opinion de Dyadus…

Soudainement, un son abâtardissant résonna dans le crâne du bohémien, il lui semblait que les douleurs qui l’avaient torturé dans la cantina reprirent plaisir à le faire souffrir de mille maux. L’écrasant supplice fit sombrer l’homme dans les abyssales profondeurs du néant, le décor disparut progressivement…

*


Dyadus, complètement désorienté, scruta l’endroit qui l’accueillait, une pièce très peu éclairée, aux murs souillés de taches d’un liquide épais et rougeâtre, vraisemblablement du sang. Une silhouette se découpa à la lumière très faible des batteries d’émetteurs lumineux qui, dans un état avancé de corrosion, sifflaient et grésillaient, privant la pièce de luminosité durant de brèves secondes, renforçant cette atmosphère glauque, macabre, si palpable. La silhouette restait immobile, Dyadus voulut bouger, mais il ne le put. Puis elle surgit du chaos, une chose immonde, une créature repoussante, ressemblant à un fœtus maculé de liquide amniotique, la monstruosité leva une main décharnée d’un geste fébrile.


« Aujouuurd’huuui, les deuuuux ne feront q’uuuun ! brailla une voix criarde qui semblait émaner de la pitoyable créature affalée sur le sol. Uuune et indivisible entité, uuuun tout, uuuune uuuunique puissance ! »

Une force mystérieuse empoigna Dyadus au ventre, et au delà de la chair, lui saisit les entrailles, les lui arracha, il lui semblait qu’il n’était pas possible de souffrir autant, chaque parcelle de son être hurlait contre une douleur atroce. Cependant, aucun cri déchirant ne retentit dans la pièce, il attendait la mort en silence, rien d’autre ne lui importait qu‘une délivrance à cette torture insupportable…

La créature fœtale agita de nouveau sa main fiévreusement, Dyadus s’abandonnant à la douleur ne put que constater que la silhouette face à lui se tordait aussi sous le supplice avant de…fondre. L’autre se liquéfia également, la conscience de Dyadus s’évanouit, son corps liquide glissa d’une façon répugnante vers le fœtus. Les deux substances se mirent à bouillonner, puis s’agitèrent sous la pression d’un être imperceptible, telles des morceaux de terre glaise travaillés avec rigueur par un artiste. Des fragments s’en détachèrent, puis se solidifièrent en une fraction de seconde, prenant une consistance organique des plus écoeurantes. Ces organes allèrent s’attacher au fœtus et une couche épaisse de peau l’enroba comme un duvet chaud et moelleux. La monstruosité, en déchirant le silence d’un cri perçant, grandit significativement, et prit la forme d’un humain d’une taille respectable.

*


La Sith, rompit enfin le contact physique avec son futur apprenti, elle avait manipulé les courants changeants de la Force pour lui insuffler une nouvelle personnalité, en combinant les qualités indéniables de ses deux parties subconscientes. Satisfaite de son œuvre, elle toisa celui qui devint à cet instant son apprenti, un rictus déforma son visage angélique, son teint blêmit, ses yeux d’un vert émeraude étaient à présent aussi rougeoyants qu’un rubis savamment taillé. Le silence était total, puis le nouvel apprenti de la Sith déclara d’une voix rauque qu‘il ne se connaissait pas :

« Maîtresse, je suis plus prêt que jamais, la puissance des Sith s’est insinuée dans mon esprit, apprenez moi la voie qui me mènera à eux ! Je vous en conjure, ô grande Sith. »
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeLun 10 Mar - 0:49

Tu sentira lentement mais sûrement tes sensation revenir, alors que la sith te rend progressivement le contrôle mon cher. Elle arbore effectivement une expression satisfaite malgré les ravages du côté obscur sur son visage, même si ils ne lui ôtent rien à son charme.
Une beauté des ténèbres...

Voilà ce que j'attendais. Tu est désormais bel et bien prêt pour commencer à exploiter tes véritables talents.
Oui tu est prêt...Darth Saadis...tel sera désormais ton nom de Sith, mon cher apprenti. Une nouvelle vie va désormais s'offrir à toi.


A présent que tu te sens "stabilisé", une impressionnante sensation de puissance te parcourera, comme si autre chose que du sang se mettait à circuler dans tes veines.
La puissance...le pouvoir...tu le sens couler en toi. Encore faiblement certes, mais ton potentiel te semble désormais bel et bien réel.

Tes personalités n'en forment désormais plus qu'une, et cela m'a permi également de t'ouvrir aux voies de la Force Saadis...tu risque d'ailleurs d'en avoir besoin.
Je vais à présent te faire sortir de ce songe. Il faut que tu sache que le meurtre perpétré par Dyadus n'ets pas resté sans conséquences. Tu te trouve actuellement dans une cellule d'un poste de Milice, et les gardiens attendent ton réveil. C'est une situation délicate, mais qui te permettra également de te faire ta propre expérience...de découvrir par toi même ce que tu peux faire.
Échappe toi de cet endroit, et viens me retrouver à l'astroport de Coruscant, tu trouvera mon vaisseau en détectant ma présence comme je l'ai fait pour te trouver.
A présent Saadis...va...trouve moi...et découvre ce que tu est devenu...ce que tu sera...


L'image de la Sith s'estompera peu à peu, et tu aura la sensation d'émerger progressivement d'un sommeil très profond.
Changement de décor...une petite pièce, sombre, avec des barreaux éléctrifiés. Plus loin, 3 hommes qui patientent dans uen salle adjacente, en uniformes de Miliciens.
Voilà en totu cas de quoi te rassurer Saadis...il semblerait que cette vision de la Sith n'aie pas été un vulgaire cauchemar.

Hey les gars, regardez cet enfoiré semble se réveiller.

Les trois hommes se dirigent justement vers toi Saadis, l'air pas vraiment content du tout...ça serait pas étonnant qu'il veuillent te tapper un peu dessus.
Ils ouvrent d'ailleurs la porte, puis pénètrent dans la cellule avant de refermer derrière eux. Il va de soi qu'ils disposent de la carte magnétique permettant d'ouvrir cette satanée porte.

(Te voilà désormais propulsé au niveau 4, et tu peux également t'atteller à la rédaction de ta fiche de pouvoirs de la Force...t'est officiellement un apprenti Sith maintenant.)
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeSam 15 Mar - 21:22



L’Homme qui se tenait face à la jeune femme au teint blême était radicalement changé, rien à voir avec la raison maladive de Thyco, ni avec la colère démesurée de Dyadus, celui là était autre chose, un savent mélange des deux précédents, habité par une puissance qu’il ne soupçonnait pas pouvoir utiliser. Il ressentait des émotions contradictoires, comme de la frustration et de l’allégresse, et des choses qu’il ne sentait pas avant, il avait l'impression étrange de percevoir…la vie autour de lui. Il se pensait capable de lire dans un être vivant aussi simplement que s’il ouvrait une HoLoVidéo ou un quelconque média très facilement accessible.

D’un ton très solennel, la Sith baptisa son nouvel apprenti Darth Saadis, un nom qui traduisait une certaine jouissance à torturer le corps et l’esprit, qui inspirerait la crainte chez ses adversaires, un nom à la symbolique on ne peut plus claire, qui faisait du jeune Sith un monstre de barbarie. En effet ce nom invoquait les travaux de la personnalité très controversée du Marquis de Sadi’ss, qui prit un point tout particulier à découvrir des zones de potentielle sensibilité à la douleur chez plus de 120 espèces peuplant notre très vaste galaxie et à expérimenter diverses formes de tortures qu’on qualifiait tantôt d’abomination de l’esprit, tantôt de liberté de la perversité intellectuelle.

« Merci ma maîtresse de me libérer des chaînes de la folie, je suis votre instrument, un fidèle adepte de l’idéologie des tout puissants Sith. Montrez moi la voie, je la suivrai ».

Les traits du visage de la dame sombre se raffermirent, une certaine froideur transparaissait dans son expression faciale, une froideur calculatrice, un sentiment de domination discret l’habitait. Ce « modelage » de conscience lui rappelait l’importance de son incroyable pouvoir, et qu’elle était bien au dessus de cet impétueux personnage à qui elle allait transmettre des connaissances antiques. Elle trouvait cela divertissant, et était impatiente de tailler ce diamant brut dans la Force, de le travailler, de souligner sa valeur et d’en faire un vrai Sith, sa main de l’ombre, son fidèle apprenti, jusqu’au jour où cela la lasserait.

« Tes personalités n'en forment désormais plus qu'une, et cela m'a permi également de t'ouvrir aux voies de la Force Saadis...tu risque d'ailleurs d'en avoir besoin.
Je vais à présent te faire sortir de ce songe. Il faut que tu sache que le meurtre perpétré par Dyadus n'ets pas resté sans conséquences. Tu te trouve actuellement dans une cellule d'un poste de Milice, et les gardiens attendent ton réveil. C'est une situation délicate, mais qui te permettra également de te faire ta propre expérience...de découvrir par toi même ce que tu peux faire. Échappe toi de cet endroit, et viens me retrouver à l'astroport de Coruscant, tu trouvera mon vaisseau en détectant ma présence comme je l'ai fait pour te trouver. A présent Saadis...va...trouve moi...et découvre ce que tu est devenu...ce que tu sera… »


Sa maîtresse allait utiliser sa maestria de la Force pour le tirer de cette réalité troublante, dans laquelle Saadis était devenu un Sith, guerrier de l’ombre, fils de l‘obscurité. En un instant, trop court pour comprendre ce qui se passa, l’obscurité enveloppa l’apprenti Sith. Même aidé de cette « Force » qu’il sentait affluer en lui, et autour de lui, il ne put rien percevoir durant de longues secondes, plongé dans les profondeurs abyssales de l’inconnu, puis une lumière vacillante émergea des ténèbres envahissantes et éclaira faiblement une pièce d’une étroitesse extrême. Une cellule, Darth Saadis se retrouvait affalé sur le sol froid et poussiéreux d’un bloc de détention coupé d’une pièce plus spacieuse par des barreaux électrifiés standard. Voici donc la première épreuve que la Force lui imposait, se libérer de l’entrave de la détention et filer son nouveau professeur dans l’astroport principal de la planète capitale, un véritable microcosme indépendant à la diversité ethnique et culturelle incroyables, où la recherche de quelqu’un se transforme vite en pénitence insurmontable si l’on est pas aidée d’une précieuse alliée : la Force.

« Hey les gars, beugla un milicien dont la silhouette corpulente pourrait le prédisposer à être garde du corps d’un chef de la pègre coruscantii, regardez, cet enfoiré semble se réveiller. »



Les trois gardiens partagèrent un regard complice qui voulait tout dire, le « gorille » se saisit de la clé magnétique nécessaire pour l’ouverture de la cellule et déposa son blaster de fonction sur une petite tablette métallique, sur laquelle était posée des fioles de boissons alcoolisée à moitié vides, à côté du poste de surveillance informatique qui occupait une bonne moitié de la pièce, les autres en firent de même.

« Faut pas trop l’abîmer quand même ! avisa le grand milicien aux airs de mafieux à ses compagnons, les cadavres ça laisse plein de paperasse à remplir. »

« Ouais », firent les deux autres d’une manière nonchalante qui indiquait clairement que leur seule préoccupation était de trouver le meilleur angle d’attaque pour faire le plus mal possible au prisonnier.

Ils s’avancèrent tout trois et l’imposant gardien passa la carte magnétique sur la borne d‘accès à la cellule, un déclic indiqua que le verrou de la porte avait cédé. Très vite, Saadis analysa la situation, il se laissa envahir des afflux changeants de la Force, les gardes avaient la carte magnétique, ils avaient pénétrés sa cellule sans leurs armes, qu’ils avaient déposées sur la petite table à côté de la console de sécurité…Une solution découla de l’état d’intense réflexion dans lequel il se trouvait. Bien sûr il pouvait tout simplifier en livrant combat contre les gardes mais le bruit de la lutte risquant d’alerter d’autres miliciens d’une pièce voisine d’une part, et la dépense d’énergie inutile d’autre part lui fit renoncer à cette alternative. Il vérifia que la porte de la cellule n’était pas verrouillable de l’intérieur, elle ne l’était pas. Il allait tenter de faire appel à sa capacité naturelle d’évasion pour subtiliser la carte magnétique du gardien une fois entré, et de les enfermer avec, s’il réussissait, il improviserait un moyen de faire taire les captifs et de sortir du post de la milice -enfin, c’est-ce qu’il espérait-.


« Alors mon grand on s’attaque à des honnêtes commerçants ? Tu va voir ce qu’on va te foutre dans la gueule, pourriture de racaille ».

Alors que le premier milicien allait le frapper d’un coup de poing, Saadis entama un prompt mouvement d’esquive et fondit vers son intimidant collègue pour lui subtiliser la carte magnétique.
___________________________________________________

[HRP] Action : [Évasion] Sortir de la cellule en subtilisant la carte magnétique et utiliser celle-ci pour enfermer les gardiens.
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeLun 17 Mar - 20:45

Mmmmmh un parfait contrôle de tes pulsions pour le moment...il n'y avait pas à dire ta maîtresse semblait vraiment avoir fait un bon boulot en remodelant ta personalité Saadis.
Tu découvre à présent toutes les joies d'être un adepte de la Force...notamment par des réflèxes que tu n'a jamais connus aussi fulgurant...et sacrément étonnants pour un spécimen humain dépassant la quarantaine. Les gardiens qui te croyaient encore dans els vaps et incapable de bouger n'avaient aucune chance (et ton bon RP aide aussi je dois l'avouer).
Tes mouvements sont grâcieux, rapides et précis. Pas de superflu ni d'accrobaties inutiles...juste le nécéssaire pour arriver rapidement à ton but. La carte magnétique arrive bien rapidement dans tes mains avant même que le plus grand des gardes ne se rende compte que tu venais de bouger.
Et lorsqu'ils se retourneront, toi tu sera déjà dehors, avec le cordon de sécurité des barreaux entre toi et eux...soilidement fermé qui plus est.

Bordel de...Ok mec t'est un rapide et on aurait pas dû faire ça, mais je te conseille de bien réfléchir. Si tu nous élimine tu aggravera encore ton cas alors fait pas le con...libère nous et on oublie ce qui vient de se passer...

Le colosse semblait relativement intelligent pour un colosse...mais pas vraiment persuasif tu trouve pas ? Comme si il était encore possible d'aggraver ton cas alors que tu étais, aux yeux de la loi, déjà condamné à la peine capitale. Et Môsieur voulait également que tu les laisse sortir et que tu rentre à nouveau bien gentimment dans ta cellule...
Au vu de son regard qu'il essayait de rendre faussement compréhensif et de son attitude, il était évident qu'il te prenait pour un fou qu'il suffisait juste de calmer pour pouvoir le raisonner...
Concernant la pièce en elle même pas de fenêtres apparentes, mais seulement une porte en métal faite pour être coulissante. Quelques tables et chaises, un poste holonet, de la paperasse partout ainsi que les armes de service des 3 gardiens qui continuent de te regarder.
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MessageSujet: Re: L'appel de la faim   L'appel de la faim Icon_minitimeMer 19 Mar - 18:57



Les quelques mouvements que le fuyard entamèrent firent leur effet, les gardes ne s’attendaient aucunement à trouver une quelconque résistance à leur petit jeu de persécution violent, stupide, mais défoulant pour des âmes au quotidien si monotone que les quatre hères, qui crédules, pensaient que l’être étalé sur le sol poudreux avait perdu toute once d’instinct de survie…Comment pouvaient-ils savoir à qui ils se frottaient ? Il semblerait que l’ego de celui que l’on nommait désormais Saadis avait décuplé en même temps que ses capacités de réception de la Force, fluide présent en toute chose, l’essence même de la vie et source d’une puissance considérable pour qui saurait puiser en son sein.

Enfin, il n’était pas le temps de discuter des petits états d’âme du nouveau Sith, le personnage se mut avec une aisance déconcertante, il s’attendait très clairement à rencontrer beaucoup plus de vigueur de la part de ses opposants, mais il ne se plaint pas de l‘état d‘ébahissement dans lequel se trouvaient les trois miliciens. Arrachant, d’un geste d’escamotage assez adroit, la petite carte magnétique au serrement de la main du colosse aux airs louches, le Sith finit sa course hors de l’étroite cellule et la referma à l’aide de l’objet subtilisé. Un nouveau déclic vint rompre le silence de stupéfaction qui s’était installé dans la pièce. Saadis balaya d’un regard la salle plus spacieuse qu’il avait vu au travers des barreaux de sa cellule - et dans laquelle il se trouvait grâce à sa petite manœuvre d’évasion -



« Bordel de...Ok mec t'est un rapide et on aurait pas dû faire ça, mais je te conseille de bien réfléchir, lança le plus grand des trois gardes à Saadis d’un ton qui se voulait calme, si tu nous élimine tu aggraveras encore ton cas alors fait pas le con...libère nous et on oublie ce qui vient de se passer...

Le Sith avait une folle envie de lui réponde quelque chose de cinglant, et terriblement vulgaire, une expression typique des classes moyennes de citoyens, comme le traditionnel « Parle à mon cul ! » ou le très populaire « Appelle moi con ! », mais son statut nouveau de Sith le plaçait au dessus de ces bassesses.

Empoignant l’un des blasters de fonction posés sur la table - et réglant au préalable le faisceau d’intensité un peu au dessus du réglage conseillé du « mode paralysie » - le Sith décocha trois tirs d’énergie sur ses captifs. Les masses des miliciens tombèrent mollement, comme des poupées de chiffon, sur le sol crasseux, inconscients.

Avec vivacité, Saadis ouvrit la porte de la cellule, transporta deux des trois corps inanimés de la geôle jusque sur des sièges en métal austère à l’air peu confortables, il se dévêtit de ses défroques de mendiant, et les troqua contre l’uniforme de milicien du colosse. La mise en scène des corps de ses bourreaux montrait un prisonnier dans sa cellule, dormait d’un profond sommeil, et des miliciens effondrés sur leurs sièges s’accordant une pause bien méritée.

Le fugitif lut sur le badge de fonction épinglé sur sa poitrine « Jerak », il consulta les autres où étaient inscrits en capitales d’imprimerie les noms « Gibran » et « Traask », il fouilla dans les poches de l’habit et trouva un databloc qui affichait plusieurs années par les nombreuses égratignures de la coque métallique. Il appuya sur le bouton d’allumage, l’appareil était en veille, l’ID avait été entré par Jerak. Plusieurs répertoires étaient accessibles à partir du menu racine, Saadis choisit celui nommé « Utilitaires ». Il trouva dans ce dossier des informations protocolaires, et repéra un fichier en particulier qu’il ouvrit. L’application consignait les conventions d’utilisation de la console de sécurité, cela pourrait lui être utile, en effet l’ordinateur avait du enregistrer son emprisonnement et sa rixe avec les geôliers, il était plus avisé d’effacer ces éléments du système de surveillance, car Saadis n’avait aucune envie de se retrouver avec des représentants de l’ordre sur ses talons.

Pianotant avec énergie sur le clavier de l’appareil, un bip sonore confirma l’accomplissement de l’opération d’effacement des données. Saadis plaça le bloc de donnée du nommé Jerak dans la poche de l’uniforme dont il était vêtu et rangea l’arme de Jerak dans son holster, il ne savait pas où récupérer son argent et sa vibrolame, un blaster ne serait alors pas de trop pour se défendre.

Il comptait sortir par la grande porte, encastrée dans un mur de Ferrobéton d’une bonne épaisseur, visiblement une porte coulissante, habillé de l’uniforme de Jerak en prétendant que Gibran et Traask l’envoyaient faire une course, si le scepticisme des rencontres qu’il pourrait faire dans la base de la milice se faisait trop évident, il utiliserait ses nouveaux pouvoirs pour essayer de les persuader de sa bonne foi. Pour l’instant, il se dirigea d’un pas vif vers la porte et appuya sur l’interrupteur qui commandait son ouverture.
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