arrivée en orbite

Une alarme retentit dans tous le vaisseau, me faisant ouvrir les yeux. Je resta ainsi à contempler le plafond de la cabine pendant quelques seconde, jusqu'à ce qu'un homme passa la tête par la porte en m'annonçant qu'on reviendrait en espace conventionel dans...
Un grondement sour secoua le vaisseau, et j'entendis des voix dans la cabine. Dont l'une d'elle était en train d'injurier la mère de l'hyperdrive de tous les noms. On devait être sortit d'hyperespace.
Me dirigeant vers la cabine, je croisa au passage quelques hommes qui avait profité du voyage pour faire une petite sieste.

- On a un problème, boss, lança un homme lorsque j'entra dans le poste de pilotage.

- Un gros même, ajouta le pilote. Un truc aussi gros qu'un Super Destroyer.

Je ne pu me retenir de leur demander si c'était une blague avant de me précipité vers la vitre de transparacier. Il était bien là. En orbite encore à plusieurs kilomètres de nous, sa forme profilé ce détaillant de plus en plus à mesure que le vaisseau ce rapprohait.

- Ah, la poisse ! m'écriais-je.

Je ferma les yeux et serra les dents, essayant à tous prix de ne pas perdre mon calme.
Je suis qui ? Je fais quoi ?
Lorsque je me repose ces questions en missions, je me reconcentre. Je reste calme car je ne peux pas risquer la vie de mes hommes simplement à cause d'un contre temps. Même si ce dernier est Super Destroyer Stellaire.

- Ok, sergent, lançais-je en continuant de regarder le destroyer qui ce rapprochait. Ralentissez un peu, qu'ils nous croivent intimider. (Puis je me tourna rapidement vers un autre homme). Vérifiez que le matériel est bien planqué.

L'homme hocha la tête et disparut.
Maintenant, il faut espéré que la Force de l'amiral Arnar soit avec nous...

Je ne sais pas ce que pensais les membres de mon équipe à cet instant. Moi en tout cas, j'étais morte, stréssée comme une commédienne avant son premier live, même si je faisais mon possible pour ne pas l'afficher. Cette énorme masse noire ne faisait rien pour me calmer, bien au contraire.
Le silence de mort dans le cargo n'arrangeait pas plus les choses. Le bruit des réacteurs s'était calmé laissant place à un léger ronronement à la place du grondement habituelle. Dans le cockpit on entendait les bib répété provenant des diverses consoles. On aurait même pu entendre une goutte de sueur tombée...
J'avais l'impréssion que quelque chose ne tournais pas. Le destroyer n'avait rien envoyé. Ni mesages, ni chasseurs.

- Vaisseau de transport identifiez vous et donner nous une raison à votre visite.

L'ordre arriva si brusquement que j'en eu un leger sursaut. Appuyée sur le tableau de bord entre le pilote et le copilote, je ne pu m'empêcher de sourire. La situation revenait dans la normal.
Je voulu tourné ma tête vers l'homme au commande de l'appareil et lui répondre, mais quelque chose en voulu autrement. Moi qui regardais la beautée des étoiles, je vie les merveilles lumière de la galaxie ce transformer peu à peu tandis que ma vue ce brouillait et que ma tête tournait. J'essaya de me reprendre, mais mon corps ne m'obéissait plus. Sans rien pouvoir y faire, je vis les étoiles s'étiré comme si mon corps allait passer en hyperespace puis...
flash !
Tout s'accelera d'un coup Je ne comprenais rien à ce qui ce passait ! Il y avait trois secondes j'étais encore dans le cockpit à me demander comment j'allais sortir mon équipe de ce merdier, et là, je me retrouvais à l'extremité d'une salle.
flash !
Je venais de faire un bon de plusieur mètres. Non, je m'étais transporté sur plusieurs mètres. Durant ce qui me parut une minute entière, je m'aperçu que deux personnes étaient dans cette salle.
flash !
Cette salle rouge. Aussi rouge que le sang. Même si je ne voyais que cette salle et ces personnes devant moi, je sentis mon estomac faire un bon. Cette pièce puait... la malédiction ou autre. Elle me méttait mal à l'aise.
flash !
Un objet brilla sur chacune des femmes présente dans la salle. Je voulu m'approché, mais là encore, quelque chose en déscida autrement.

J'eu l'impression d'avoir été sortit de l'hyperespace par un puit de gravité. Une impréssion de perte de vitesse, de passé de 200 à 0 kilomètres par secondes en même pas une petite seconde.
Le soufle court, toujours appuyée sur le trableau de bord, j'avais la tête entre les épaules et regardait le sol...
Et mon escouade qui me regardait.
J'entendis quelqu'un dire quelque chose. Mais je n'y fis pas attention. Apperament cette... "chose" que j'ai vu, n'a durée que quelques secondes, au lieu des cinq minutes que je croyais.

- On répond quoi boss ? Ca urge…

La voix me fit revenir au présent. Sans quitter le sol des yeux, je répondis :

- Des... Des marchands. On viens livrer de... des épices sur la planète. Rien de bien méchant.

Le pilote transmit le message, tandis que moi...
Et bien moi j'étais encore sous le choc. Je ne comprenais rien à ce qu'il s'était passé. Ni le pourquoi, ni le comment. Tout ce que je savais, c'étais ce que j'avais vu. J'avais vu cette salle, ces femmes... leur armes.
Non ! C'était impossible. Cette arme est morte, comme ceux qui la portait. Et pourtant...
Comme je viens de le pensé, tout ce que je sais, c'est ce que j'ai vue. Et j'ai vu ces sabres, même si celà paraît impossible.
Ces femmes étaient, non, sont sur la planète. En bas, dans cette salle.
Je releva la tête, mon coeur ce calma, et je comtempla la planète. Il y avait quelque chose en bas. Quelque chose que je devais aller voir.
D'aller voir, quelqu'en soit le prix.
Dans mon reflet sur la vitre du cockpit, une étoile brillait dans chacun de mes yeux. Signe de chance... ?

Si la mission aurait débuté comme les autres, j'aurais partagée avec bonheur l'atmosphère de détente qui reignait à bord du vaisseau. Il est vrai que passé aussi facilement un destroyer tel que celui en orbite est normalement moins facile, car l'escuse que nous venons de donner est la plus simple. Alors soit le commandant du vaisseau sait qui nous sommes, et un comité d'accueil nous attends en bas, soit ce même commandant avait une énorme flemme. Celle de scanner notre vaisseau et s'apercevoir qu'il y avait autant d'épice que de Rodien dans la soute. C'est donc dans la satisfaction que le cargo entrait dans l'atmosphère de Mirial.
Moi aussi j'aurais été d'humeur joyeuse, si la mission avait commencé comme toutes les autres.
Seulement ce n'était pas le cas pour moi.
Cette chose, ou vision, que j'ai eu m'obsède. Elle le fait au point de m'empêcher de me reconcentrer sur la mission. J'ai beau regardé les océans défillé sous la coque du vaisseau plusieurs kilomètres plus bas, je ne peux que voir ces deux femmes dans cette salle obscure. Cette salle, ces femmes... et ce que je pense d'elle. De ce qu'elle sont. Même si celà me paraît absurde que des membres de cet ordre soit encore en vie. Et ce fut mes seules pensées que j'eu durant la déscente vers l'astroport de la planète. J'étais attirés par elles, sans doute à cause d'un autre je-ne-sais-quel-truc-farfelue-de-cette-galaxie comme il y en a tant.

Lorsque la passerelle s'abatit sur le sol du hangar, je sortit le plus rapidement possible. J'avais besoin d'air frais, de me changer les esprits. M'appuyant contre la coque du vaisseau, je respira plusieurs fois lentement pour me remettre les idées en place. J'y perdis un peu la notion du temps Je n'avais aucune idée de la periode où j'étais resté là, à ne rien faire d'autre que d'inspirer et d'expiré profondément, essayant de ne penser à rien jusqu'à ce qu'une main posé délicatement sur mon épaule ne me fasse ouvrir les yeux. Je vis le pilote me regarder d'un regard intérogateur, mais aussi plein d'inquiétude.

- Sa va, sergent, lui dis-je en souriant.

Il fit un leger mouvement de tête mais ne dit rien. Signe de son désacord ? Sans doute. A vrai dire, je ne peux y répondre clairement, étant donné que moi même ne sais pas si j'allais bien ou pas. Cette sensation de ne plus savoir où l'on en est... Ah ! Je la déteste ! Elle est comme la poisse. Au moment où l'on croit tout contrôler, où l'on est si proche du but que lever la tête serait suffisant pour l'atteindre, le sol ce dérobe sous vos pied. Et tout ce que vous avez réussi à maîtriser... et bien celà disparaît. Et vous l'apprenez en une petite fraction de seconde.
Bref, mettant mes états-d'âme de côté - ou du moins je faisais le maximum pour - je partis suivre mon équipe à la sortie de l'astroport.
Des vrais pros, il regardaient déjà les passages de fuite rapide en jouant les touriste et les marchands. A les braves petits... Puis, alors que j'allais dire quelque chose, la salle me revint en mémoire.
Bordel !
J'en avais ras-le-bol. Il fallait que fasse quelque chose pour que ces images cessent enfin de revenir en boucle. C'est comme un vieux holofilm de série B qu'on t'oblige à regarder. Sa passe, et sa repasse encore et encore et encore. Et pour que mon esprit redevienne comme avant, je devais trouver cette salle ou ces femmes. Je n'avais aucun doute dessus.
Mais elle n'étaient pas en ville, et je devais les chercher seule...

- Messieurs, lançais-je. Répartissez-vous sur une partie de la ville et repérez tout ce qui peut-être intéressant comme cible, point de replie etc.

Sans poser de question, les soldats disparurent par petit groupe. Le toubib fut le dernier à quitter l'astroport et il remarque que je ne faisait pas un mouvement.

- Vous faîtes quoi, boss ? me demandat-il en s'approchant.

- J'ai quelqu'un à aller voir, mentis-je. Je ne sais pas pour combien de temps j'en aurais.

Pas plus d'explication. L'homme s'apprêta à dire quelque chose mais ce résigna avant d'hocher la tête et de s'éloigner. Puis il lança sans ce retourner en levant son comlink dans sa main :

- Si vous avez besoin d'aide... !

Et il disparut. J'étais seule maintenant. Seule le bruit de la circulation au loin me faisait rappeller où j'étais. Dix minutes plus tard, je déscendais du vaisseau dans lequel j'avais prit un fusil Anti-Emeute 500, l'arme préféré des Espo, que j'avais mis dans un housse à instrument et quelques grenades que j'avais installé à ma ceinture. Puis je ferma la rampe du vaisseau avant de quitté l'astroport.
Quelque minutes après, je ne savais pas où j'allais. Je marchais et c'était tout. Je ne penssais pas, j'agisseais. La seule chose que je savais, c'était que, d'une manière ou d'une autre, j'allais trouver ces femmes ou cette salle. Que ce soit avec l'aide des images, des visions, ou quelques soit les trucs qui passaient dans ma tête. Ou même de personnes...
Je m'arretta dans une rue tranquille et fouilla mes poches. Je posa l'objet par terre et l'écrasa d'un coup de pied. Enlenvant mon pied, je comptempla un instant ce qui avait été autrefois un comlink. A présent, j'étais bel et bien toute seule, et je continua mon chemin, les talons de mes bottes résonnant dans la rue déserte.
Mais j'y arriverais à cette foutue salle ! Quelque soit le chemin et le temps pris, j'y arriverais !

Je continuais de marcher dans les rues de la ville sans me poser de questions. Les rues étaient désertées par les hommes et autre espèce. Seuls quelques animaux, plus ou moins de compagnie, s'y aventuraient. Je les dépassaient ou les éfleuraient sans y faire attention. Mon esprit, contrairement à tout à l'heure, était vide de toute pensées. Je ne faisais que suivre mon instint, marchant là où mon cerveau me disait d'aller. Les murs du coin n'étaient pas vraiment à la dernière mode. Par endroits des graffitis apparaissaient un peu partout. Je passait quelque fois une mains légère sur certain d'entre eux, tout en continuant de marcher vers ma destination. Je ne savais pas trop quoi pensé de cette planète et de ses habitants. L'Impératrice étant pourtant d'ici, je m'attendais à arriver en un lieu fortement pro-imperial, comme sur Naboo. Mais ces graffitis prouve le contraire. Les citoyen ne doivent pas vraiment porté l'Empire dans leur coeur. Je resta un moment sur un graffitit qui attira mon attention, le signe de la Rebellion. Une céllule rebelle était-elle déjà en place, ou étions-nous attendus ?
Je me rendus finalement compte que je ne connaissais rien de l'etat d'esprit des Mirialan, pour peu que sa ait une quelconque importance pour moi en ce moment... En réalité, je m'en faisait surtout pour le reste de l'équipe. S'ils étaient tombé dans un traquenard, je m'en voudrais à jamais de les avoir lâcher. Et encore plus d'avoir détruit mon comlink, dès fois que l'un d'eux aurait éssayé de me contacté d'urgence avant de ce faire... attraper. En piquet devant le mur, comptemplant le signe de le Rebéllion, je me posa la question de rebrousser chemin, de faire demi-tour, d'abandonner. Et je fais comme dans les films, regardant ce tag comme un boule de cristal avant de reprendre une déscision : continuer ! Alors je me remit à avancer, en me disant tout simplement que c'était un petit rigolo qui avait déssiné sa rapidos. Rester objective ! Et je continua de marcher, toujours en me laissant guidé. Je savais que j'étais sur la bonne route. Comment ? Je n'en sais rien. Mais j'avais la certitude que quelque chose m'attirais comme un aimant vers cette salle ou ces femmes.

Puis mes oreilles captèrent l'un des seuls son "normal" depuis que j'étais arrivée sur cette planète. Mais voilà, celui ci ne s'éloignait pas comme les autres bruit de la vie quotidienne de cette ville, même dans les rues déserte comme celles-ci. Et alors que j'allais essayer de savoir tout provenait ce bruit qui m'inquietais plus qu'autre chose, un propulseur de destroyer s'alluma dans ma tête. Ou du moins, c'est l'impression que j'avais. Ma tête me faisait mal et je sentais que quelque chose allait ce passer. Quelque chose qui n'allait peut-être pas être bon pour moi. Rassemblant mes esprit, je réussit à chasser cette douleur. Mais cette sensation de danger ne me quittait pas. Elle s'aggripait à moi, telle une vérue. Puis, je les vis...
Au bout de la ruelle, une silhouette en capuchonnées surveillant de prêt un convoi de camions avec pas mal... d'autre chose. Je n'arrivais pas à distinguer toutes les silhouettes, mais il y en avait sufisament pour me tuer. Je m'aperçus que mon mal de crâne c'était pratiquement dissipé maintenant que j'avais vus tout ce beau monde. Enfin, je remarqua que toutes ces personnes n'étaient pas venue en touriste. Toutes étaient armée, et portait un magnifique uniforme... Puis quelque chose s'agenouilla devant la silhouette et parla.

- Maître….Tout esssst prêt….Prêt à partir au tombeau….D’après nos obsssservateurs les deux femelles Jedis y sssssont…

J'étais completement sur le cul. Une voix sifflante comme sa, c'était des Trandoshan. Ses acolytes étaient sûrement de la même race que lui, j'en étais certaine.
Le deuxième truc qui me cloua le bec et l'envie de me casser d'ici au plus vite, fut le terme par lequel il avait appeller la silhouette.
"Maître"
Qu'est-ce que c'est que cette connerie... ? Les Trando sont des esclavagistes, pas des esclaves.
Mais ce qui m'interessa le plus, fut la fin de la phrase qu'avait articulé le chef de l'unité dont je voyais une cinquantaine de Trandoshan. Ainsi, ces deux femmes étaient bien des Jedi. Cela confirmait ce que je pensais sans vraiment y croire. Je suis née sur Coruscant, et j'y ai grandit avec les légendes de l'Ordre. C'était un plaisir de savoir que certains Jedi avaient pu survivre.
Et la salle rouge. C'était donc un tombeau.

Jedi dans un tombeau. Silhouette pas très sympa et sa petite armée qui vont sûrement ce diriger vers ce même tombeau... Et à mon avis, ces types ne viennent pas vraiment donner un coup de mains aux deux Jedi. Le tombeau vas devenir un lieu de carnage, sa vas pas tarder. Mais quand à savoir qui vas gagner. Deux contre cinquante ? Je ne connais pas l'étendue du pouvoir des Jedi, mais les trando ont un net avantage sur elles. Les deux Jedi ne savent peut-être pas qu'elles vont être attaqué.
A moins que quelqu'un les prévienne avant...
Je n'avais envie que d'une chose : trouvé ce satané tombeau et avertir les Jedi à temps. Seulement voilà, comment j'y allais à ce foutus tombeau ? Et la silhouette exulta d'un rire qui me fit froid dans le dos et à la tête. Ce foutut mal de crâne revint brusquement. Puis, me planquant à l'intercetion de la ruelle pendant que l'autre abrutit riait encore, je défis la housse et en sortit le fusil que je mis en bandoulliere sur mon épaule. Assise contre le mur, je jeta un rapide coup d'oeil dans la ruelle où était la petite armée et la silhouette encapuchonnée, et j'attendis la suite des évenements. Une occasion de profité des moyens de transport pour me rendre à ce foutu tombeau, par exemple.

A quoi peut bien ressembler ce que beaucoup de grand en ce monde craigne tant ?
Qu'il y a-t-il derrière le voile de la vie ?
Où la Grande Faucheuse nous emmène-t-elle ?
Cette fois-ci, j'ai bien cru savoir répondre à ces questions pour de bon. J'étais trop intéréssée par la silhouette qui me donnait si mal à la tête et aux entrailles pour réfléchir à ce que je faisait. Résultat des courses, tout ce que j'ai vu avant que je ne puisse plus respirer, fut une main ce tendre et serrer ses doigts. Aussitôt ma trachée fut coupée et mes propres mains furent portée à ma gorge. Essayant tant bien que mal de restée conciente, je conta les secondes.
Un, deux, trois, quatre...
Boum, ma vue commença à ce brouiller. Je savais qu'il ne fallait environ que sept seconde pour faire évanouir une personne de cette manière.

- Tiens …. ssédente de la forccccce iccci…. Un jouet charm...

Mon esprit commençais à lâcher prise. Je n'entendais pratiquement plus rien et je sentais mon coeur qui...
Cinq...
J'essaya une dernière fois de retiré mes mains mais rien n'y fit. Je ne contrôlais même plus mes membres. Et je me sentis tombée. J'attérit lourdement sur le sol et quelques mains m'empoignèrent fermement tandis que je sentais l'air passé de nouveau. Je tomba à genoux en toussant, crachant et palpant ma gorge qui me brûlait pendant que le voil noir disparaissait lentement de mes yeux et que l'air passait de nouveau dans ma gorge.

- Vite suivez nous ou ils vont vous tuer…

Je releva la tête et vis plusieurs ombres noire. Secouée, mais néamoins vivante, j'hôcha la tête et réussit à me lever en titubant. Un homme me débarassa de mon fusil et me poussa un peu pour que je me presse. Alors je couru, suivant la forme noire devant moi. Combien de temps, je sais pas. Jusqu'à où, je ne sais pas non plus. Mais je couru. Mon esprit redevenant clair et ma pensée précise au fur et à mesure que le temps passait. Et j'essayais de me rappeller ce que la silouhette encapuchonnée avait dite. J'eu du mal, étant donné que je n'arrivais même plus à me souvenir de ce que j'avais compris. Finalement je crus savoir.
Tiens... possédante de la Force iccciii... Un jouet charm...
Ouais, c'étais une phrase dans ce genre. Mais qu'est-ce qu'il avait dit à la fin...
Jouet charmquoi ? Charmeur ? Charmant ? Bas ! Après tous sa n'a aucune importance. Ce qui en a par contre, c'est le "possédante de la Force". Je ne put m'empêcher de sourire. Cet idiot parlait-il de moi ? Impossible. Je n'ai pas vécu sur une quelconque planète de la Bordure Exterieure, mais sur la capitale. Pour moi, les Jedi éxistaient bel et bien, ce n'était pas des histoires pour enfant. Si je possédais le potentiel des Jedi, ces derniers m'auraient très vite repérée. Ce type devait faire une énorme boulette. Mais il utilisait un... pouvoir lui aussi. Je ne sais pas si c'était le même que les Jedi, sa personne me faisait peur. J'en tremble à chaque fois que j'y pense. De cette silhouette, cette voix sifflante... et sa main qui se tent vers moi.
Je ne souriais plus du tout maintenant. J'étais inquiete et j'avais peur que ce type ne surgisse devant moi.
Mais je me contenta de courir sans m'arrêté, suivant les hommes en noir. Je les aurais suivis jusqu'en enfer, aller-retour. Mais pour rien au monde, je ne retournerais à moins d'un système de cette silhouette et de son pouvoir.

Ce n'est pas l'enfer, c'est certain !
Quoi que l'odeur des lieux peux faire prétendre le contraire, tellement c'est une torture que de respiré ici. Hum ! c'est bien des rebelles sa. Personne n'aurait l'idée - ou même ne voudrais - s'aventurer dans le coin pour rechercher d'éventuel traître de peur de tomber raid mort d'asphyxie ! Bref, je passe sur mes envies de leur dire de changer de déco pendant que les Mirialans me font faire une visite guidée des égouts jusqu'à leur planque, une petite cache soutéraine où quelques personnes déjà, semblent nous attendre. Enfin, moi, plutôt...

- C’est vous l’officier de liaison de la rébellion ? demanda un homme en s'avençant vers moi. Vous avez échappé belle à un grand danger… Un maître Sith est ici et il s’apprête à attaquer un site de fouilles… Nous comptons les attaquer par surprise mais…. Nous ne sommes pas assez nombreux pour affronter ses Trandoshans… enfin au moins nous vous avons récupéré… Alors…Quand est ce que la rébellion passe à l’action ? Quand est ce que vous venez nous libérer du joug de l’empire et des siths ?

Fermant mes narines, qui ont l'impréssion d'aspiré l'air autour d'un Hutt, et ouvrant mes oreilles, j'écoute le monologue du patron du coin... Et il m'intéresse assez vite, à vrai dire. Grâce à ces quelques phrases, j'en sais déjà plus sur ce qu'il ce passe dans le coin. La grande silhouette par exemple... Inutile de s'apeller Palpatine pour comprendre que c'est le Sith dont parle le chef des Mirialans. Et d'explication en explication, on comprend vite pourquoi il veut s'attaquer à ce "site de fouilles".

- Ce n'est pas le site de fouille à proprement parlé qui intéresse ce type, lançais-je au chef. Ce sont les deux personnes qui y sont qu'il veut. Ce sont des Jedi.

Je ne prend aucun risque à leur révéler ce que je sais, enfin j'èspère. Ces types ont l'air assez préssé de passer à l'action, et nul doute qu'ils n'attendent qu'un petit "oui" pour dégommer tout ce qui à l'air de prêt ou de loin à de l'Impérial. Je les laisse digéré la première partie des infos que je conte leur dire, sa les mettra dans le bain.

- Pour info, continuais-je, les Mon Calamari finissent de constituer leur flotte. Il y en a plus pour longtemps. Mais avant de vous libérer, comme vous le dîte si bien, j'ai un gros problème sur les reims : c'est le Sith. Il faut l'empêcher d'aller à ce foutu site de fouilles ou tombeau... J'ai besoin de savoir si vous êtes prêt pour passer à l'action, et si oui combien vous êtes à participer.

Attendant leur réponse, je reprant mon fusil d'un des soldats qui m'avait aidé à me relever tout à l'heure et l'arma. Le clic résonna dans le silence de la cache, ponctuant ma phrase de manière clair et précise. Je n'est pas l'intention de resté ici dix minutes de plus. Je dois savoir ce qu'il ce passe dans ce foutu tombeau, et je dois le savoir le plus vite possible. C'est pourquoi je ne leur explique pas tout en détail. Pas le temps... Appuyant mon arme contre mon épaule, je fixa le chef des Mirialan.
Si on ne peut toujours pas ce débarasser de l'Empire, on peut pour l'instant ce débarasser d'un Sith et peut-être sauver deux Jedi. Sa fera jolie sur un C.V...

On ne peut jamais faire confiance à personne ici. Il ne connaissent donc pas le terme "vite" sur cette foutue planète ?! Cinquante hommes déjà réunis, et une centaine de plus tout à l'heure, contre environ deux cents Trandoshans. J'vois vraiment pas ce qui les gènes. Chaques rebelle vaut à lui seul deux Trando, le calcul est vite fait. Certe il y a cet enfoiré de Seigneur Sith, mais bon... On peut pas tout avoir, hein ! Et si au lieu de parler, ce type dirait à ces hommes de ce bouger ? Surtout si le Sith et sa petite bande sont déjà en route. Mais non ! Au lieu de prendre son flingue, ce type continue de parler encore et encore.

- Mais êtes vous donc seule ou pouvons nous compter sur des troupes de votre coté ? me demande-t-il.

Non, j'suis seul là. Il est vrai que j'aurais pu me ramener avec une armée Wookie sur quelques croiseurs Mon Calamari, mais on aurait été nettement moins discret, non ? Mais comme l'Alliance de l'ancien temps, les soldats rebelle d'aujourd'hui connaissent les secrets du combat d'une force insurgée ; ils mesurent l'importance de la discretion et de la mobilité, connaissent les tactiques de guérilla, les manières de détruire les lignes de communications et de ravitaillement ennemies. Mais un commando ne peut défendre un monde, un système ou un secteur. Un commando n'attend pas d'être attaqué. Nous n'avons pas encore les moyens de mener une guerre conventionel contre l'Empire.
Ce chef n'a toujours pas comprit que je n'était pas à la tête d'une armée d'invasion. Avant d'arriver je savais même pas qu'il y avait un mouvement rebelle sur cette planète, qu'elle était pro-impérial à cent pour cent. Je serra les dents, frennant mon envie de lui foutre la crosse de mon fusil entre les jambes, et répondit :

- Je suis venue avec une escouade. Cinq hommes. Ils sont du côté de l'astroport. Mais ont a pas vraiment le temps de les attendre. Vous connaissez ce site de fouille, non ? On peut y tendre une embuscade contre les Trando ? Les Jedi devraient ce chargé de l'autre andouille de Sith.

Regardant le chef du coin ce retourner vers ses hommes, je me demanda s'il savait à quel point mon plan me faisait tout aussi peur qu'a lui. Mon regard fixa la carte sans réellement la voir, tandis que je me rapellais d'une phrase que j'avais surpris d'un soldat Impérial.

" N'attaque jamais un Jedi avec prémiditation. Il paraît que ces types peuvent voir l'avenir. Un mec c'est fait trancher la tête comme sa."

Etait-ce réelement la vérité, une parcelle de l'étendue des pouvoirs Jedi ? Il est vrai que je n'avais jamais essayé de mettre ce conseil en pratique jusqu'à maintenant. C'est sûrement une phrase qui est passé de bouche à oreilles pendant une dizaine d'années avant d'arrivé à ce soldat. Les personnes sont étrange, non ? Vous avez remarquer comme ce genre d'histoire, tout le monde l'a entendu par quelqu'un qui y étais... Mais si l'on intéroge cette personne, elle vous dis qu'elle-même l'a entendu par quelqu'un qui y était. C'est pas nouveau, hein. Je parie que si l'on repartait quatre mille ans en arrière, écouté deux sergents qui monte la garde, ils barvarderaient sur la façon dont Mandalore a été tué.
Mon index retraca le chemin jusqu'au défilé en question. Ok, c'est sans doute le coin le plus voyant du système pour une embuscade. Et alors ? Sa ce trouve c'est aussi le meilleur... j'èspère. Bon, on aurra besoin d'arme lourde, d'explosifs et autre. Pas vraiment de problème là-dessus, le vaisseau en plein.
Me retournant vers le chef rebelle de Mirial, je lui explique ce que j'ai en tête. On pourrait embarquer le plus de troupe possible sur le vaisseau et aller décharger des lance-roquette, tourelles et placer quelques explosif sur les flancs du défilé si on a encore le temps.
Au fond de moi, je prie pour que le chef Mirialan possède assez de vaisseaux pour ammener ces combattants. La vitesse est la clef. On en a besoin pour ce préparer. Cet enfoiré de Sith à déjà de l'avance, et le surprendre... Moi qui m'étais promis silencieusement de ne jamais approché encore une fois cette silhouette encapuchonnée, je me retrouce à essayer d'élaboré un plan pour le déscendre. Et pour sa, il faut aller vers lui. Je déglutis à cette pensée. J'ai eu la peur de ma vie tout à l'heure. Jamais je n'avais autant cru y passer que dans cette ruelle, me faisant étrangler à distance... Je me massa la gorge par réflèxe en penssant à ce sombre épisode de ma vie avant de repirer à fond et me reconcentré sur cette opération de fous.
Je passe en revue les avantages de chaque camps. Pas trop difficile à trouver pour le plupart. Le nombre, l'instinct pour les Trandoshans - plus les pouvoirs d'une silhouette. Nous, nous avons l'emplacement, la puissance de feu - si ces camions ne transportaient pas d'autre chose que des Trandoshans -, l'effet de surprise et tout ce que des rebelles savent faire pour attaquer là où on ne les attends pas. Finalement c'est pas si mal si on enlève le Sith de l'équation. On a qu'a bien joué nos cartes et sa devrait marcher comme sur des roulettes.
Et au pire, on perdra la plupart de nos effectifs, peut-être même de très bon élements, mais on aurra élliminé un Sith et gagné deux Jedi.
Alors au final, on est gagnant !

Mais ce Sith... Je ne cesse de pensée à lui. S'il sait que nous seront là et que l'effet de surprise change de camp... ? Je ne connais pas l'étendue de ses pouvoirs sprituel et mental, et je ne suis pas vraiment préssée de le savoir, mais s'ils sont puissant sa risque de poser problème. Je n'arretais pas de me poser ce genre de question pendant que je regardais les soldats s'équiper. On a beau être un soldat ARC de l'ancien temps, on a pas vraiment de chance contre une personne possédent des pouvoirs comme ceux d'étrangler quelqu'un à distance, juste en serrant ses doigts. Ah, c'est quand même pas un mec qui a tellement peur de montré sa tronche qu'il la cache sous une capuche qui va te foutre la frousse, toi l'héritière des Kïlme ! Et puis je peux bien réussir à faire comme lui, non ? Ce concentré un peu, lever le bras, serrer les doigts... Pas très difficile comme truc. J'ai bien des visions de personnes faisant partie d'un ordre qui devrait être entiérement mort et enteré dans une salle obscur qui s'avère être un tombeau. Alors, comparé à sa, étouffé des gens par la pensée c'est pas ce qu'on pourrait apeller un grand exploit, non ? Il va pas comprendre ce qui vas lui tomber dessus ce mec ! Au propre comme au figué, quand il vas voir des rocher lui débouler sur la tronche. Il va en chier sous sa capuche ce "Maître Sith", tu vas voir !
Non, je ne peux pas vraiment ignorer ce que je ressen. J'ai peur. Regarde toi, ma grande, t'en tremble presque. Je retourna rapidement mon regard vers la carte. Trop rapidement peut-être. J'eu un petit sursaut qui passa inaperçus pour tout le monde. Au milieu de l'écran, je voyais un visage. Un homme, la cinquantaine, quelques cheveux encore bruns au milieu du blanc qui ornait quatre vingt pour cent du crane de l'homme. Quelques rides creusé et un regard rude. Ce visage je le connais depuis vingt ans. Il m'a élevé et faire de moi ce que je suis. Et justement, j'ai l'impréssion de recevoir une de ces claques sur l'arrière de la tête et qu'il me lance, de sa voix grave, si reconnaissable pendant les réunion du comité de l'armement, sa magistrale phrase :

" Redescend sur terre, Jadonna ! "

J'en sursaute une deuxième fois tellement sa à l'air réel. J'ai la troublante impréssion - et sensation - d'avoir reçus cette claque, et que ses paroles ce répercute encore dans la pièce. Je cligne des yeux de surprise et tout redevint comme avant. Le visage de mon paternel à disparut, la console projetant la carte continue de faire ses "bib bib" habituelle et les Mirialans ce prépare au combat. Je glisse rapidement une main sous mes cheveux, me tatant le crane d'un air suspicieux. Mon esprit me joue de sacré tours en ce moment. Cette... "aparition" n'a pas durée plus de quatre secondes, mais elle m'a permis de ne plus me focaliser sur ce Sith. De mettre à l'écart ma peur de cette personne. Ce n'est qu'une mission comme les autres après tout ! Se sera simplement la plus difficile de ma carrière.

- Quand vous serez prêt, dis-je au chef rebelle, sachez que je le suis aussi.

Cent cinquante hommes et femmes profitant d'un défilé pour tendre une embuscade et tuer environ deux cent Trandoshan et peut-être un Sith, et revenant indemne. Celà peut-être accomplie avec succès en vingt ou trente minutes grâce à l'effet de surprise. La même mission peut tourner au désastre, et n'avoir comme résultat que cent cinquante rebelles mort ou blessé en opération... Ceux d'entre nous qui ont déjà été au combat chasse cette pensée de leur esprit. Les autres, doivent commencer à la ressacer.

Le temps semblait s’écouler lentement pour Jadonna….Dans la plaque les hommes semblaient se préparer, les armes sorties…On pouvait sentir la tension d’un prélude à la bataille…

C’est à la tombée de la nuit, dans le froid, que tous monteront dans des véhicules camouflés, Jadonna ayant une place à l’avant au coté du chef de la section rebelle…

Une bonne heure de trajet plus tard, les voici abandonnant les véhicules, s’enfonçant comme des ombres dans le défilé… Encore une bonne demie heure de marche dans la montagne alors que Jadonna ressentira un malaise croissant en elle…

Enfin ils arriveront dissimulés face à la vallée…. Deux cents Trandoshans en armes et trois silhouettes encapuchonnées semblent guetter l’entrée d’un tombeau, disposé en ordre de bataille…

(Voila, je te laisse répondre, arrete toi au meme endroit que moi, on reprendra à la sortie des miss du tombeau)

Le calme avant la tempête, comme dit l'expression. C'est bien quelque chose que je ne peux pas surporter sa. Ne rien pouvoir faire d'autre qu'attendre. Car on sait, que quelque chose de pourri va nous arriver. On le sens. Et pourtant on ne peut rien y changer.
Et puis le stress s'évacue d'un coup. Hop ! Un geste, un mot et la désagréable sensation de sentir son estomac ce retourner n'est plus qu'un lointain et mauvais souvenir...
C'était un peu ce qu'il c'était passé ce jour là.

Le chef me fait un leger clin d'oeil lorsque je revient dans la planque. Il m'a donné une caisse où s'entassait tout un tas de vêtements pour que je me change. Mes habits vers et or n'allait pas vraiment avec ce type de mission et la température. Je profite du temps de préparation des soldats pour regarder un peu le matos qu'ont les Mirialans, avant de tomber sur une cantine de pièces détachée. Et comme je suis une Kïlme pur-jus, je ne peux m'empêcher de mettre mon nez partout. Alors je fouille. Fouillant sans vraiment savoir quoi chercher, je balance quelques chargeurs derrière mon dos comme une gamine en train de chercher une poupée tout au fond de sa grosse caisse à jouet. Et enfin je l'attrape. Quoi, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'à l'instant où je l'ai touché j'ai sus que cet objet pourrait me servir. Je retire ma main de la cantine avec une lunette de visée. Je la fais tourner entre mes doigts en l'examinant. Pendant que la lunette tournoie, mon esprit s'évade. Je me revoie gamine, asise dans un coin d'un bureau ou de ma chambre, en train de démonter je ne sais plus quel prototype d'amélioration que mon père venait de recevoir sortit tout droit de ses labos. Je le démontais entiérement pour savoir comment il était fait et le remontait pièces par pièces. Ceci jusqu'à ce que je sois capable de le faire de tête ou dans le noir. Quelques fois celà prenait des semaines ou des mois, car je le faisait à l'insu de mon paternel, qui prenait autant de temps que moi, voir plus, pour analyser la pièce dans ses moindres détails. Mais je réussissais toujours. Je connais chaque pièce qui compose une arme à feu. C'est comme cela que j'ai construit mon pistolet. Il est mon "moi". Beau et puissant, calme et dangereux. Je l'ai construit, démonté, amélioré, planifié suivant mes besoins. Il est ce que je suis.
La lunette dans une main, mon fusil anti-emeute sous l'autre bras, je m'installe sur une caisse et commence à faire une "retouche" du fusil. J'arrive à ce que je veux en prenant quelques pièces dans les caisses autour de moi. Une vingtaine de minutes plus tard, la lunette est installé sur le fusil. Je vérifie que je peux l'enlever rapidement si besoin et la replace. Les rebelles n'ayant toujours pas finis de ce préparer je me concacre au défaut du fusil pour esperer l'amélioré. Finalement, je réussis à augmenter légerement sa puissance et portée.
Juste à temps...

Un signe de tête du chef, et toute la troupe ce lève comme une seule personne, toujours dans ce silence... Ce silence de mort qui ne présage rien de bon, pour changer. On marche par le même passage d'où je suis arrivée, à travers les égouts. Le noeud au ventre disparut, je ne peux m'empêcher de pensser que les Trandoshans nous repéreront à l'odeur si l'on reste encore longtemps dans cette endroit. Cette idée me fait sourire et mon moral remonte encore un peu. Halala...! Ce sont vraiment ces petites bétises qui me font reprendre espoir. C'est pas grand chose, mais sa me suffit largement. Et à peine sortie, la troupe éclairée seulement par la lune, une bourasque me fouette le visage, envoyant mes cheveux valser dans tous les sens. C'est un vent sec et froid, comme ceux qui balaye le pôle Nord de la capitale - même si le climat est artificiel. La température à cependant bien chuter. Je peux le sentir à travers mes vêtements, même s'ils sont largement plus chaud que les anciens. Serrant mon manteau autour de moi, je m'engouffre à l'avant d'un des camions avec le chef rebelle pendant que les hommes grimpent à l'arrière. Et trois minutes après, le convoi démarre. On vérifie encore une fois son équipement par réflexe, dans le silence encore pesant. Puis petit à petit la pression redéscent, et une quinzaine de minutes après être partit on ce croirait en route pour un pique-nique. On discutte et plaisante, bref, on fait tout pour ne pas pensser à la suite. On profite du voyage, toujours trop court, pour ce venter de ses derniers exploits et autres.
On vit...
Je suis litéralement appuyé contre le dossier de mon siège, fermant les yeux et je ne peux qu'entendre les conversations venant de derière.

- On a quand même de la chance, les gars. Certains camion ne sont même pas fermé derière !

Je viens de reconnaitre la vois du soldat qu'il m'a tirée des griffes du Sith dans la ruelle. Je lui dois une fière chandelle, et je n'ai mêma pas eu l'occasion de lui dire merci. Un peu trop sous le choc pour y penser tout à l'heure...
Et les conversations reprennent, se superposant les unes aux autre, quelques fois dans un vacarne assourdissant.

- On s'en fous des bâches, mais qu'est-ce que je donnerais pas pour une clop...

- Junior, il en a ! J'en ai vus !

- C'est vrai ? T'as des clops, junior ?!

- Et des chaussettes, coupa la seule voix que je reconnais dans ce camion. Est-ce que tu as des chaussettes, Junior ?

- Ouais, une paire, répond une voix d'ado étonnée par la question.

Mon intérêt pour ce qu'il ce passe d'arrière accroît, ayant une sensation de déjà vus. C'était pareil, trait pour trait. Le camions remplis de soldat, le froid sur une planète sans grand intérêt pour nous, les soldats, et les questions et rimes à la con que seuls les membres d'une même section peuvent trouver entre eux. Je sais déjà ce qu'il vont répondre, ce truc n'a pas changé depuis que je me suis engagée dans l'Armée Républicaine. Alors je souris, et je referme les yeux, me replongeant dans mes années "calme" avant ma mutation chez les commados.

- Il t'en faut quatre minimum ! rétotque fiérement le soldat endurçis avant d'être repris par le camion qui hurle : Pieds, mains, nuque, couilles ! Avec quatre paires, tu te débrouilles !!

Moi non plus, je n'ai pus m'enpêcher de murmurer cette phrase culte pour tout les soldats ayant été en mission en un endroit où la température déscendait souvent en-dessous de zero.

- Ok, tous le monde s'en souviens de celle-là. Mais qui à pensé à prendre quatre paire, hein ?!

- Moi, je m'en fous des chaussettes, fit une autre vois fatigué, du moment qu'on me donne un bon gros manteau d'hiver qui m'arrive au cheville.

- Oh tu nous gonfle avec ton manteau, Joe ! Tu sais bien que personne n'en a.

- Alors des clops ? reprend le dénomé Joe. Junior, tes clops ! Aller, je sais que t'en a.

Généralement, à ce moment précis, "Junior" aura beau dire qu'il n'a pas un gramme de tabac sur lui, personne ne vas le croire. Et c'est ainsi que de cris en hurlement, le paquet de cigarette de Junior fait le tour du camion. Le chef sors alors son propre paquet d'un air mi-extenué, mi-amusé.

- Des gamins, lance-t-il en me tendant le paquet de cigarette.

Je refusa d'un geste son cadeau. La température continuais de déscendre encore, tandis que les camions ce dirigeaient vers les montagnes. Le reste du trajet ce passa sans anicroche, les blagues et hurlement de rire des soldat pour musique d'accompagnement. Je n'ai pas vraiment fais attention au temps que l'on prit pour arriver à notre destination. Entre quarante minutes et une heure, peut-être. Les camions s'arrétèrent en ligne et une centaines d'ombres y déscendirent. Je sauta du véhicule et claqua la portière. Je mis mon fusil en bandouillere et observa les soldats. Ils étaient beaucoup moins bavard que pendant le trajet. Seule quelques conversations émanaient de-ci, de-là... Un homme qui aurait pu passer pour un sergent-instructeur fit un grand geste du bras en criant :

- Aller messieurs, en route ! Et plus un bruit !

- Quelqu'un sait où on est ?! cria quand même un soldat.

- Sûrement pas en enfer, il fais trop froid !

- La ferme ! geula le sergent.

Et ils se la fermèrent, en effet. Les ombres commencèrent à marcher, tandis qu'une main se posa sur mon épaule. Cigarette au bec, le chef de section me montre le défilé d'un signe de la tête. Fusil dans les mains, je le suivis et entra dans le défilé avec toute la compagnie derrière. L'entrée du défilé faisait pensé à un point de non-retour, comme si nous risquions de tous y passer si franchissions cette limite. Du moins, c'était l'impréssion que j'avais. Pourtant les hommes s'y engoufrèrent en silence, l'ombre du défilé nous cachant de la lumière de la lune et le vent couvrant les bruits de pas. Quelqu'un péscimiste de l'autre côté du défilé aurait pus croire à une invasion de soldats damné, armé jusqu'aux dents, revenant pour ce vanger. Les hommes marchaient, tous leur sens aux aguets, ne voulant pas prendre le risque de ce faire prendre ici. Moi j'étais plutôt inquiète pour la suite. J'étais certaine que rien ne nous arriverais dans le défilé, mais quelque chose de froid, de très froid, comme ce vent glacial qui me fouaitait le visage, me faisait penser à ce Sith. Et plus l'on avançait, plus je le rensentais ce froid grandissant, comme si la silhouette était tout autour de moi. J'étais encerclé par ce froid qui m'ammenait directement vers la personne que je ne voulais surtout ne plus jamais revoir. Mais je continuais de marcher avec les gars. Je crois que même si j'aurais voulu m'arrêté et retourner en arrière, mes pieds ne m'auraient pas obéis. Trente minutes plus tard, on y est enfin. Soulagement de savoir qu'on vas pouvoir en terminer une bonne fois pour toute, même si je ressens ce malaise et ce froid encore plus présent qu'avant.
Mais ils sont là. Ces foutus Tandoshans sont posté ici, à plusieurs centaines de mètres de nous, devant l'entrée d'un tombeau.
LE tombeau !
Ce foutus truc où repose je ne sais quel connerie et où deux Jedi vont sans doute ressortir par la grande porte. Soit devant deux cents Trandoshans et une silhouette... Je m'accroupis et regarde par la lunette - je savais bien qu'elle allait me servir - de mon fusil. Je passe les soldats Trando et vise la tête de la silhouette encapuchonnée.
* Te voilà, mon grand... *
J'eu un sourire carnassier pendant que mon doigt caressait tendrement la détente. Mais gardant les idées clair je baissa mon fusil, et le chef de section s'accroupis à côté de moi avant de regarder par des jumelles. Lorsqu'il les abaissa il grogna un nombre entre ses dents que je ne compris pas. Je le ressentis. Tandis que je le regardais étonnée, le froid devint plus pesant et présent. Encore plus présent que dans la ruelle où je n'étais pourtant qu'à quelques mètres de la silhouette. Je remis mon oeil dans la lunette et m'arrêta sur la silhouette. Non, deux silhouettes. Deux, jusqu'à ce qu'une troisième ce place avec les premières. Je baissa mon fusil, tout sourire disparut. J'étais plus stupéfaite et terifiée. Jetant un coup d'oeil derrière moi, je vis le chef rebelle parlé à ses sous-officiers. A la tête que ces derniers faisaient, il devait leur dire que les derniers invités venaient d'arriver.
C'est vrai que l'on oublie toujours quelque chose lorsque l'on conçoit un plan d'attaque : aucun plan de bataille ne se déroule comme prévue dès le premier engagement avec l'ennemi.
Je parie que celui-ci, ne vas pas faire exeption...

[hrp: Bon, sâchant que Oriana et l'autre que je sais pas qui c'est ne sont plus dans le forum et que l'ancien MJ t'as demandé d'attendre que les deux jedi sortent, comment dois-je faire? Quelles sont tes préférences?]

[hrp²: Tu peux poster après, comme ça, une fois qu'on aura trouvé un compromis, j'éditerais mon poste et tu éditeras le tiens]